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La menace des Scuds va envoyer les ambassades chercher abri à Jérusalem
Par Herbe Keinova - Jerusalem Post
Ce que la diplomatie israélienne a été incapable de faire en 50 ans, la menace de Scuds sur Tel-Aviv peut réussir à le faire du jour au lendemain - forcer les ambassades étrangères à se transférer, même temporairement, à Jérusalem.
L'ambassade allemande, par exemple, a un plan sur l'éventualité en cas d'une guerre Américaine à l'Irak incluant le transfert du personnel de l'ambassade au strict minimum et leur déplacement dans un un hôtel de Jérusalem.
Un fonctionnaire allemand a dit la raisonpour que l'ambassade soit déplacée à Jérusalem, plutôt qu'à Eilat - où quelques autres ambassades seraient renseignées - est parce que l'idée entière de rester ici [en Israël] en temps de guerrec' est pour être en contact rapproché avec le gouvernement.
"Qu'y-a-t-il de bon pour nous d'être à Eilat," a dit le fonctionnaire. "Avec qui nous pourrions avoir des réunions à Eilat."
Un fonctionnaire à l'ambassade des Etats-Unis a démenti les rapports que l'ambassade des Etats-Unis projetait de se déplacer à Eilat pendant le temps de la guerre. Le fonctionnaire a dit que l'ambassade a des plans en cas d'urgence, mais ne les révélera pas.
Le même chose est vrai à l'Ambassade de Grande-Bretagne. "Nous avons des plans pour tous les cas d'urgence, non juste pour celui-ci," a dit un fonctionnaire, déclinant poliment de révéler si le personnel de l'ambassade serait évacué et où l'ambassade se déplacerait. La seule chose que le fonctionnaire a confirmé c'est qu'il n'était pas envisagé de transfert à Eilat.
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Les membres du Conseil de sécurité divisés sur la question irakienne
La position de chacun des 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies sur l'éventualité d'une guerre contre l'Irak:
Les cinq membres permanents, qui disposent du droit de veto:
- Les Etats-Unis affirment que Bagdad développe des armes de destruction massive, ne coopère pas avec les inpecteurs en désarmement et viole ses obligations énoncées dans les résolutions de l'ONU. Washington estime avoir déjà le feu vert du Conseil de sécurité pour désarmer Bagdad par la force.
- La Russie est d'avis que l'Irak coopère avec les inspecteurs, qu'il n'y a pas de preuve qu'il produit des armes prohibées et que seul le Conseil de sécurité peut autoriser un recours à la force.
- La Chine considère que les inspections commencent à être productives et que l'Irak peut être désarmé de manière pacifique. Pékin souhaite que les inspecteurs aient plus de temps pour mener leur travail et estime que seul le Conseil peut autoriser un recours à la force.
- La Grande-Bretagne (Europe) préférerait qu'une seconde résolution du Conseil soit adoptée pour autoriser une intervention armée contre l'Irak, mais n'a pas exclu de participer à une action militaire américaine unilatérale. Londres estime que l'Irak ne coopère pas et ne désarme pas, et que le temps est compté pour le travail des inspecteurs.
- Pour la France (vieille Europe), qui préside le Conseil ce mois de janvier, les inspections commencent à donner satisfaction et une action militaire n'est pour l'instant pas justifiée. Paris a laissé entendre qu'il pourrait utiliser son droit de veto pour s'opposer à une résolution autorisant le recours à la force contre l'Irak.
Les 10 membres élus sans droit de veto:
- L'Allemagne (vieille Europe), qui présidera le Conseil de sécurité en février, affirme que l'Irak doit être désarmé pacifiquement et a averti qu'elle ne participerait pas à une opération militaire, même si celle-ci a l'aval de l'ONU.
- L'Angola attend le rapport que doivent remettre lundi les chefs des inspecteurs de l'ONU avant d'annoncer sa position.
- La Bulgarie (Europe) souhaite une résolution pacifique de la question irakienne, mais pourrait soutenir une intervention militaire unilatérale.
- Le Cameroun est favorable à la poursuite des inspections, mais n'a pas pris position sur la question d'une action militaire.
- Le Chili attend la présentation du rapport des inspecteurs lundi avant d'annoncer sa position.
- L'Espagne (Europe) soutient la position américaine sur l'Irak et estime qu'une guerre pourrait être déclenchée sans l'accord du Conseil.
- La Guinée soutient la poursuite des inspections et ne s'est pas prononcée sur la question d'une guerre contre l'Irak.
- Le Mexique soutient la poursuite des inspections mais pourrait soutenir une intervention militaire autorisée par le Conseil.
- Le Pakistan souhaite la poursuite des inspections et une résolution diplomatique du dossier irakien.
- La Syrie estime que l'Irak respecte les résolutions de l'ONU et que les sanctions économiques contre le pays devraient être levées.
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Les forces de sécurité arrête 13 palestiniens dans les territoires
Ha'aretz
Les policiers des Frontières et des troupes de Tsahal ont arrêté deux terroristes dans la ville de la Bande de Gaza de Khan Yunis la nuit dernièrei, à rapporté Kol Israël. Dans les récentes semaines les deux hommes avaient lancé des fusées Qassam et des obus de mortier sur des implantations de la Bande de Gaza. Les troupes ont été visées et on leur a lancé des dizaines de grenades alors qu'elles effectuaient les arrestations. Aucun blessé n'a été annoncé.
Onze membres du Hamas et du Front Populaire pour la Libération de la Palestine ont été arrêtés par les forces de sécurité dans la Rive occidentale au début de jeudi. Jeudi aussi, des réservistes ont trouvé et fait explosé sans dégat, un dispositif explosif près d'Anbata, au nord de la ville de Rive occidentale de Tulkarem.
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Le Shin Bet confirme l'arrestation de la femme d'un chef du FPLP
Des sources du service de sécurité du Shin Bet ont confirmé mercredi soir qu'ils ont arrêté Saadat Abla, la femme de Saadat Ahmad, le chef du Front Populaire pour la Libération de la Palestine.
Abla Saadat, 44 ans, était porté disparu depuis une semaine.
Les amis de la famille avaient dit que Abla Saadat était en route pour la Jordanie mardi pour s'envoler vers le Brésil pour une conférence, mais n'avait ni traversé le Pont d'Allenby vers la Jordanie, ni n'était retourné chez elle.
Ils ont dit qu'elle avait été repérée dans le secteur israélien d'inspection du terminal du pont et croyaient qu'elle avait été arrêtée par les autorités israéliennes.
Quelques rapports ont cité un Palestinien qui l'a vu mardi après-midi sur le côté israélien du terminal de pont et avait dit qu'elle avait été arrêtée.
Ahmad Saadat est dans une prison de l'Autorité Palestinienne à Jericho, surveillé par des officiers américains et européens en échange pour Israël d'arrêter son siège du Président de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat plus tôt l'année dernière.
L'organisation de Saadat a revendiqué le meurtre du ministre Rehavam Ze'evi 'il y a plus d'un an, Il avait dit que le meurtre était une vengeance de l'élimination par les Israéliens du Secrétaire général du FPLP Abu Ali Mustafa à Ramallah.
Israël a exigé l'extradition de Saadat sans succès. Tsahal a éliminé son frère Mohammed à Ramallah l'été dernier.
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Grenoble II : changement de position de la présidence
CRIF
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La propagande des juifs
Alain Legaret
Lettre ouverte à Éric Hazan
Victor Perez
Excellente crtique de "Décryptage" sur TF1 |