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Le Hamas rejette la proposition égyptienne d'interrompre les attentats-suicide en Israël
Ha'aretz
Un officiel senior du Hamas a dit vendredi que son groupe n'arrêtera pas ses attentats-suicide en Israël, avant l'ouverture des pourparlers inter-palestiniennes au Caire qui visaient à atteindre une trêve, qui devait commencer le 22 janvier.
"Le Hamas a officiellement informé l'Egypte de sa réponse finale : notre position est contre la fin de la résistance et contre l'observance d'une trêve d'un an," a dit Abdelaziz Rantissi, soulignant que "les opérations à l'intérieur d'Israël continueront."
Israël avait répondu fraîchement à la décision de l'Egypte d'inviter un large échantillon des factions palestiniennes à un point decisif pour parler face à face au Caire la semaine prochaine sur la proposition égyptienne d'interrompre les attaques contre Israël.
L'élément clef du document égyptien est une promesse par les factions palestiniennes d'interrompre les attaques sur les civils israéliens, selon les officiels palestiniens qui ont vu le projet.
Mais le document ne spécifie pas si cela s'applique aussi aux Israéliens dans la Rive occidentale et la Bande de Gaza, quoique les officiels proches des négociations disent que l'Egypte essaye de parvenir au moins à un accord informel des milices d'interrompre toutes les attaques, pas seulement en Israël même.
La déclaration demande à Israël d'aider à ouvrir la voie à une reprise des négociations en interrompant les meurtres ciblés des palestiniens recherchés, les arrestations et les opérations dans les secteurs palestiniens. On demande aussi à Israël de libérer des prisonniers palestiniens; il en détient actuellement plus de 5.000.
"L'Egypte avait invité 10 factions palestiniennes, y compris le Fatah, le Jihad Islamique, le Hamas, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine et le Front Démocratique pour la Libération de la Palestine, au Caire pour des pourparlers sur une trêve pour mercredi 22 janvier," a dit un officiel palestinien. Il a dit à Reuters les parties devraient discuter de la proposition du projet égyptien.
Un conseiller du Premier Ministre Ariel Sharon, Ra'anan Gissin, a critiqué l'ordre du jour des pourparlers, en raison du fait qu'ils se concentreraient sur la fin des attentats seulement à l'intérieur de la frontière de la Ligne Verte de 1967.
"Nous aurions accueilli favorablement un cessation réelle de tous types de terrorisme et de violence, mais cela ne ressemble à des paroles, mais pas une réalisation," a dit Gissin. "L'arrêt du terrorisme est un tout, vous devez l'arrêter complètement," a-t-il dit, pas seulement à l'intérieur d'Israël .
Gissin a aussi critiqué l'Egypte, le premier état arabe à avoir signé un traité de paix avec Israël en 1979, pour l'incitation à la violence contre Israël par l'intermédiaire de ses médias.
Si toutes les parties consentent à venir et à s'assoir à la même table, les pourparlers devraient être les premiers de la sorte.
Le ministre des Affaires Etrangères égyptien Ahmed Maher a dit jeudi qu'aucune date pour une prochaine réunion n'avait été fixée. "Nous espérons que les factions palestiniennes trouveront un accord qui soutiendra les efforts allant vers un réglement," a-t-il dit.
Mais jusqu'ici seul le Fatah a approuvé la proposition de l'Egypte et un officiel palestinien a dit que des questions importantes subsistent, comme, est-ce qu'Israël se retirerait de certains secteurs et cesserait l'élimination de dirigeants palestiniens si la trêve prend forme.
Le Jihad Islamique, le Hamas : Aucune fin à l'occupation, aucune trêve.
Jeudi dernier, cependant, des dirigeants palestiniens des territoires ont dit qu'il n'y aura aucun cessez-le-feu avant qu'Israël "n'ait arrêté l'occupation."
"Le retrait de l'occupation est la condition pour arrêter les attaques. Nous poursuivons la résistance sous toutes les formes et partout," a dit Abdallah Al-Shami, une chef du Jihad Islamique senior, à Reuters.
Il a refusé de préciser s'il a voulu dire le retrait de la Bande de Gaza et la Rive occidentale, des territoires conquis par Israël dans la Guerre des Six jours de 1967, ou d'Israël aussi.
Le Jihad Islamique et le Hamas ont effectué la plupart des attentats-suicide principaux à l'intérieur d'Israël et leur approbation auraient été cruciale pour l'affaire de la trêve, le chef du service de renseignement de l'Egypte Omar Suleiman, essaye d'agir en médiateur.
Un officiel du Hamas Ismail Haniyah a aussi dit que son groupe n'a pas changé sa position.
"La Résistance continuera jusqu'à ce que l'occupation israélienne soit finie et jusqu'à l'arrêt du meurtre par Israël de notre peuple et pas avant que les droits de notre peuple soient recouvrés," a dit Haniyah.
"Les trêves et les initiatives doivent venir du côté d'Israël et pas du côté palestinien et arabes. La partie qui occupe et qui tue doit s'arrêter d'abord."
Le président égyptien Hosni Mubarak veut que les groupes palestiniens arrivent à un accord interrompant les attentats terroristes contre Israël avant les élections de Janvier, avait annoncé le Canal Deux de Télévision la semaine dernière.
Un officiel senior du Fatah a dit que les officiels égyptiens impliqués dans les pourparlers, dirigées par Suleiman, avaient travaillé sur la déclaration commune d'intention depuis plusieurs semaines.
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Sondage Maariv-New Wave (supplément politique) - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
- Si lancien mode de scrutin était en vigueur aujourdhui, et que parallèlement à lélection dune liste il fallait élire directement le Premier ministre, pour lequel des deux candidats auriez-vous voté ?
ARIEL SHARON 51%
AMRAM MITZNA 27%
INDECIS 22%
- Etes-vous favorable à la formation dun cabinet dunion nationale au lendemain des élections ?
OUI 59%
NON 28%
INDECIS 17%
- Si vous deviez choisir entre un gouvernement dunion nationale dirigé par Mitzna ou un gouvernement de droite à majorité restreinte dirigé par Sharon, lequel des deux préfèreriez-vous ?
DROITE RESTREINTE/SHARON 45%
UNION NATIONALE /MITZNA 35%
INDECIS 20%
- Mitzna et le Parti travailliste ont proclamé cette semaine leur refus catégorique de prendre part à un cabinet dunion nationale dirigé par Sharon. Les croyez-vous ?
OUI 22%
NON 66%
INDECIS 12%
- Dans quelle mesure pensez-vous que les prochaines élections apporteront un changement ?
GRAND CHANGEMENT 12%
FAIBLE CHANGEMENT 26%
AUCUN CHANGEMENT 52%
INDECIS 10%
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Sondage Yediot Aharonot - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
- Sil revenait au Likoud de former le prochain gouvernement, souhaiteriez-vous que le Parti travailliste sy rallie ou quil reste dans lopposition ? (question posée aux électeurs du Parti travailliste)
QUIL PARTICIPE AU GOUVERNEMENT 33%
QUIL RESTE DANS LOPPOSITION 63%
- Sil revenait au Likoud de former le prochain gouvernement, pensez-vous que le Parti travailliste sy ralliera ?
- Parmi lensemble des interrogés
Oui 57%
Non 31%
- Parmi les électeurs du Parti travailliste
Oui 46%
Non 46%
- Sil revenait au Likoud de former le prochain gouvernement, pour lequel des formats suivants opteriez-vous ?
UN GOUVERNEMENT DE DROITE 19%
UN GOUVERNEMENT LAÏC 41%
UN GOUVERNEMENT DUNION NATIONALE 25%
IDENTIQUE AU PRECEDENT
- Selon vous, Ariel Sharon est-il un Premier ministre crédible ?
OUI 61%
NON 35%
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En devenant un consensus, la ligne de séparation a modifié la position du Conseil de Judée-Samarie
Nadav Shragaï (Haaretz) - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
En mai 2002, le Premier ministre a surpris le Conseil de Judée-Samarie en se rangeant aux côtés de son ministre de la Défense, Ben-Eliezer, qui présentait son plan de construction dune barrière de séparation le long de Ligne verte. Lors de conversations avec les ministres du PNR, dIsrael BeAlya et du Likoud, les membres du Conseil de Judée-Samarie ont compris que le Premier minsitre Sharon serait intraitable. Lorsque le Cabinet sest réuni afin de ratifier le tracé de divers tronçons de cette barrière le long de la Ligne verte, le Conseil de Judée-Samarie a été convoqué de toute urgence, pour une réunion qualifiée dhistorique, marquant presque un tournant dans les positions du mouvement.
Jusquà cette date charnière, les dirigeants du Conseil de Judée-Samarie sopposaient unanimement à la construction dune barrière de sécurité, de crainte quelle nacquière le statut de frontière et que les habitants juifs de la rive Occidentale et de la Bande de Gaza demeurent en dehors, exilés du reste des Israéliens. La peur nétait pas uniquement politique, mais aussi psychologique : la Ligne verte risquait de ressusciter mais en outre, il était à craindre que ceux qui seraient loin des yeux, seraient également loin du cur
Au plan idéologique, les habitants juifs de la rive Occidentale et de la Bande de Gaza sopposent également au concept de barrière qui symbolise le ghetto, lisolationnisme, le défaitisme. Pour y remédier, Daniella Weiss, qui soppose encore aujourdhui à la pose dune barrière, proposait plutôt de placer une barrière autour des Palestiniens ; pour Weiss, barrière est synonyme faiblesse, et ne fait quencourager le terrorisme.
A une époque, cette position de Weiss était partagée par le Conseil de Judée-Samarie, mais les temps ont changé. Actuellement, ce Conseil est un mouvement idéologique mais aussi pragmatique : dès que le concept de barrière a fait lobjet dun consensus, sa position a changé. La tactique adoptée était la suivante : si barrière il y a, elle doit suivre un autre tracé.
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Cest ainsi que les habitants juifs de la rive Occidentale et de la Bande de Gaza ont entrepris de procéder à leur propre tracé « de remplacement ».
A linstar de Zeev Haver, qui à lépoque dOslo A et B, a exercé son influence sur le tracé des cartes, de même, à lheure actuelle, les membres du Conseil de Judée-Samarie, dont Zeev Haver, cherchent à influer sur le tracé de lactuelle barrière.
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Le Hamas rejette la proposition égyptienne d'interrompre les attentats-suicide en Israël
Lire l'enquête de "L'Express" par Anne-Marie Casteret
Explosion à l'usine AZF : Sept raisons de ne plus croire à un accident
Sondage Maariv-New Wave
Sondage Yediot Aharonot
En devenant un consensus, la ligne de séparation a modifié la position du Conseil de Judée-Samarie
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