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« Le 11 septembre n'a pas changé le monde »
Propos scandaleux de Pascal Boniface recueillis par Serge Enderlin, Le Temps (Grand quotidien suisse)
: Fin janvier, George Bush proclamait l'«axe du mal» (Irak, Iran, Corée du Nord). Correspond-il selon vous à un état des lieux réel de la menace?
Pascal Boniface: C'est de la pure propagande. Non pas que les pays en question soient irréprochables, mais parce que la liste n'est pas complète.
Bush a oublié de mettre sur sa liste un pays du Proche-Orient. Un pays où l'armée et ses généraux occupent une place prépondérante sur la scène politique depuis plus d'un demi-siècle, un pays qui développe des armes bactériologiques et chimiques, et qui disposerait même de la capacité nucléaire.
- La Syrie?
- Non: Israël.
(...)"
Pascal Boniface n'est que le directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) à Paris...
(lire l'interwiew complète...)
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Un dirigeant du Fatah accuse lUnion européenne davoir publié prématurément un document concernant le cesser le feu envisagé par son organisation.
Le quotidien de lAutorité palestinienne El-Hayat El-Gadida (11/9/02) cite le secrétaire du Comité supérieur du Fatah en Cisjordanie, Hassine El Cher, concernant la publication du texte préparatoire dans lequel le Fatah envisage larrêt des attentats suicides contre des citoyens israéliens : « Les membres de lUnion européenne ont vite publié ce texte préparatoire, avant que le dialogue ait été achevé ». Il se plaint car le but de cette publication serait de ralentir le dialogue et les possibilités daboutir à un accord entre tous les Palestiniens concernant les attentats en Israël.
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Selon Gianfranco Fini, l'Italie doit «demander pardon» aux Juifs
L'Italie doit «demander pardon» aux Juifs, selon le vice-Premier ministre italien Gianfranco Fini. Elle porte une «responsabilité historique» pour la période d'après-1938, a-t-il déclaré dans une interview au quotidien israélien «Haaretz».
«Je dois accepter cette responsabilité, au nom des Italiens. Les Italiens portent la responsabilité pour ce qui s'est passé après 1938, après l'introduction des lois raciales», a déclaré M. Fini.
«Ils portent une responsabilité historique, qui implique qu'ils fassent des déclarations et demandent pardon», a-t-il poursuivi. Le représentant de l'Alliance nationale a indiqué qu'il entendait demander ce «pardon» pendant une visite qu'il souhaite faire en Israël.
Gianfranco Fini, 50 ans, a fondé en 1995 l'Alliance nationale, née d'une scission du Mouvement social italien (MSI, néo-fasciste). Il a rompu avec l'héritage mussolinien en 1995, condamnant le racisme et l'antisémitisme.
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