- Y-a-t-il une solution au problème Israélo-Palestinien ? Bien sûr, il y en a une
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La Jordanie arrête quatre hommes essayant de faire passer en fraude des armes aux Palestiniens
Les Autorités jordaniennes ont arrêté quatre hommes sur le soupçon de faire passer en fraude des armes aux Palestiniens, ont dit lundi, des fonctionnaires.
Les quatre - tous des Jordaniens d'origine palestinienne ont entre 20 et 30 ans - ont été arrêtés en possession de fusées Soviétiques, de lanceurs et de mitrailleuses dans la station estivale de la Mer Rouge de la Jordanie Akaba, à 350 kilomètres (210 milles) au sud d'Amman, ont dit des fonctionnaires sous condition d'anonymat.
Les hommes essayaient de faire passer en fraude des armes par la mer en Egypte, apparemment pour le stockage et la livraison postérieure dans les territoires palestiniens, ont dit les fonctionnaires. On pense qu'ils sont des trafiquants d'armes sans liaisons avec un groupe particulier ont dit les fonctionnaires .
Ils ont refusé de fournir d'autres détails avant que l'enquête ne soit achevée. Il n'était pas clair de savoir quand les arrestations ont eu lieu.
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La poursuite de la guerre par dautres moyens
Hémi Shalev (Maariv)- traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
Lors de sa visite à Washington, le Premier ministre Ariel Sharon va tenter de recourir à la diplomatie pour poursuivre sa guerre contre Yasser Arafat par dautres moyens. Ce qui na pas été obtenu jusquà présent par des méthodes méchantes, en isolant Arafat dans la Mouqataa le sera peut-être maintenant par des méthodes plus douces, en tentant de persuader le monde entier et damadouer les Palestiniens.
Sharon naura pas besoin de travailler dur pour convaincre le Président Bush quArafat est une grosse source dennuis ; avec la majorité des pays arabes aussi, il est capable de parvenir assez facilement à un consensus. Le problème réside chez les Palestiniens, qui refusent dintérioriser la leçon et sentêtent, jusquà présent tout au moins, à soutenir leur chef
Sur ce plan, il sagit vraiment d Arik Sharon au pays des merveilles : plus on sefforce de rapetisser Arafat, et plus il grandit et porte une ombre géante.
La différence entre Bush et Sharon, cest que le Premier apprend à prendre son parti de la réalité le second sentête toujours à la modifier.
Bush et Sharon ont encore dautres choses en commun. Il sagit de deux dirigeants conservateurs de droite, prisonniers de leurs arrières idéologiques inflexibles qui les dépassent fréquemment sur leur droite. La droite républicaine et le Comité central du Likoud sont les freins des chefs de leur parti, les empêchant de se montrer plus pragmatiques. La différence, cest que la droite de Bush lempêche de se disputer avec Sharon mais au Comité central du Likoud, une collision de ce type serait bien accueillie, parce quelle prouverait que le chef est gonflé à bloc .
En dépit de leur répugnance commune pour Arafat, Sharon sera tout de même reçu par Bush avec une certaine méfiance. Certes, lAdministration a de lestime pour le retrait mieux-vaut-tard-que-jamais de Tsahal des villes de Cisjordanie, et pour lacceptation quelque peu humiliante pour Sharon de la levée du siège de Yasser Arafat ; mais Sharon continue de susciter des craintes et de lincertitude, comme sil était un missile non téléguidé dont on ne sait quel est son objectif final. Au Congrès aussi, Sharon sera accueilli avec une sympathie mesurée, parce que les législateurs américains sont beaucoup plus sensibles aux brillantes formules de Netanyahou quà lAnglais plutôt lourd de Sharon.
A Washington, Sharon dira beaucoup de mal dArafat
De leur côté, les Américains ont lintention de lui demander de leur montrer jusquà quel point il est réellement prêt à aller. Seul un très grand pas de Sharon a des chances, peut-être, de susciter un petit pas dans le processus de paix.
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Paris sefforce de redonner à la France une position dinfluence malgré les réticences de Jérusalem
Yaïr Ettinger (Haaretz) - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
Jacques Chirac sefforce depuis 7 ans de redonner à la France une position dinfluence dans la recherche dune solution politique au Proche-Orient. Autant dire que le bilan est assez mitigé. Y parviendra-t-il lors de son prochain mandat ? Les analystes politiques ont plutôt tendance à croire que rien ne changera aussi longtemps que Sharon, Arafat et Chirac seront en place, bien que les résultats des législatives puissent avoir une certaine incidence.
Au début de son premier mandat, Chirac avait fait deux déclarations apparemment contradictoires. Il a dune part été le premier président français à reconnaître la responsabilité de la République dans les crimes du régime de Vichy et a décréter en France ne Journée nationale du Souvenir . Ce geste lui a dailleurs attiré les sympathies de la communauté juive, avec qui il continue dentretenir un dialogue permanent. Dautre part, le président républicain avait déclaré peu après son élection, devant les étudiants de luniversité du Caire, que la politique arabe de la France constituait un élément majeur de la politique extérieure de la France.
La politique arabe de la France nest pas un phénomène nouveau. Charles de Gaulle, duquel Chirac sinspire, en a été le précurseur et Giscard dEstaing avait poursuivi cette ligne durant son mandat. Aujourdhui, ces positions françaises ont un poids fondamental dans les relations entre Paris et Washington, mais aussi entre lUnion européenne (dans laquelle la France occupe une place majeure) et Washington. Bien que Chirac prétende que la politique de la France au Proche-Orient soit une politique équilibrée et quil revendique dêtre présent autour de la table de futurs pourparlers, ses détracteurs prétendent que durant le septennat chiraquien, la France a perdu toutes ses chances de retrouver un rôle dinfluence au Proche-Orient, du fait de sa politique nettement pro-palestinienne. Il serait honnête que notre pays reconnaisse quil a choisi son camp écrivait Alain Pierret, ancien Ambassadeur de France en Israël, dans un article publié dans Libération après le déclenchement de la nouvelle Intifada.
Cette critique à légard de la politique extérieure de la France est illustrée dans le livre qua publié dernièrement le rédacteur en chef du Monde Jean Marie Colombani. Dans Tous Américains ? , rédigé après les attentats du 11 septembre, Colombani prétend que selon Chirac et ses proches, Israël est une parenthèse de lHistoire et quil est donc préférable de privilégier les relations avec les pays arabes, lexistence dIsraël nétant quéphémère.
Selon Pierret, Chirac sest rapproché dArafat après lassassinat de Rabin en 1995. Un diplomate israélien affirme quant à lui quaprès cette même date, Chirac a continué davoir un dialogue fructifiant avec Israël. Même si ses deux visites en Israël en 1995 et 1996 ont été particulièrement tendues et même sil a rappelé à lordre son premier ministre quand ce dernier avait condamné les actions terroristes du Hezbollah, les relations sont toutefois restées assez bonnes . Durant son septennat, Chirac a été à lorigine de multiples initiatives de médiation entre le Liban, la Syrie et Israël, mais sans succès. En revanche, à son initiative, une commission de supervision française a été mise sur pied dans le cadre des ententes qui ont suivi lopération israélienne Raisins de la colère . Cette commission était en vigueur jusquau retrait israélien du Liban-sud.
Du point de vue des Israéliens, le tournant sest opéré après le déclenchement en octobre 2000 de la nouvelle Intifada. Quelques jours plus tard, Ehoud Barak et Yasser Arafat se retrouvaient à Paris, sous les auspices des Etats-Unis, pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu. Juste avant dapposer ses initiales sur laccord de cessez-le-feu conclu, Arafat exigea une commission denquête internationale, alors quil sétait engagé à sen tenir à ne commission denquête américaine. Chirac avait alors déclaré qu il fallait faire un effort suprême pour que la commission denquête internationale soit incluse dans laccord de cessez-le-feu . Selon la version israélienne, ce sont les propos du président français qui ont encouragé Arafat à quitter la conférence sans signer laccord.
Jean-Pierre Perrin, responsable du Bureau Proche-Orient à Libération, reconnaît que la France a aujourdhui très peu dinfluence au Proche-Orient . Avant même que Chirac naccède au pouvoir, Israël et les Etats-Unis ne souhaitaient pas voir la France simpliquer dans le conflit. Et même si les Palestiniens souhaitent une présence française, cela ne suffit pas à faire contrepoids . Selon Perrin, la France aurait pu jouer un plus grand rôle au Proche-Orient avant que Bush ne soit élu, mais les diverses tentatives dimplication ont échouées, notamment en raison des réticences israéliennes.
Quelle sera la nature des relations franco-israéliennes durant les 5 prochaines années ? Combler le fossé aurait été plus aisé sous Barak souligne Perrin. Jimagine difficilement que des changements significatifs puissent survenir tant que Sharon est au pouvoir. Même si lidentité du prochain Premier ministre et du prochain ministre des AE peut avoir une certaine influence, la politique étrangère est souvent dictée par le président comme cela fut le cas durant es 7 dernières années.
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Sharon : la conférence régionale de paix ne peut pas remplacer des pourparlers directes
Par Aluf Benn, Correspondant d'Ha'aretz
Le Premier Ministre Ariel Sharon, se préparant pour sa réunion prévue mardi avec le Président George W. Bush, pense dire à l'administration américaine que la conférence régionale proposée ne doit pas réaliser les accords et qu'elle ne doit pas remplacer des négociations directes entre Israël et les Palestiniens.
Le Premier ministre proposera que seulement les Etats-Unis arbitrent les négociations. De son avis, la conférence régionale est destinée à créer "une atmosphère positive de communication."
Sharon proposera de tenir la conférence régionale en Turquie et il élève une objection à la participation syrienne et libanaise, parce qu'il dit qu'ils ne font pas partie "de la coalition de paix" dans la région. Sharon proposera d'inviter l'Egypte, la Jordanie, le Maroc et l'Arabie Saoudite à la conférence.
Sharon doit rencontrer le Ministre de la Défense nationale Donald Rumsfeld lundi et mardi le Président Bush.
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Une Américain et une Britannique pro-palestiniens, grévistes de la faim à l'Aéroport de Ben-Gurion
Jack Katzenell, Jerusalem Post
Deux activistes pro-palestiniennes étrangéres, qui ont font face à une expulsion d'Israël, participent une grève de la faim.
Huwaida Arraf, une Palestino-Américaine a dit qu'elle et une femme Britannique, Joanna Harrison, prenait part à une grève de la faim dans leur cellule de détention à l'aéroport de Ben-Gurion, près de Tel-Aviv.
"Je n'ai pas mangé ou n'ai bu rien pendant 48 heures," a dit Arraf, qui est de Détroit.
Arraf, Harrison et 11 autres partisans étrangers des Palestiniens avaient été arrêté jeudi à Bethléem, après que 10 autres membres de leur groupe aient réussi à entrer dans l'Église de la Nativité, au mépris de la présence des soldats israéliens entourant le lieu saint construit sur le lieu de naissance traditionnel de Jésus.
Quatre membrs du groupe ont déjà été expulsé d'Israël et le reste sera aussi expulsé, a dit un fonctionnaire israélien.
"Ils sont sciemment entrés dans un secteur militaire fermé au mépris d'un ordre militaire légal, au moment d'hostilités armées," a dit le Porte-parole de Ministère de l'Intérieur Tova Ellinson.
L'impasse à Bethléem a commencé le 2 avril quand plus de 200 Palestiniens, y compris plusieurs douzaine d'hommes armés, s'est engouffrés dans l'église devançant la progrssion des de forces israéliennes, à l'apogée de l'incursion à grande échelle d'Israël dans la Rive occidentale. Environ 75 Palestiniens sont depuis sortis du lieu assiégé, qui marque la place de naissance traditionnel de Jésus. Plusieurs dizaine de moines et des nonnes sont aussi restée à l'intérieur de l'église, disant qu'ils en protéger la sainteté.
Les activistes étrangers ont dit qu'ils sont entrés à l'église pour apporter de l'alimentation à l'intérieur.
Les fonctionnaires israéliens et palestiniens ont dit aujourd'hui qu'ils étaient près de l'accord pour sortir de l'mpasse à l'église.
Dix-neuf autres étrangers, la plupart d'entre eux des Français, ont été expulsés d'Israël au début du mois après qu'ils soient entrés dans le bureau assiégé du leader palestinien Yasser Arafat dans Ramallah, au mépris de la présence de l'armée israélienne.
Dans les récents mois, le Ministère de l'Intérieur a empêché environ 200 étrangers qui ont dit qu'ils étaient des volontaires de l'aide humanitaires d'entrer à Israël, Ellinson a dit. "Ces gens viennent ici avec des visas des touristes mais leur intention réelle est d'entraver les forces de sécurité et aucun pays n'a aucune obligation de les admettre," a-t-elle dit.
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Des troupes de Tasahal tuent quatre Palestiniens armés qui essayaient d'entrer dans un Kibboutz du Negev
Amos Harel, Correspondant d'Ha'aretz
Deux Palestiniens armés qui ont essayé d'entrer au Kibboutz Kissufim près de la Bande de Gaza ont été tués dans la nuit de Dimanche à Lund ipar les troupes de Tsahal. Deux soldats de Tsahal ont été blessés dans un échange de feu avec les infiltrés. Un des soldats a été sérieusement blessé et le second à des blessures légères. Les deux soldats ont été pris au Centre Médical Soroka dans Be'er Sheva.
Après la découverte de la rupture de la barrière par laquelle les Palestiniens sont entrés Israël, des troupes de Tsahal ont été appelées dans le secteur pour effectuer une chasse à l'homme pour trouver les infiltrés, dont la piste a mené à Kissufim.
Le Jihad Islamique a dit que les deux hommes étaient membres de leur organisation, a annoncé lundi l'agence de presse Itim .
Près du croisement de Karni, les troupes de TsahalL ont tiré dimanche soir sur deux Palestiniens armés qui essayaient d'entrer en Israël. Les corps de deux ont été trouvés lundi matin et Tsahal a dit qu'un des hommes portait une ceinture explosive et l'autre un fusil Kalashnikov.
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Tsahal a continué des arrestations de terroristes dans la Rive occidentale
Tsahal a repris son blocus sur le camp de Tulkarem après que des avertissements montrent que des terroristes du camp projetaient d'effectuer des attaques terroriste en Israël.
Les troupes de Tsahal sont aussi rentrés dimanche soir dans le camp de Deheisheh près de Bethléem et ont arrêté deux Palestiniens recherchés et sept suspects de terrorisme. Deux activistes du Hamas a été arrêté lundi par Tsahal dans Kfar Burka et un suspect a été arrêté dans le village de Kalandiyeh.
À Bethléem, les soldats deTsahal ont arrêté un activiste senior du Hamas la nuit dernière, Ibrahim Abayat. Abayat a été capturé après que les soldats aient bloqué une maison dans laquelle sept Palestiniens se cachaient à plusieurs centaines de mètres de l'Église de Nativité à Bethléem.
Abayat a quitté la maison et s'est rendu aux soldats après qu'un obus de blindé ait été tiré sur la maison. Tsahal a menacé de démolir la maison avec un bulldozer si le reste des hommes dans le bâtiment) ne lequittait pas. Apparemment les Palestiniens dans la maison étaient les membres du groupe qui s'est échappé de l'église il y a une semaine.
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Israël accuse les Saoudiens d'appuyer les attentats-suicide
Aluf Benn, Correspondant d'Ha'aretz
Alors que le Premier Ministre Ariel Sharon se prépare à la réunion prévue mardi entre Sharon et le Président George W. Bush, le Ministre de l'Education nationale Limor Livnat, qui accompagne le Premier ministre à Washington, présentera un rapport des services de renseignement qui détaille l'appui Saoudien aux attentat-suicide palestiniens et aussi au Hamas.
Le rapport du gouvernement était basé sur des documents saisis pendant l'Opération "Mur de protection" dans la Rive occidentale.
Sharon est arrivée à Washington la nuit dernière pour discuter des propositions de la paix du Moyen-Orient, au moment où l'espoir est apparu dans l'impasse à l'Église de la Nativité à Bethléem pourrait bientôt être résolue lundi.
Livnat et la Porte-parole de Tsahal Miri Eisen espère aussi présenter la nouvelle information qui lie Yasser Arafat au soutien et à la participation au terrorisme.
Le rapport sur les liens Saoudiens présumés au terrorisme peut cependant poser un problème à Sharon, . Les découvertes peuvent rendre difficile au Premier ministre d'expliquer son accord à la participation Saoudienne à la conférence internationale du Moyen-Orient projetée pendant cet été, tout en maintenant sa demande d'exclure Arafat comme un partisan du terrorisme.
Le ministre de l'Information de l'Autorité Palestinienne Yasser Abed Rabbo a dit dimanche que la Conseillère de Sécurité nationale américaine Condoleezza Rice doit se concentrer sur la manière qu'a Israël de traiter les Palestiniens, plutôt que sur les documents qu'Ariel Sharon présentera à l'administration Bush pendant sa visite de quatre jours à Washington, qui relient le Président de l'AP Yasser Arafat au groupes terroristes.
"Elle doit agir sur Israël pour qu'il arrête de nous tuer pour que nous puissions travailler à réformer l'Autorité Palestinienne," a-t-il dit.
Parmi les documents que s'est procuré Israël pendant son long mois d'opération dans la Rive occidentale, il y a des demandes de financement pour des activistes incluant Raed Karmi, le chef des Brigades des Martyrs d'Al Aqsa, responsables de dizaines d'attaques contre Israël. Sur le document Arafat écrit, "Allouez 600 $ pour chacun," et signe de son nom.
Condoleezza Rice a dit dimanche que l'administration ne les avait pas encore vu, mais examinerait les documents que Sharon a emmené avec lui à Washington. Elle a ajouté que l'administration prendrait les preuves en considération.
"Le Dossier Arafat " que Sharon apporte avec lui contient des documents saisis dans des raids sur la Rive occidentale quil prouvent que l'Autorité Palestinienne préside à un réseau terroriste qui finance et projette les attaques.Le "New-York Times" a cité un fonctionnaire américain non identifié annoncant que les Etats-Unis pensait qu'Israël devait accepter Arafat comme un partenaire dans pourparlers "peu importe qu'il ait eu un comportement répréhensible."
Mais Condoleezza Rice, sur le programme "Fox News Sunday" a déclaré avant la réunion de Sharon avec Bush mardi, a dit que les Etats-Unis n'avait pas fait une telle affirmation.
"Nous n'allons pas essayer de choisir la direction pour les Palestiniens. Le président Arafat est là ... mais il a des responsabilités qu'il n'a pas assumé et nous allons faire pression sur lui," a-t-elle dit.
"Nous allons inviter les alliés arabes, les Européens et d'autres à faire pression sur Arafat et nous serons très clairs que l'administration palestinienne qui est là maintenant, l'Autorité, n'est pas la sorte d'administration qui peut mener au genre d'État palestinien dont nous avons besoin," Condoleezza Rice a dit. "Il doit se corriger."
Elle a dit que Bush a le projet d'assurer à Sharon que les Etats-Unis feront pression sur l'Autorité Palestinienne pour prendre des mesures significatives pour aller à la table de la paix.
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Les émissaires du Président Moubarak se sont entretenus avec Yasser Arafat, hier à Ramallah
Hanan Shlaïn, Jackie Houggy (Maariv)- traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël..
Le ministre égyptien des A.E. Ahmed Maher et Ossama Elbaz, le conseiller personnel du président Hosni Moubarak, sont venus voir hier Yasser Arafat à Ramallah ; ils lui ont demandé de cesser les attentats en Israël et de modifier lorientation de lAutorité palestinienne. Cest ce que confiaient hier soir des sources palestiniennes.
Maher et Elbaz étaient les premiers hôtes étrangers dArafat, depuis quil nest plus en résidence forcée. La conversation a porté sur les projets diplomatiques qui concernent la région, et notamment la conférence régionale pour la paix.
Au sortir de cette conversation, le ministre égyptien des A.E. a déclaré: La meilleure situation serait que le combattant palestinien satisfasse aux exigences du Droit et de la Morale , et les sources palestiniennes ont précisé quil sagissait de lexigence de cesser les attentats en Israël. Arafat aurait dit à ses hôtes quil est impossible que lAdministration américaine souscrive aux positions du gouvernement israélien.
Dautre part, Arafat devrait avoir très prochainement des contacts avec les dirigeants saoudiens, des discussions ont lieu pour fixer la date et le lieu de ces contacts.
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