- Ce soir, au journal de 20h sur France 2, il va y avoir un dossier complet sur Jenine : Massacre ou pas ?
Les Olipo-Eléments vous invitent à regarder ce journal et ces reportages pour voir si l'impartialité du sujet sera respectée.
N'hésitez pas à écrire ou téléphoner avant et après ce journal au médiateur de France 2 ( mediateurinfo@france2.fr ou 01 56 22 42 42 demandez le Service Etranger) poliment et sans animosité pour demander que toute la lumière soit faite sur cette rumeur de massacre, rumeur non étayée et dénuée de fondement comme le montrent les faits, les témoins et même les palestiniens.
Demandez que France 2 soit enfin un média montrant la réalité de la situation et non un média colportant des rumeurs attisant la haine.
Que France 2 ne soit pas un de ces "incendiaires des esprits" (Bernard Henri-Lévy) mais, au contraire, un "diffuseur de vérité".
Pour vous aider dans votre argumentation, voir ici quelques éléments à donner.
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[Dimanche votons pour CHIRAC mais ce n'est qu'un début, continuons le combat contre l'antisémitisme]
MESSAGE A JACQUES CHIRAC
CONTRE L'ANTISEMITISME
Dépassons le simple OUI à Jacques Chirac comme président et profitons de ce contexte pour nous exprimer et faire passer notre message :
Le jour des élections, conservez le bulletin de vote de Jean Marie Le Pen et inscrivez dessus le message suivant :
" Nous avons fait barrage à l'extrême droite, faites barrage à l'antisémitisme "
Renvoyez le bulletin à l'attention de M. Jacques Chirac,
Président de la République
Palais de l'Elysée
75008 Paris.
Une délégation de responsables communautaires et de personnalités apporterale même message au lendemain des élections à l'Elysée.
Le Comité Juif d'Action, cja@paris.com, www.antisemitisme.info
NB : le courrier adressé à l'Elysée n'a pas besoin d'être timbré.
NB2 : N'oubliez pas de prendre une pince à linge et des gants pour prendre entre vos mains le bulletin de M... de J.M Le Pen.
Ne vous abstenez pas, ne votez pas blanc, ramenons le Pen à moins de 10 %
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Sharon : Je présenterai au Président Bush un plan diplomatique détaillé
Eytan Amit, Shimon Shiffer, Itamar Eichner (Yediot Aharonot) - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
Le Président des Etats-Unis, George Bush, et le prince héritier Abdallah dArabie Saoudite ont convenu la semaine dernière entre eux dun partage du travail dans le cadre dune nouvelle initiative de paix pour le Moyen-Orient : Bush exercera des pressions sur Israël, tandis que les Saoudiens organiseront des pressions du monde arabe sur Yasser Arafat. Cest ce quaffirmait hier dans sa manchette le New York Times .
Le Premier ministre, Ariel Sharon, effectuera une visite à Washington la semaine prochaine, et il entendra des paroles dures et directes du chef de la Maison-Blanche et des membres de son équipe. De son côté, Sharon a lintention de soumettre au président Bush un plan diplomatique détaillé, dun type encore jamais présenté, pour la solution du conflit israélo-arabe . Sharon en a fait état dans une interview spéciale avec Ted Koppel, qui sera diffusée ce soir aux Etats-Unis.
En prévision de son départ pour les Etats-Unis, samedi soir, Sharon sest réuni hier avec le ministre des Affaires étrangères Shimon Pérès, et ils ont discuté du plan du Premier ministre. Au cur de celui-ci : Israël accepte de participer à une conférence régionale sous légide des Etats-Unis. Israël annoncera quil est prêt à discuter de toutes les questions en suspens avec les Palestiniens, sur la base des résolutions 242 et 338 du Conseil de Sécurité. Sharon dira également quil est prêt à discuter des principes du plan de paix saoudien.
Au moment où Sharon sera aux Etats-Unis, Yasser Arafat sera invité à rencontrer les dirigeants arabes, au Caire sans doute ; ceux-ci feront pression sur lui pour quil assouplisse ses positions, et par-dessus tout pour quil crée un climat de paix en agissant énergiquement contre le terrorisme et ceux qui lemploient. Cette semaine, le président Bush doit également recevoir à Washington le roi Abdallah de Jordanie.
Aux dires du New York Times , à linitiative que Bush et le prince Abdallah entendent promouvoir seront également mêlés des Etats européens. Elle débutera sur un cessez-le-feu et sur un retrait israélien total des territoires palestiniens. Par la suite, un rouleau compresseur sera actionné contre Sharon et Arafat, pour quils négocient et parviennent en fin de compte à la création dun Etat palestinien, sur la base des propositions dEhoud Barak à Camp David.
La négociation se déroulera dans le cadre dune conférence internationale de la paix, avec la participation des Etats-Unis, de la Russie, de lONU et de l Union européenne ainsi que de 5 pays arabes : lEgypte, la Jordanie, lArabie Saoudite, la Syrie et le Maroc. Cette question sera abordée aujourdhui à Washington, lors dune réunion du Quatuor qua convoqué le Secrétaire dEtat, Colin Powell : le ministre russe des AE, Igor Ivanov ; le Secrétaire général de lONU, Kofi Annan ; le représentant de l'UE Javier Solana et le président en exercice de celle-ci, Joseph Piqué.
Le porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer, a démenti les assertions concernant un partage du travail entre les Etats-Unis et lArabie Saoudite. Selon lui, le président Bush na nullement lintention de confier à des dirigeants arabes la tâche dexercer des pressions sur Arafat.
En Israël aussi, les milieux gouvernementaux se montrent très sceptiques face à cette nouvelle du N.Y. Times . Ils font valoir quil sagit sans doute dun ballon dessai de milieux du Département dEtat hostiles à Israël. Daprès ce que lon sait à Jérusalem, il est faux que le président Bush aurait lintention de parler durement au Premier ministre Sharon.
Lambassadeur des Etats-Unis en Israël, Dan Kurtzer, a déclaré hier que ça vaudrait la peine pour Sharon que la première étape dArafat, à la sortie de la Mouqataa assiégée, soit une visite dans la propriété du Premier ministre, Havat Shikmim . Kurtzer a fait cette déclaration en recevant à huis clos une délégation de la Coalition de la paix menée par les anciens ministres Yossi Beilin et Yossi Sarid. Il a ajouté que le moyen de traduire dans les faits les idées de paix réside dans la réunion dune conférence de la paix .
(Amir Rappoport : ) Une source haut placée de la Défense estimait hier soir quen labsence de progrès diplomatique dans les deux mois qui viennent, il y aura une reprise des attentats sur léchelle qui prévalait avant lopération Rempart. Il ny aura alors pas dautre solution que de lancer une nouvelle opération denvergure dans les territoires.
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Quel lendemain ?
Oded Granot (Maariv) - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
° Arafat sattend à être couvert de louanges pour avoir survécu au siège israélien , et à renouer avec sa vielle tradition de voyages dans les capitales du monde entier. Mais il faudra bien constater que rien na réellement changé, et que dans ce nouveau chapitre de la guerre israélo-palestinienne -- il ny a ni vainqueurs ni vaincus.
De lourdes tâches attendent Arafat. Le président palestinien doit entreprendre des travaux de restauration importants. Restauration dun leadership écorché. En effet, tant quil était sujet au siège à Ramallah, il était le symbole de la résistance, de la montagne que le vent ne peut déplacer comme il se plait à se définir. Mais lorsque les chars israéliens se seront retirés du Palais de la présidence palestinienne, la critique interne refera surface. Critique dune stratégie dembrasement qui na pas apporté aux Palestiniens les effets escomptés.
La deuxième phase sera de reconstruire lAutorité palestinienne, ses institutions militaires et civiles. Dans la lutte secrète pour lhéritage, Mohamed Dahlan a su, durant ces 19 mois daffrontement, prendre le dessus sur Jibril Rajoub, accusé dernièrement davoir cédé aux Israéliens, et sur Bargouti, détenu aujourdhui en Israël. Au plan politique, Mohamed Rashid, le conseiller financier dArafat, et Saeb Erekat, membre du cabinet de sécurité palestinien ont gagné des points par rapport à Abou Ala ou à Nabil Shaat.
Arafat devra également essayer de restaurer la confiance perdue du président américain.
Arafat ne pourra jamais être à la hauteur de toutes ces taches. Il nen a pas les moyens et nen a dailleurs jamais exprimé le souhait. Arafat na jamais voulu risquer une guerre civile. Dans le meilleur des cas, il parviendra à une entente avec les organisations terroristes pour stopper les attentats à lintérieur de la ligne verte, mais rien de plus. Rien ne présage donc dun changement dorientation dans la confrontation israélo-palestinienne de ces 19 derniers mois, si ce nest peut-être les contacts présumés entre lArabie Saoudite et les Etats-Unis pour faire pression sur Sharon et Arafat.
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Il se sent vainqueur
Rony Shaked (Yediot Aharonot) - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
° Arafat est comme un caméléon. Il sait changer de couleur et sadapter aux situations variables, sortir dun champ de mines. Même sil est plein de bleus et de bosses, en plein milieu des ruines, il est capable de se dresser devant son peuple et de lui dire sans honte : Jai gagné ! .
Aux membres de son peuple, il dira que le tsoumoud - saccrocher avec entêtement au terrain en valait la peine. Il leur dira : Vous pensiez que je suis faible ? Vous vous demandiez où je vous mène ? Eh bien, jétais dans le pétrin avec vous tous, et je nai pas capitulé .
Arafat inscrit une victoire dans son calepin. Il a réussi à ramener le problème palestinien en tête de lagenda mondial des priorités, il a résisté aux pressions américaines et arabes et na pas décrété la suspension du terrorisme et des combats. Il a réussi à entraîner encore une fois les Américains vers une implication dans la région, et il a aussi provoqué lentrée en scène de lONU un pas de plus en direction de linternationalisation rampante du conflit. Et le plus important dans tout ça : il reste le symbole de la Palestine. Pas seulement pour son peuple, mais aux yeux du monde entier.
La campagne victorieuse quil va entamer dans les jours qui viennent sera consacrée principalement à diffamer Israël et à faire passer les Palestiniens pour des victimes. Mais cest encore la partie facile. A son retour, il devra faire des efforts pour fonctionner dans une situation quotidienne dure et épuisante. Pour commencer, il lui faudra restaurer et remettre sur pied les territoires palestiniens et les institutions de lAutorité palestinienne, principalement les organismes de sécurité.
Arafat devra aussi se mesurer aux critiques venues de lintérieur, laccusant de ne pas avoir libéré les assassins du ministre Rehavam Zeevi bien quil ait réussi à ne pas les livrer à Israël. On laccusera davoir vendu les combattants de la liberté aux Américains et à Israël.
Il va aussi être exigé de lui quil honore la traite quil a signée vis-à-vis des Etats-Unis, dagir contre le terrorisme. Le prétexte répété à satiété Comment voulez-vous quil agisse, sans électricité ni téléphone ? - ne jouera plus.
Mais ne nous berçons pas dillusions : un siège de 31 jours na rien changé chez Arafat. Cela na fait que le durcir encore plus. Après un mois où il a été couché en joue par les canons des chars, on a du mal à imaginer quil ordonnera maintenant à ses gens le cessez-le-feu. Le retour des attentats douloureux nest quune question de temps. Avec eux, le retour à la case du 29 mars une nouvelle entrée en force dans les territoires.
- Les assassins du ministre Zeevi sont en prison Arafat est libre
Yediot Aharonot - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
Les 4 assassins du ministre Zeevi ont été transférés dans la prison de Jéricho, en même temps que Fouad Shoubaki et Ahmed Saadat qui nont pas encore été jugés. Les Palestiniens font savoir que ces deux derniers seront remis en liberté ultérieurement. Les détenus sont sous la surveillance de gardiens britanniques et américains.
§ Tsahal sest retiré de Ramallah. De son côté, Arafat prépare un voyage triomphal dans le monde.
§ Sharon : Sil y a de nouveaux des attentats sanglants, nous envisagerons dempêcher son retour dans les territoires.
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Diffusion en France dune chanson inédite de Gainsbourg en faveur dIsraël
Une des radios de la communauté juive française RCJ (94,8Mhz) diffusera demain une composition inédite de Serge Gainsbourg (Le sable et le soldat), écrite par le chanteur en 1967 en pleine guerre des Six-Jours, à la demande du conseiller culturel de lambassade dIsraël en France de lépoque. Lexhumation de ce titre est due à un auditeur de Radio communauté juive, Jean-Gabriel Le Nouvel, familier de Serge Gainsbourg à cette époque. Il y a une quinzaine de jours, M. Le Nouvel a pris contact avec la station communautaire pour linformer de lexistence de cette chanson, qui avait été offerte en son temps à létat dIsraël. Connu sous le double titre de Chanson pour Israël / Le sable ou le soldat, le thème a été écrit en 24h par Serge Gainsbourg, qui avait alors 39 ans. Sur cette chanson de 1 minute 40, en forme de ballade, Gainsbourg chante notamment, accompagné par un orgue : «Oui, je défendrai le sable dIsraël, la terre dIsraël, les enfants dIsraël. Quitte à mourir pour le sable dIsraël, la terre dIsraël, les enfants dIsraël je défendrai contre tout ennemi, le sable et la terre, qui métaient promis quitte à mourir pour le sable dIsraël, les villes dIsraël, le pays dIsraël tous les Goliaths venus des pyramides, reculeront devant létoile de David». Serge Gainsbourg, né Lucien Ginzburg, décédé en 1991, navait jamais publiquement manifesté son soutien à Israël de son vivant. En revanche, il na jamais caché quil avait été contraint de porter létoile jaune sur sa blouse décolier lorsquil était enfant.
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Un Irakien condamné en Jordanie pour tentative denvoi darmes aux Palestiniens
Un Irakien accusé davoir acheminé dIrak en Jordanie des armes destinées aux Palestiniens a été condamné à 15 ans de travaux forcés par une cour jordanienne, qui a néanmoins allégé la peine de moitié, a-t-on appris hier de source judiciaire.
La Cour de sûreté de lÉtat a rendu lundi son verdict dans ce procès ouvert en janvier, a-t-on ajouté de même source.
LIrakien Abbas Meteiri, conducteur dun camion-citerne, avait été arrêté début octobre à Amman par les services des renseignements jordaniens et a ensuite reconnu avoir accepté dacheminer les armes, car «elles étaient destinées à lappui de lintifada».
Selon lacte daccusation, M. Meteiri a avoué avoir rencontré en avril 2001 à Amman un Irakien se nommant Mohammad Tali, qui lui a proposé de transporter 13 kalachnikovs dans le camion-citerne en échange de 600 dinars jordaniens (840 dollars US).
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Des billets de un dollar brûlés, des drapeaux des États-Unis piétinés et des jeunes déguisés en kamikazes : les Irakiens ont célébré à leur manière cette semaine le 65e anniversaire de leur président [ l'ami de Le Pen ; " qui se ressemble, s'assemble"].
Des manifestants ont symboliquement mis le feu à deux billets dun dollar lors dun rassemblement de journalistes irakiens, organisé pour lanniversaire célébré dimanche de Saddam Hussein, en face de la section des intérêts américains à Bagdad.
La scène était retransmise par la télévision de la jeunesse, dirigée par Oudaï Saddam Hussein, le fils aîné du président irakien, et rebaptisée «télévision de lAnniversaire» le temps des festivités qui sachèvent officiellement aujourdhui.
«Ce geste témoigne du refus de la politique américaine à légard de lIrak et du président Saddam en particulier», a commenté un diplomate.
Il se réfère aux menaces de Washington de lancer une opération militaire denvergure contre lIrak pour renverser le régime de Saddam Hussein, accusé de développer des armes de destruction massive.
Les sentiments antiaméricains, du moins ceux exprimés devant la presse, se sont accentués à loccasion de lanniversaire du chef de lÉtat qui, à 65 ans, semble se porter bien et se maintient au pouvoir malgré la guerre du Golfe en 1991 et les onze ans de sanctions internationales qui frappent son pays.
Lundi, des étudiants de la deuxième académie militaire à Bagdad ont piétiné des drapeaux américain, israélien et britannique, dessinés au sol, lors dune cérémonie organisée en présence du ministre de la Défense, le général Sultan Hashem Ahmad.
Dimanche, des milliers dIrakiens qui célébraient lanniversaire de Saddam Hussein ont piétiné dans le centre de Bagdad les drapeaux des États-Unis, de Grande-Bretagne et dIsraël, les trois pays «ennemis» de lIrak.
Cérémonie de piétinement de portraits
«À bas lAmérique», «À bas le président américain, le sionisme et la Grande-Bretagne», criait la foule qui, saignée à blanc par le maintien de lembargo de lOnu, exprime de la sorte dans des manifestations officielles sa «colère» contre les États-Unis et leurs alliés britannique et israélien.
Le même «sentiment» a été exprimé au plus haut niveau de la hiérarchie politique à Bagdad : le vice-président Taha Yassine Ramadan a piétiné lundi, lors dune cérémonie officielle et en présence de représentants de la presse internationale, invités en grand nombre pour lanniversaire, des portraits de personnalités américaines et britanniques imprimés sur un tapis.
Ces portraits sont ceux du président américain George W. Bush, de lex-président George Bush, de lex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher, de lex-secrétaire dÉtat Madeleine Albright.
Depuis dix ans, les visiteurs de lhôtel Rachid à Bagdad sont invités à piétiner le portrait en mosaïque de George Bush père qui porte la mention «criminel de guerre», imprimé à lentrée de létablissement, le plus grand de Bagdad.
Outre cette animosité envers les États-Unis et leurs alliés, lanniversaire de Saddam Hussein a été aussi loccasion pour de jeunes Irakiens de se déguiser dans la rue en kamikazes, à linstar des auteurs des attentats-suicide anti-israéliens dans les territoires palestiniens.
Des jeunes, en linceul blanc ou vêtus de noir, ont fait leur apparition parmi la foule à Bagdad comme dans dautres villes. Arborant des portraits de Saddam Hussein, dautres jeunes portaient un bandeau sur la tête avec linscription «Il ny a de Dieu que Dieu, et Mohammed est le messager de Dieu», sidentifiant ainsi aux militants intégristes palestiniens.
Ces manifestations sont accompagnées de slogans imprimés sur de multiples banderoles déployées dans les rues de Bagdad et dont certains énoncent en langue anglaise : «Saddam, Our Choice» (Saddam cest notre choix) ou «Saddam, Our Unweavering Hope» (Saddam, notre espoir indéfectible).
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Bush na pas encore décidé sil va frapper lIrak
Le président américain George W. Bush na pas encore pris de décision sur une éventuelle action militaire contre lIrak, a déclaré mardi lambassadeur des États-Unis à Moscou Alexander Vershbow.
M. Bush «na pris aucune décision dattaquer lIrak et aucune proposition en ce sens na été mise sur son bureau», a dit le diplomate lors dune conférence de presse.
Le quotidien New York Times a affirmé pour sa part dimanche dernier que lAdministration envisageait de lancer au début 2003 une offensive aérienne et terrestre majeure contre lIrak. Selon le journal, Washington aurait développé ce projet, prévoyant de déployer jusquà 250 000 soldats, après avoir estimé quun coup dÉtat avait peu de chances de réussir en Irak, tout comme une opération de forces locales opposées à Saddam Hussein.
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La Syrie retire un projet dur de résolution, à l'ONU sur Djénine
Par Shlomo Shamir, Correspondant d'Ha'aretz
On a attendu des heures avant que le Secrétaire général Kofi Annan licencie la mission d'enquête de l'ONU sur l'offensive de Tsahal dans le camp de Djénine, la Syrie, sous la pression américaine, a retiré un projet dur de résolution qui demandait à Annan d'envoyer l'équipe et exigeait la coopération d'Israël.
Les nations arabes avaient appelé à un vote au début de jeudi sur le projet Syro-tunisien. Mais les Syriens et des Tunisiens l'ont soudainement retiré, se rendant apparemment compte qu'ils n'avaient pas le minimum de neuf "oui" dans les votes. La proposition pourrait être réintroduite plus tard, ont dit les fonctionnaires.
Les Etats-Unis, en attendant, ont formulé un projet alternatif qui emmettrait du conseil un rapport regretantt la décision d'Israël "de ne pas coopérer" avec l'équipe et un soutien de la décision d'Annan de la licencier. On demanderait à Annan de tenir le conseil au courant quand des informations précises sur les événements récents à Djénine seraient disponibles
Un projet irlandais rival emploierait la langue diplomatique plus accentué pour "déplorer" que l'action d'Israël - soit sans regrets.
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Lettre ouverte à M. Jean-Marie Colombani, directeur de la rédaction du Monde
Dans Le Monde en date du mercredi 1er mai, est publié en page 18 le dessin dun quotidien kenyan, traduit par lhebdomadaire Courrier International pour Le Monde. Le dessin est partagé en deux vignettes, dans chacune delle un personnage se tient les mains pour pleurer devant un décor de ruines et de décombres. Vignette de gauche : " Varsovie 1943 ", vignette de droite : " Jenine aujourdhui ". Commentaire explicite dans un coin du dessin : " lhistoire a une curieuse façon de se répéter " ! ! !

(LA SUITE DE LA LETTRE)
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