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Vendredi 19 Avril 2002 - 7 Lyar 5762
- Djénine: ...Une question nous vient à tous à l'esprit:
Comment peut-on parler de "camp de réfugiés palestiniens" dans une zone palestinienne autonome depuis six ans et lorsque l'on sait les milliards que l'Europe a donné à l'autorité palestinienne pour développer ces zones?...Merci à Michael Abramowicz
- La présence juive à Hébron abritée par des maisons en dur
Israël a donné son feu vert définitif à la construction de logements permanents pour les habitants juifs installés dans des mobile homes au centre de Hébron, un des points les plus litigieux du territoire palestinien, ont annoncé jeudi des responsables du ministère de la Défense.
Les responsables palestiniens de la cité des Patriarches n'ont pas dans un premier temps commenté cette information. Des Palestiniens s'opposant à la construction en dur avaient été déboutés par la Cour suprême d'Israël.
L'armée israélienne contrôle 20% du centre-ville, protégeant 450 juifs qui vivent au milieu de 130.000 Palestiniens.
Hébron est sainte tant pour les juifs que pour les musulmans, considérée comme abritant la tombe des patriarches de la Bible, et a été le théâtre de nombre d'affrontements sanglants.
L'épisode le plus tragique remonte au pogrom de 1929 qui vit les arabes massacrer 70 habitants juifs de Hebron afin de tenter d'y effacer toute trace de présence juive.
Selon Noam Arnon, dirigeant des habitants, 18 maisons vont être construites dans le quartier de Tel Romeida, un des quartiers juives de la ville où les premiers israéliens se sont installés en 1987.
"Il n'y a pas de meilleur moment pour dire aujourd'hui au terrorisme arabe "vous ne nous vaincrez pas". Ils finiront peut-être par comprendre qu'ils doivent faire avec notre existence, et alors peut-être la terreur arrêtera", s'est réjoui Noam Arnon sur les ondes de Kol Israël.
Cette décision avait été prise l'année dernière, mais n'avait pas été rendue publique jusqu'à cette semaine.La ministre adjointe à la Défense, Dalia Rabin-Pelossof, a précisé que la décision datait d'il y a huit mois.
Selon le ministère de la Défense, qui a le dernier mot en matière de construction dans les implantations, la décision de construire en dur pour remplacer les caravanes a été prise "uniquement pour raisons de sécurité", afin de pouvoir mieux protéger les habitants. Des juifs s'établirent à Hébron l'année d'après la conquête, lors de la guerre des Six jours en 1967 qui s'était terminée par la victoire militaire d'Israël attaqué de toute part, par tous des pays arabes agressifs qui entendaient bien jetter les juifs à la mer.
- Il n'y a eu aucun massacre à Djénine
Editorial de de Ha'aretz
L'affirmation qu'il y a eu "un massacre" dans le camp de réfugiés de Djénine a été reprise par beaucoup de media dans le monde entier, des groupes de Droits de l'Homme et même parmi beaucoup de gouvernements. Cette affirmation, faite à l'origine pendant la plus haut des combat dans le camp de réfugiés, se répercute énormément, entamant sérieusement la campagne d'Israël qui veut justifié sa politique d'autodéfense contre la terrorisme et la légitimité des moyens qu'il emploie dans cette campagne.
En Israël, aussi, des soupçons ont été levés sur la véracité des affirmations palestiniennes. Beaucoup ont craint que Djénine soit ajouté à la liste noire des massacres qui ont choqué le monde. Tsahal a contribué à ces craintes quand il a publié une évaluation préliminaire de centaines de mort dans le camp (le nombre exact est toujours inconnu) et en bloquant l'entrée des journalistes dans le camp pour rapporter ce qui était arrivé à l'intérieur. C'était une invitation à une autre accusation, aussi largement diffusé, d'une opération de camouflage présumée.
Dans les jours récents, des journalistes - incluant des journalistes d'Ha'aretz - ont visité le camp, réunissant leurs propres impressions immédiates et le témoignage des témoins oculaires des opérations de Tsahal. Amira Hass journaliste de Ha'aretz a passé plusieurs jours dans le camp et son rapport est publié dans les pages d'aujourd'hui du journal. Il y a la preuve de combat intense, mais, avec les précautions de mise, il peut déjà être dit ce qui n'est pas arrivé dans le camp de réfugiés de Djénine. Il n'y a eu aucun massacre. On n'a donné aucun ordre d'en haut, une initiative locale n'a pas été exécutée non plus, qui aurait délibérément tuer systématiquement des gens désarmés.
En Israël de 2002, il n'y a pratiquement aucune façon de dissimuler des atrocités. Le témoignage des commandants et des combattants à Djénine, beaucoup sont des civils appelés comme réservistes pour participer l'opération, aussi bien que le témoignage de ceux qui ont observé les événements par des moyens divers, réfute les affirmations d'un massacre. Le combat a été intense, comme on peut s'y attendre dans des agglomérations et particulièrement dans le contexte des succès israéliens rapides dans d'autres secteurs, en particulier dans la casbah de Naplouse . Les Palestiniens armés ont tiré, ont fait sauter et miner des maisons et des ruelles. Les soldats, devaient progresser avec difficulté, les bulldozers ont été employés et ils ont subi des pertes élevées - 23 soldats ont été tués. Dans de telles circonstances, les civils sont aussi atteints. C'est un fait épouvantable, triste, résultant de la nature du combat et dans quelques cas spécifiques il doit y avoir un enquète pour déterminer si, tout ce qui est nécessaire, a été fait pour empêcher des accidents de civils. Mais la qualification du combat de Djénine "de massacre" est une erreur de la part des naïfs et une calomnie par les autres.
Les propagandistes palestiniens ont fait une utilisation perverse de rumeurs qui, en partie, ont été inventées à l'extérieur de Djénine . Les meneurs de ces propagandistes sont les fonctionnaires de l'Autorité Palestinienne qui ont publié des accusations sans fondement "d'exécutions sommaires", jetants de l'huile sur le feu de la haine contre Israël. L'empressement des éléments internationaux, y compris les dirigeants de l'Union européenne, à accepter la version palestinienne sans aucun doute, est le témoignage de leur vision, de la situation fragile d'Israël et de l'image négative d'Ariel Sharon.
- Monsieur le Président de lEtat dIsraël,
En ce 54ème anniversaire de lEtat dIsraël, veuillez recevoir cette modeste marque dadmiration et de solidarité.
Le document ci-joint définit en dix points ce quest un ami dIsraël.
Rédigé à Bruxelles, il y a moins dun mois, ce texte a été envoyé à un petit groupe damis dIsraël. Aujourdhui, plus dun million de personnes de par le monde lont co-signé et traduit en plusieurs langues.
Nous, amis dIsraël, ne désirons pas uniquement manifester notre soutien au peuple dIsraël en ces heures cruelles. Nous voulons faire savoir notre engagement, et celui de centaines de milliers de personnes, dans la lutte contre la désinformation et les abus politiques dont lEtat dIsraël, son peuple, son armée, sont injustement les victimes.
Nous voulons que le peuple dIsraël sache quil nest pas seul et que nous luttons avec lui.
Cest donc avec un immense respect et une profonde émotion que nous vous offrons ces « dix points » et ces signatures et vous souhaitons un chaleureux : Hag Sameach !
Bruxelles, le 17 avril 2002
Pour les signataires, Taskforce-Belgium