Mardi 5 février 2002 - 23 Shevat 5762

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D'autres "adresses" pour le contre-désinformateur

Mardi 5 février 2002 - 23 Shevat 5762

Hubert Védrine soigne sa clientèle

Le journal Le Monde a révélé dans son édition datée du samedi 2 février 2002 que le Quai d'Orsay avait versé des subventions au Monde Diplomatique ainsi qu'à l'association ATTAC.
Il sera donc inutile de se demander pourquoi le Monde Diplo et ATTAC soutiendront le candidat qu'Hubert Védrine leur recommandera.
La foule palestinienne tue trois prévenus palestiniens à Djénine

La foule palestinienne à Djénine a fait irruption dans un tribunal et a tué au moins deux Palestiniens qui venaient juste d'être reconnus coupables d'avoir tuer un officier des forces de sécurité il y a quatre jours, a annondé Kol Israël

Les rapports ne confirment pas si un troisième prévenu est blessé d'une façon critique ou mort.

Environ 500 Palestiniens "en colère" ont traîné les corps à travers les rues, tirant des décharges en l'air.

Le juge venait de condamner deux des prévenus à la mort et un troisième à 15 ans de prison.

Les prévenus ont dit au juge qu'ils avaient tué l'officier des Force de Sécurité Préventif, Osama Kamal, parce qu'il avait tué des Palestiniens soupçonnés de collaboration avec Israël dans la première intifada.

Les prévenus ont été tués dans la salle de bains du tribunal où la police les avait cachés lorsque la foule a chargé le bâtiment, a dit un fonctionnaire de sécurité, qui a parlé sous couvert d'anonymat de crainte de châtiment.
Des hommes armés ont réussi à gagner la salle d'eau pour cribler de balles les trois hommes avant de sortir les corps et de les traîner dans les rues en tirant en l'air.

La plupart des assaillants appartenaient aux services de sécurité palestiniens ou au Fatah de Yasser Arafat, principale composante de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine), d'après des témoins. Cette tuerie en plein tribunal et malgré une forte présence policière met en relief la faiblesse du système judiciaire et policier palestinien et la déstabilisation de la société palestinienne après 16 mois de soulèvement contre Israël.

L'affaire a commencé peu après le début de la première intifada, lorsqu'Oussama Kmeil, du Fatah, et son commando ont exécuté entre 1988 et 1990 un total de six membres du clan Kmeil, soupçonnés de collaboration avec Israël. Oussama Kmeil a rejoint les services de sécurité préventive après la création de l'Autorité palestinienne en 1994.

Il est tombé dans un piège et a été tué la semaine dernière dans une décharge près de la ville de Kabatiye, où il habitait, non loin de Djénine.

Trois membres de son clan âgés de 18, 21 et 38 ans ont été reconnus coupables mardi par un tribunal militaire. Il sont expliqué à la cour avoir pensé que le chaos actuel leur permettrait de s'en tirer sans être condamnés. Le plus jeune s'est vu infliger 15 ans de travaux forcés, les deux autres la peine capitale. Les tireurs ont alors fait irruption, exigeant l'exécution immédiate de la sentence.
La Jordanie dévoile des tentatives terroristes iraniennes

La Jordanie a dévoilé le plan iranien de commettre des actes terroristes depuis le territoire jordanien, selon "Al-Shark al-Awsat", un quotidien arabe basé à Londres.

Le Hamas et les membres du Jihad Islamique qui ont été formés en Iran et dans les camps du Hezbollah au Liban ont été impliqués dans sept tentatives de tirer des missiles et des obus de mortier contre Israël depuis la Jordanie, a annoncé le journal .

Le roi Abdullah II de Jordanie a dit qu'il a discuté de la question avec le Président iranien Muhammad Khatami, qui a répondu que "c'étaient des factions extrémistes qui étaient responsables".

Le roi de la Jordanie n'a pas accepté les explications et a soulevé la question lors de ses entretiens aux Etats-Unis
Rencontre entre Colin Powell et le président du Parlement palestinien

Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a rencontré lundi à Washington le président du Conseil législatif (Parlement) palestinien Ahmad Qoreï et lui a renouvelé la demande des Etats-Unis que Yasser Arafat lutte concrètement contre le terrorisme.

Les deux hommes ont eu un entretien de 45 minutes au cours duquel "le secrétaire d'Etat a souligné ce qu'il a dit publiquement, comme directement: il n'y a aucun doute que le président Arafat et l'Autorité palestinienne ont la responsabilité, maintenant, d'agir de manière forte, résolue et irréversible pour faire cesser la violence et la terreur", a déclaré un porte-parole du département d'Etat.

"Nous pensons qu'ils doivent se concentrer sur cet objectif critique et l'Autorité palestinienne, comme le président Arafat, savent ce qui doit être fait", a-t-il ajouté. "Ils doivent agir maintenant", a encore noté le porte-parole.

M. Qoreï a noté qu'ils avaient "parlé d'à peu près tout: ce qui se passe maintenant, l'avenir, et comment triompher de tous les problèmes, les obstacles qui se dressent sur la voie des négociations", a-t-il dit.

Cet entretien s'est tenu trois jours avant une rencontre à Washington, jeudi, entre le président américain George W. Bush et le Premier ministre israélien Ariel Sharon.

Le président Bush a de son côté ignoré les déclarations apaisantes faites par Yasser Arafat dans un article publié dimanche par le New York Times en demandant au chef de l'Autorité palestinienne des actes concrets contre le terrorisme.

Interrogé sur les réactions de M. Bush à cette tribune libre, le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, a déclaré: "Cela ne change rien pour le président. Il continue à penser que le président Arafat doit faire davantage et agir concrètement, durablement, significativement et efficacement pour stopper le terrorisme et les groupes terroristes au Proche-Orient".

Le porte-parole du département d'Etat s'est de son côté refusé à indiquer si MM. Powell et Qoreï avaient parlé du plan de paix discuté entre le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Peres et Ahmad Qoreï.

L'idée centrale du projet, tel que présenté par ce dernier, serait de commencer les négociations par une reconnaissance des frontières d'un l'Etat palestinien, et donc d'Israël, qui seraient celles du 4 juin 1967, avant la conquête de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.

M. Sharon s'est déjà opposé à ce plan, mais les Etats-Unis n'ont pas encore pris position.
Le site "Chrétiens et Juifs pour un enseignement de l’Estime – CJE est contraint d'hiberner, voire de disparaître
L'Iran a envoyé des "gardes révolutionnaires" au sud du Liban
Ha'aretz

L'Iran a placé des membres de sa Garde Révolutionnaire au sud le Liban et a fourni au Hezbollah de 10.000 fusées a dit à New York lundi., le Ministre des Affaires Etrangères Shimon Peres

L'Iran a transformé le Liban en un baril de poudre, "a dit Peres, dont les commentaires étaienr relayés mardi par Kol Israël." Il y a des membres de la Garde Révolutionnaire au sud le Liban en violation de loi internationale. "

Peres a dit que les fusées fournies par l'Iran au Hezbollah avaient des rayons d'action d'entre 20 et 70 kms et constitue une menace pour les centres de population d'Israël.
Le Ministre des transports Ephraim Sneh a dit mardi que le but de l'Iran était de "rayer Israël de la carte."

Le régime présent à Téhéran, a-t-il dit à Kol Israël, croit que "d'un point de vue religieux, Israël n'a aucun droit d'exister. L'armée, les fusées au sud Liban sont les signes de ce dessein. C'est l'idéologie du régime et sa stratégie."

Sneh a ajouté qu'Israël n'avait "aucune intention d'attaquer l'Iran."

Ces derniers commentaires font partie de la rhétorique qui s'intensifie entre Jérusalem et Téhéran. L'Iran a déconseillé à Israël lundi d'envisager l'attaque de sa centrale nucléaire, disant que la République islamique exercerait des représailles de façons "inimaginables" contre l'état Juif.

"Si Israël effectue une action militaire contre l'Iran, il fera face à une réponse qui sera inimaginable par n'importe quel politicien israélien," a dit l'Amiral, Ministre de la Défense Nationale Ali Shamkhani à la télévision Al-Jazeera en arabe. Il a dit qu'il ne se référait pas à une réponse nucléaire.

L'amiral répondait à une question sur ce que serait la réaction de l'Iran à une attaque israélienne possible sur une centrale nucléaire iranienne en construction par des experts russes près du port de Golfe de Bushehr.

Les médias iraniens avertissent souvent sur une possible attaque israélienne contre la centrale nucléaire de Bushehr semblable à l'attaque aérienne d'Israël sur un réacteur nucléaire irakien en 1981.

"L'Iran n'est pas un petit pays comme l'Irak. L'Iran a une artillerie puissante, des défenses aériennes habiles, une armée disciplinée," a annoncé Shamkhani cité par Al-Jazeera.

Selon Shamkhani, Israël ne peut pas effectuer une attaque contre la centrale nucléaire de Bushehr et l'Iran ne le craint pas. Shamkhani a noté qu'il ne considère pas même la possibilité d'Israël bombardant le réacteur nucléaire.

Shamkhani est censé être proche du leader spirituel de l'Iran Ali Hamani, qui nomme tous les ministres importants dans le gouvernement iranien.

L'avertissement est venu après la pression américaine sur l'Iran pour interrompre ses efforts présumés pour développer des armes de destruction massive.

Le Président George américain W. Bush a, la semaine dernière, a publié une série d'avertissements à l'Iran, l'Irak et la Corée du Nord, les accusant d'être "un axe du mal."
Le gouvernement iranien a mis en garde lundi les Etats-Unis contre toute attaque contre l'Iran, estimant que ce serait "une grande erreur irréparable".

"J'espère seulement que les Américains ne commettront pas une telle grande erreur irréparable", a déclaré Hamid-Reza Assefi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, interrogé lors d'un point de presse sur une éventuelle "attaque" américaine contre l'Iran.

Il a également "rejeté vigoureusement" les accusations de dirigeants américains, notamment le président George W. Bush, qui avait désigné l'Iran, l'Irak et la Corée du nord comme "un axe du mal", en les accusant "d'exporter le terrorisme" et de vouloir se doter d'armes de destructions massive.

"Il serait souhaitable que les dirigeants américains s'expriment sur la base de faits réels, et non de leur imagination, et qu'ils fournissent des preuves à l'appui", a souligné M. Assefi. "Nous démentons toute information sur la présence en Iran de membres d'Al-Qaïda (l'organisation d'Oussama ben Laden, principal suspect des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis)", a ajouté M. Assefi, en réponse à une accusation, dimanche, du secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld dimanche. "Pour ce qui nous concerne, nos frontières sont fermées, et nous réprimerons toute entrée illégale", a déclaré M. Assefi.

Evoquant la question des armes de destructions massives, M. Assefi a déclaré: "Si vous parlez de centrale de Bouchher (sud, construite en coopération avec la Russie), celle-ci est supervisée, contrôlée et visitée par l'Agence internationale de l'énergie atomique, et l'Iran est signataire de toutes les conventions internationales en la matière". "Les récentes accusations américaines contre l'Iran sont inspirées et dictées par le régime sioniste, et cela montre une fois de plus que les Américains ne sont pas sincères dans leur soi-disant désir de rapprochement avec l'Iran", a-t-il également déclaré.
Des avions américains bombardent le nord de l'Irak en représailles à des tirs antiaériens

Des avions américains et britanniques patrouillant dans une zone d'exclusion aérienne au-dessus du nord de l'Irak ont bombardé des systèmes de défense antiaérienne irakiennes lundi en représailles à des tirs visant leurs avions, a déclaré un responsable américain. Les autorités irakiennes ont annoncé que autre personnes avaient été tuées au cours de l'opération.

C'est la première fois que l'aviation américano-britannique bombarde le nord de l'Irak depuis les attentats du 11 septembre, a assuré le capitaine Brian Cullin, un porte-parole du commandement euro-américain à Stuttgart, en Allemagne.

Les bombes ont été larguées après qu'une patrouille aérienne de routine a été prise pour cible par les forces irakiennes au nord-est de Mosoul, précise le commandement dans un communiqué écrit.

L'agence irakienne officielle a annoncé que quatre personnes avaient été tuées par le bombardement à Mosoul.

Les avions américains et britanniques stationnés dans le sud-est de la Turquie patrouillent au dessus de l'Irak depuis 1991. La France, qui participait au départ à cette mission, s'en est retirée en 1996. Washington et Londres affirment que cette surveillance vise à protéger la population kurde vivant dans la région du président Saddam Hussein.

Cette attaque intervient alors que le débat fait rage sur la possible extension de la guerre contre le terrorisme menée par les Etats-Unis à l'Irak.

La Russie, l'Union Européenne et les nations arabes, et même l'OTAN, ont tous très clairement dit qu'ils ne soutiendraient pas forcément des attaques militaires contre l'Irak.

L'Amérique doit identifier «des dangers réels plutôt qu'imaginaires,» a déclaré lundi le Premier ministre russe après avoir rencontre le président George Bush.

Le vice-ministre des Affaires étrangères allemand, Ludger Volmer, a quant à lui noté que «les Etats Unis ont de vieux comptes à régler avec l'Irak», et estimé que «l'argument terroriste ne peut être utilisé pour légitimé de vieilles inimitiés».

Les responsables américains ont en retour tout aussi clairement fait comprendre à leurs alliés qu'ils étaient prêts à agir seuls. D'après eux, l'Irak, pointé du doigt avec l'Iran et la Corée du Nord comme formant ce que le président américain a qualifié d»'axe du mal», représente une menace si dangereuse qu'une action préventive peut se révéler nécessaire.

«Si le monde, ou quiconque, ne montre pas quel danger ils représentent pour leur propre peuple et pour leurs voisins, ils agiront librement,» a déclaré le ministre américain de la Défense dans une interview dimanche sur la chaîne de télévision PBS. «Ils pourraient envahir à nouveau le Koweït, c'est sûr. Ils pourraient même envahir l'Arabie saoudite, peut-être.»

Certaines personnes de l'entourage du président américain ont toutefois assuré que George Bush avait fait ses déclarations pour poser les grandes lignes du débat auquel sont confrontés les alliés.

«Ce que le président a fait, s'est d'identifier un problème,» a déclaré le sous-secrétaire à la Défense Paul Wolfowitz. «Nous sommes loin d'avoir pris des décisions sur ce qu'il faut faire»

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