la liste des infos au jour le jour
Mercredi 19 décembre 2001 - 4 Tevet 5762
- Lautre discours dArafat
Roni Shaked, Itamar Eichner (Yedioth Aharonoth) - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
Un Shahid (martyr) sur la terre sainte équivaut à 70 martyrs partout ailleurs a déclaré hier soir à Ramallah le président de lAP, citant un passage de la loi orale du Coran. Arafat a prononcé son discours devant des centaines de représentants et dorganisations palestiniennes de JérusalemEst. Lessentiel de son discours a porté sur Jérusalem. Notre prochaine rencontre se fera à Jérusalem. Ici même, sur cette terre sainte, terre natale de Jésus et terre sacrée pour Mahomet, laissez-moi vous dire que nous sommes en train de vivre un moment historique dont vous êtes les principaux acteurs. Vous êtes les représentants fidèles du Christianisme et de lIslam dans le monde entier.
A présent le martyr Mohamed Doura ainsi que les autres martyrs se joignent à moi pour leur dire (aux Juifs) : Nous sommes un peuple de braves
- Le chef détat-major général, Shaoul Mofaz, nécarte pas la possibilité que les Etats-Unis ne lancent des attaques au Liban et en Syrie, dans le cadre de la guerre globale contre le terrorisme.
Dans une interview accordée à Galei Tsahal (la radio de larmée israélienne), Mofaz a déclaré hier que cette éventualité existe, et quil faut quIsraël y soit préparé.
De son côté, lancien commandant de lArmée de lAir, le général (rés.) Eytan Ben-Eliyahou, estime quen cas de confrontation régionale entre Israël et la Syrie, une coalition internationale devrait se ranger derrière Israël .
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En prenant la parole lors du colloque dHerzliyah, Mofaz a fait valoir que Tsahal sabstient douvrir un second front dans le Nord, bien que le Hezbollah campe sur la frontière israélo-libanaise. Si un tel front souvrait, et quil y aurait besoin dune dissuasion, la démarche pertinente consistera à frapper le propriétaire la Syrie .
Traitant de laffrontement avec les Palestiniens, Mofaz a dit que dans lentourage dArafat, il y a des gens qui appellent à un changement dorientation et à un tournant ; mais ils nont pas le courage de sopposer à lui et de prendre la décision stratégique dabandonner le terrorisme, pour préférer la négociation . Selon Mofaz, les populations palestiniennes voient que leurs dirigeants les dirigent vers limpasse, sans la moindre lueur despoir .
Le chef détat-major général a ajouté que les Palestiniens pensaient que leffusion de sang leur procurera des bénéfices politiques. Laffrontement se produit au niveau de la conscience, les Palestiniens considèrent la poursuite de la lutte comme une fin en soi . Depuis le 11 septembre, le comportement palestinien sest adapté à la situation internationale. La tactique choisie est celle de la marche au bord du précipice : on se joint à la réprobation mondiale de Ben Laden, tout en poursuivant la violence et en sefforçant de démontrer au monde quil y a 2 sortes de terrorisme le leur qui est légitime, et celui de Ben Laden, répréhensible. Pour Mofaz, il ny pas de distinction possible entre le bon et le mauvais terrorisme.
Mofaz a ajouté que laffrontement actuel est décisif et historique ; dans une perspective prévisible, les Palestiniens ne renonceront pas à leurs objectifs. La capacité de résistance du grand public joue un rôle capital, parce que nous nous battons pour notre maison. Cest pour cela que nous devons être fermes et déterminés .
- IMPORTANT COLLOQUE A HERZLIYAH SUR LA SECURITE DISRAËL - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
- Binyamin Netanyahou : Il faut vacciner la population en priorité contre une éventuelle attaque chimique irakienne
Yoav Limor, Eytan Rabin envoyés spéciaux au colloque dHerzliyah (Maariv).
Lancien Premier ministre Binyamin Netanyahou a répété hier son appel à la destruction de lAutorité palestinienne. Pour sa part, son successeur Ehoud Barak a déclaré que Yasser Arafat nest pas un partenaire, et ne le sera sans doute plus .
° Les deux hommes, qui ont parlé lun après lautre lors du colloque dHerzliyah sur la sécurité dIsraël, ont traité de laffrontement israélo-palestinien. Netanyahou a dit quIsraël doit tirer profit de la conjoncture internationale créée par les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis. Il estime que ces derniers attaqueront prochainement lIrak, parce que la combinaison dun régime au passé terroriste et de larme atomique nest plus tolérable dans le monde actuel . LIran nest pas moins dangereux que lIrak, et plus peut-être, parce quil organise des réseaux terroristes et répand sa parole chez les chiites et les sunnites à la fois. Les Etats-Unis traiteront du problème iranien, parce quil est impossible de résoudre la question du terrorisme et des armes non-conventionnelles uniquement en Irak .
Netanyahou a dit encore : Israël doit placer en tête de ses priorités la protection civile, de manière à ce que les Israéliens soient vaccinés et préparés à toute réaction de lIrak, face à une attaque américaine peu lointaine .
Ehoud Barak : Les Etats-Unis ne pourront pas éviter dattaquer lIrak
Yoav Limor, Eytan Rabin (Maariv).
Lex-Premier ministre Ehoud Barak a déclaré que la séparation unilatérale (entre Israël et les Palestiniens ) est la seule solution, sans quoi Israël deviendra comme Belfast ou la Bosnie . Il a fait valoir que la séparation est un impératif existentiel et quil faudrait y parvenir par voie daccord ; là où le bât blesse, cest quil ny a pas dinterlocuteur . Il a ajouté quArafat nest pas un partenaire pour les choix difficiles, et quil ne le sera vraisemblablement plus.
Barak a ajouté quà son avis également, les Etats-Unis ne pourront pas éviter dattaquer lIrak. Selon lui, ils agiront dabord en Somalie, au Soudan et au Yémen, où se trouvent des camps dentraînement dAl Qaïda, après quoi ils pourraient agir aussi contre la Syrie et le Hezbollah. Létape suivante sera une attaque contre lIrak, parce quil est impossible de garantir un nouvel ordre mondial stable, si Saddam Hussein reste au pouvoir . Cependant, Barak estime que les Etats-Unis vont tout dabord tenter dimposer à lIrak un système de sanctions amélioré.
- L'Autorité palestinienne a annoncé, mercredi, avoir procédé à l'arrestation de 15 membres de ses propres forces de sécurité.
C'est la première fois depuis le début de la nouvelle Intifada, il y a près de 16 mois, que les responsables palestiniens procèdent à l'interpellation de policiers soupçonnés d'avoir participé à des attaques contre Israël.
Le chef des forces armées israéliennes, le général Shaul Mofaz, avait déclaré mardi que sur les 242 personnes tuées côté israélien depuis septembre 2000, au moins 80 l'avaient été par des membres des forces de sécurité palestiniennes.
La police palestinienne a par ailleurs fermé mardi soir six bureaux de l'organisation islamiste du Hamas dans la Bande de Gaza.
De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangère Shimon Peres a annoncé mercredi que Israël était prêt à retirer ses troupes des zones où l'Autorité palestinienne prend des mesures fermes contre les activistes soupçonnés de mener des actions contre Israël.
Shimon Peres a précisé qu'Israël avait suggéré à l'Autorité palestinienne de commencer à Naplouse, la plus grande ville de la rive occidentale, ou non loin à Djénine, deux fiefs des mouvements islamistes du Hamas et du Djihad islamique. Si les forces de sécurité palestiniennes agissent, «nous retirerons immédiatement nos forces», a-t-il déclaré devant la presse.
Par ailleurs, des responsables des services de sécurité israélien et palestinien devaient se rencontrer mercredi dans la journée, selon le chef de la sécurité palestinienne e la rive occidentale, Jibril Rajoub. Les responsables israéliens n'ont pas fait de commentaires dans l'immédiat.
La veille, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell avait demandé lors d'entretiens téléphoniques avec Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Ariel Sharon, une reprise des réunions de sécurité.
Il s'agirait du premier contact direct depuis que le gouvernement israélien a décidé la semaine dernière de couper tout lien avec Yasser Arafat accusé d'être directement responsables des attentats contre l'Etat hébreu. Depuis, Yasser Arafat a appelé à la fin des attaques contre Israël, y compris la fin des attentats-suicide, qu'il a qualifiés pour la première fois d»'activité terroriste».
AP
- Israël propose de desserrer l'étau autour de Naplouse
Par Dan Williams (Reuters) - Israël a proposé à l'Autorité palestinienne de réduire sa présence militaire autour de Naplouse, à charge pour Yasser Arafat d'apporter la preuve qu'il peut en assurer le contrôle, selon un représentant israélien.
L'annonce de cette proposition a été fraîchement accueillie par un conseiller du président palestinien, déclaré politiquement "hors jeu" par Ariel Sharon après les récents attentats suicide.
Elle intervient alors que les Etats-Unis ont accentué leurs pressions sur Arafat pour que son appel à un arrêt des attaques armées contre les Israéliens soit suivi d'effet.
"Les Palestiniens se plaignent en permanence que nous les empêchons de passer à l'action" a précisé cette source israélienne qui s'exprimait sous couvert d'anonymat.
"Pour qu'ils ne puissent plus s'abriter derrière ce type d'excuses, nous leur disons : Prenez le contrôle d'une zone donnée. Nous nous en retirerons et nous y cesserons toute opération", a indiqué cette source après l'annonce de cette proposition à la radio israélienne.
"A Naplouse, ce ne sont pas les militants du Hamas qui manquent, ni les candidats aux attentats suicide sans parler des ateliers de fabrication de bombes artisanales".
L'armée israélienne avait renforcé son blocus de plusieurs villes palestiniennes à la suite de la récente vague d'attentats suicide en Israël.
Les dirigeants palestiniens ont souligné que les restrictions imposées par les Israéliens sur les déplacements compliquent leurs propres opérations de maintien de l'ordre.
Ahmed Abed-Rahman, l'un des conseillers d'Arafat, a toutefois estimé que la proposition d'Israël n'allait pas assez loin.
"La question n'est pas celle de la levée du siège de telle ou telle zone pour permettre le déroulement d'une opération de maintien de l'ordre. Ce que nous voulons, c'est un retrait complet des troupes israéliennes de tous les territoires palestiniens et la fin du blocus", a-t-il déclaré à Reuters.
Soumis à une intense pression internationale, Arafat a mis hors la loi l'aile militaire du Hamas et d'autres groupes et fait arrêter des dizaines de leurs militants. Israël a toutefois accusé Arafat de ne s'en prendre qu'à des "lampistes", laissant en liberté les militants que l'Etat hébreu veut voir emprisonner près d'un an et demi après le début d'une nouvelle vague de violence israélo-palestinienne qui a fait plus de 1.000 victimes.
Cinq jeeps transportant 30 membres des forces de sécurité palestiniennes se sont rendus mardi dans des camps de réfugiés de la bande de Gaza pour y fermer six bureaux du Hamas, portant ainsi à 30 le nombre d'officines du Hamas récemment fermées par les autorités palestiniennes.
- « "Ce petit pays merdeux" (This shitty little country) »
- "Diplomatie" française
de A.C. Paris
Lambassadeur de France à Londres, SE Daniel Bernard, lors dun banquet à la table de Barbara Amiel et de Conrad Black, a fait référence à Israël en tant que "Ce petit pays merdeux" (This shitty little country).
Je ne marrêterai pas tant sur la partie insultante « petit pays merdeux » auquel faisait référence notre ambassadeur à Londres en parlant dIsraël.
Le fait autrement plus grave à mes yeux, est quil évoque une responsabilité de lEtat dIsraël dans les troubles que connaît le monde actuellement.
Je cite : « Pourquoi le monde devrait-il être mis en danger à cause de ces gens » fin de citation.
Par ces déclarations, lambassadeur de France à Londres non seulement adhère aux thèses dAl Quaïda rendant Israël responsable des graves événements récents, mais il justifie également ces derniers tout en y ajoutant une connotation dégradante et raciste.
Au delà du propos, ce nest pas seulement Israël et son peuple quil insulte, mais la France et limage déplorable quil en donne.
La pondération que M. Yves CHARPENTIER, conseiller de presse auprès de lambassade française à Londres, tente dy apporter se réfère sans doute au petit pays.
Mais, pour employer le vocabulaire de notre ambassadeur le terme merdeux pas plus que ses déclarations qui supposent une mise en danger du monde du fait de lEtat dIsraël ne sont acceptables.
Labsence de sanctions à son encontre, à la mesure de ses propos, seraient sans aucun doute interprétées comme un aval de la part du Quai dOrsay aux yeux dIsraël, mais aussi de lensemble des nations civilisées.
Cest donc avec un grand intérêt que la communauté internationale observe la suite que M. VEDRINE souhaite donner à lattitude inqualifiable du représentant de la France au Royaume-Uni.
- Où le hasard fait bizarrement les choses ! (info # 031712)
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
A 11h 30, heure de Paris, je nai trouvé aucune trace de la déclaration de SE Daniel Bernard, sur lAFP, Le Monde virtuel, LExpress virtuel, lObs virtuel, le site officiel du Quai des Brumes, le site de lambassade de France à Londres.
Ils se parlent comment ?
Ci-après, un extrait darticle du Guardian :
« Matthew Norman
Wednesday December 19, 2001
The Guardian
http://www.guardian.co.uk/diary/0,6957,181043,00.html
· Chapeaux aloft to the embassy of France, if you please, for the hilarious letter that concerns our identification of ambassador Daniel Bernard as the gifted diplomat who, at Barbara Amiel and Conrad Black's dinner table, referred to "that shitty little country Israel". His Excellency was "surprised", Yves Charpentier remarks, "to read the remarks attributed to him regarding Israel". Was he, forsooth? Not so surprised, however, that he can deny them. But perhaps some succinct textual analysis might help. "The ambassador was expressing... the view that we were facing a geographically limited problem" - now would that be the "little country" reference? - "which is proving extremely difficult to resolve" (the "shitty" bit, perhaps?)... Any other interpretation is erroneous and any other historical reference is insulting for the ambassador..." Well, we're absolutely heartbroken if we've upset the poor lamb simply because - and I hope this interpretation isn't too erroneous - the French ambassador is an imbecilic little turd (to adapt from his own lexicon of scatological diplomacy) who ought to be horsewhipped all the way back to the Quai D'Orsee. And having done our best to smooth over this sad misunderstanding, let's hear no more about it. Not, at least, until tomorrow, when we may have news of an outing to the French embassy.
"Tirons notre chapeau à l'ambassade de France, pour sa lette marrante qui fait suite à notre écho des propos tenus par Daniel Bernard, ce diplomate doué, à la table de Barbara Amiel et de Conrad Black, selon lesquels Israël est « un petit pays merdeux ». Son excellence s'est déclarée « étonnée » nous dit Yves Charpentier, « de lire les déclarations qui lui ont été attribuées à l'endroit d'Israël ». L'était-il, en vérité ? Pas tellement puisqu'il a pris la peine de les démentir. Mais une analyse sommaire pourrait peut-être nous aider à y voir plus clair. « L'ambassadeur a exprimé l'idée que l'on se trouve en face d'un problème géographiquement limité » - fait-il,a présent référence au « petit pays » ? - « mais qui s'avère extrêmement difficileà résoudre » (l'aspect « merdeux », sans doute ?)... Une autre interprétation serait erronée et toute référence historique serait insultante pour l'ambassadeur... ». Nous serions absolument désolés d'avoir contrarié ce pauvre agneau seulement parce que - et j'espère que cette interprétation n'est pas totalement erronée - l'ambassadeur de France n'est qu'une petite crotte stupide (pour reprendre son propre lexique de scatologie diplomatique) qui devrait être renvoyé au Quai d'Orsay à coup de pied au c. Ayant fait de notre mieux pour expliciter ce triste malentendu, nous en resterons là. Au moins, jusqu'à demain, quand l'ambassadeur de France fera à nouveau parler de lui." »
- A propos de la paranoïa des Juifs français ! (info # 011912)
© Metula News Agency
Lambassadeur de France à Londres, SE Daniel Bernard, lors dun banquet à la table de Barbara Amiel et de Conrad Black, a fait référence à Israël en tant que "Ce petit pays merdeux" (This shitty little country).
Le journal londonien, le Guardian unlimited, de qualifier ce matin, nous citons "lambassadeur français de petit excrément imbécile (en adaptation libre de son propre dictionnaire de diplomatie scatologique note du Guardian) " et de se demander, sil ne devrait pas être renvoyé au Quai dOrsay à coup de pied dans le
Les bureaux de M. Védrine se sont empressés démettre un avis, selon lequel les dires de Son Excellence auraient été détournés et quil avait dit "petit" dans le sens géographique.
A Métula on attend le coup de pied au
- Le Premier Ministre Ariel Sharon a chargé le chef de Shin Bet Avi Dichter d'avoir des pourparlers avec des fonctionnaires de sécurité palestiniens et de faire le nécessaire pour empêcher les attaques terroristes, a annoncé Kol Israël.
- Déclarations du porte-parole du Quai d'Orsay
POINT DE PRESSE DU 19 DECEMBRE 2001
Au point de presse électronique de ce jour, le porte-parole a répondu aux questions suivantes :
(...)
4 - FRANCE/ISRAEL
(Quels sont vos commentaires sur les propos de l'ambassadeur à Londres sur Israël. Y a-t-il eu des protestations de la part des autorités israéliennes ?)
Ces insinuations malveillantes ont fait l'objet d'une mise au point très claire de notre ambassadeur à Londres à laquelle je vous renvoie. Nous n'avons fait l'objet d'aucune démarche à ce sujet.
(De quelles insinuations s'agit-il ? L'ambassadeur a lui-même dit qu'il s'était exprimé de façon ''un peu leste'' et expliqué ses propos qui ont été ''déformés'' . Où est l'insinuation ?)
Il s'agit d'insinuations malveillantes reprises par certains organes de presse que nous n'avons pas pour habitude de désigner ou de commenter à ce point de presse.
(Pouvez-vous confirmer, démentir, expliquer ou justifier les propos sur Israël tenus à Londres par l'ambassadeur de France ?)
J'ai déjà répondu à cette question.
- Le gouvernement et des sources de sécurité à Jérusalem ont dit hier qu'Israël est maintenant dans une période d'attente de "trois à quatre jour" pour voir si Arafat va prendre des mesures.
Les sources ont ajouté, cependant, qu'il n'y avait pas encore eu de décision officielle sur l'arrêt d'Israël des opérations de défense dans les territoires. "C'est clair pour nous que nous devons éviter de prendre des mesures qui pourraient aboutir à noous rendre responsable de l'inaction d'Arafat," a dit la source.
Les représailles infligées sur à l'Autorité palestinienne après les attaques terroristes à Emmanuel la semaine dernière ont été interrompues, cependant elle avaient été remplacées par des opérations "plus pointues et moins bruyantes", comme a dit une source de sécurité.
Avant le discours d'Arafat, les Etats-Unis avaient envoyé un message de retenue à Israël au cours du "dialogue stratégique" d'une réunion qui a eu lieu pendant week-end à Washington. La délégation israélienne, dirigée par le Ministre sans Portefeuille Dan Meridor, voulait discuter de la campagne internationale contre la terrorisme et des menaces régionales de l'Irak, l'Iran et la Syrie, mais les hôtes américains ont soulevé la question de l'attitude de Jérusalem envers Arafat.
L'équipe américaine aux pourparlers a été composée des membres du commandant en second des institutions clefs du gouvernement à Washington - l'État, la Défense et le Conseil de Sécurité nationale à la Maison Blanche. Ils ont voulu avoir des éclairsissements sur ce que le gouvernement avait voulu signifié par sa déclaration qu'Arafat était "sans rapport - non pertinent - hors de propos - peu utile (irrelevant)" et a demandé si c'était l'intention d'Israël de faire pression sur lui pour agir contre les organisations terroriste ou de le faire sortir par la force et de le remplacer.
La délégation israélienne a simplement répondu : "Arafat n'est pas approprié (not relevant)."
Un fonctionnaire américain senior a décrit la liberté d'action donnée à Israël contre Arafat comme "un feu de signalisation orange. Ici à Washington," a-t-il dit, "la feu orange dure longtemps, mais mais ensuite vire au rouge.
Une source gouvernementale principale à Jérusalem a dit que "l'administration déteste Arafat et met une immense pression sur lui pour agir contre le terrorisme, mais n'est pas intéressé par son expulsion ou son écroulement, puisque cela créerait une instabilité dans les territoires et influencerait aussi la région."
Ajouté à lasubtile pression américaine sur Israël pour reculer le renversement d'Arafat est venue la réprimande pointue pour ce que le Département d'Etat américain a appelé l'arrestation "provocatrice" de Sari Nusseibeh, hier.
Le porte-parole du Département d'Etat Boucher a dit hier que les Etats-Unis ont dit à Israël qu'il doit "jouer son jeu" pour créer un climat dans lequel les Palestiniens peuvent agir. Le porte-parole a spécifiquement mentionné la réduction de la pression économique et la prise en compte de l'implication des actions israéliennes. Dans les récentes semaines, si d'un côté les Etats-Unis appellent Arafat à agir contre le terrorisme et demandent à Arafat de prendre les mesures adaptées, on s'attendrait à ce qu'Israël lève des blocus et les barrages routiers et facilite les mouvements palestiniens dans les territoires.
- Le détails des représailles de Sharon
Le Premier Ministre Ariel Sharon a dit aux membres du Likoud à la Knesset hier que les Etats-Unis et l'Europe n'ont pas donné "de feu vert" à Israël pour les opérations de Tsahal et du Shin Bet pour se venger de l'attaque près d'Emanuel la semaine dernière. "Nous n'avons pas obtenu de feu vert et nous n'en avons pas demandé et la supposition d'un feu vert est sans fondement. Je n'ai pas demandé aux Etats-Unis lors de mon voyage récent ou lors d'autres voyages de me donner un feu vert. Nous n'avons pas besoin d'un feu vert pour conduire les opérations où l'on est censé protéger les citoyens d'Israël."
Quant au discours d'Arafat, Sharon a dit "nous nous attachons seulement aux actes, pas aux mots," et "nous comptons seulement sur nous et ne comptons pas sur un autre pour faire le travail pour nous."
Sharon a détaillé les opérations de Tsahal qui ont suivi l'attaque d'Emanuel : 30 attaques aériennes sur des bâtiments de l'Autorité palestinienne, y compris la Force 17 et d'autres organisations; la Bande de Gaza a été coupée en trois sections, Rafah en deux; 14 des activistes du Hamas ont été arrêté dans Beit Hanoun, 27 bâtiments ont été démolies dans Khan Yunis; Tsahal est entré à Ramallah de trois directions, a confisqué des armes et a arrêté 55 activistes du Hamas, du Fatah et du Jihad Islamique.
Sharon a aussi fait une apparition publique hier dans une cérémonie de récompenses au "Menachem Begin Heritage Center" à Jérusalem, où Amana, le mouvement des implantations, a attribué le Prix. Sharon a employé la plate-forme pour qualifié les habitants des implantations les settlers de "la force dirigeante du pays. Dans chaque ère il y avait un petit groupe qui a dirigé et dans cette ère, ce sont les habitants des implantations." Mais il a aussi souligné le besoin d'unité nationale, " nous pouvons rencontrer des défis de sécurité et quand règne le calme, entreprendre un processus politique." Il a dit que le processus politique serait "douloureux", mais pas aux dépens de la sécurité.
- Arafat : Tous les Palestiniens sont des martyrs
Le président de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat a fait hier un discours plus intransigeant que celui qu'il a fait avant-hier.
Par contraste avec le discours d'hier, dans lequel il a appelé à la fin des attentats-suicide et des attaques armées contre des Israéliens, dans le discours d'aujourd'hui à Ramallah il a de nouveau parlé de martyrs et de guerre sainte, a annoncé Kol Israël.
Arafat a dit que tous les Palestiniens sont des martyrs et ils continueront à défendre la terre sainte.
"Tous les Palestiniens sont comme Muhammad Al-Dura, des martyrs," a-t-il dit se référant à Muhammad Al-Dura 12 ans, qui a été tué dans la Bande de Gaza l'année dernière tandis que son père essayait de le protéger de tirs croisés.
Dans la réponse, la foule a chanté : "un million de martyrs marchent déjà au pas vers Jérusalem."
- Un automobiliste israélien a été légèrement blessé ce matin dans une attaque à l'arme à feu en Samarie
Les coups de feu ont eu lieu près du village de Hawara, au sud de Naplouse.