Hamas condamne les détentions faites par l'Autorité palestinienne; assignation à domicile du leader du Hamas Par Amira Hass et Daniel Sobelman, Correspondants de Ha'aretz
Le Hamas a condamné lundi les arrestations d'activistes Islamiques par l'Autorité Palestinienne. Le Hamas a dit dans une déclaration que l'Autorité Palestinienne se métamorphosait "en gardien d'Israël."
Le bureau politique du Hamas avec à sa tête Musa Abu Marzuk, a dit à Damas qu'il est clair que l'Autorité Palestinienne se rend à la pression américaine et israélienne en employant des mesures illégales pour supprimer les membres du Hamas et du Jihad Islamique.
Des forces de sécurité palestiniennes ont placé le leader spirituel du Hamas Scheik Ahmed Yassin sous assignation à domicile lundi et ont arrêté Ismail Haniyah, le directeur du bureau de Yassin, a annoncé lundi le Site Web du Hamas. Ce mouvement vient après une pression israélienne et américaine sans précédent sur le Président de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat afin de prendre des mesures contre les groupes terroristes, après les plus terribles attaques terroristes sur des Israéliens dans les six ans passés.
L'Autorité Palestinienne a aussi retenu 100 hommes soupçonnés d'être des activistes du Jihad Islamique et du Hamas dans les secteurs gouvernés par les Palestiniens durant la nuit, a annoncé lundi la Radio de l'armée .
Le fonctionnaire du Hamas Ismail Abu Shannab était parmi ceux qui ont été retenus, ont dit des sources de sécurité palestiniennes. Cependant, deux autres fonctionnaires du Hamas en vue surnommés, Abdel Aziz Al-Rantissi et Mahmoud Al-Azhar, ont refusé de se rendre, a dit Kol Israël.
"La campagne d'arrestation a commencé hier après les deux attentats, elle inclut des leaders importants dans les groupes du Hamas et du Jihad Islamique," a dit une source de sécurité palestinienne senior dans la Bande de Gaza.
"Nous avons commencé à agir à une allure beaucoup plus rapide que jamais auparavant," a dit le ministre du Cabinet palestinien Ziyad Abu Zayad à la Radio de l'armée lundi.
"Ces attaques sur des civils israéliens nous ont poussés dans un coin," a dit le Ministre de la planification palestinien Nabil Sha'ath à la radio "la Voix de la Palestine" lundi. "Nous vivons dans un monde qui est occupé par la guerre contre l'Afghanistan et le terrorisme international et nous devons continuer à essayer de faire partie de la communauté internationale et de ne pas être isolé," a-t-il dit.
Dans la Ville de la Bande de Gaza, les activistes Hamas provoquants ont menacé d'encore plus d'attaques sur Israël et ont exigé que l'Autorité Palestinienne arrête de faire des arrestations. "La Résistance et la guerre sainte ne s'arrêteront pas," ont chanté environ 1,000 partisans du Hamas pendant les obsèques d'un terroriste armé du Hamas qui a tué un automobiliste israélien dimanche avant d'être abattu par des troupes de Tsahal.
Dans la ville de Rive occidentale de Naplouse, la police palestinienne a empêché une marche du Hamas qui devait commémorer le terroriste-suicide de l'autobus de Haifa, le plombier de 21 ans Maher Hbeisheh.
Des officiers de l'Autorité palestinienne ont demandé un délai de grâce avant les attaques de Tsahal
Les hauts fonctionnaires de l'Autorité Palestinienne ont, à ce qu'on dit, demandé au Ministre des Affaires Etrangères Shimon Peres un délai de grâce de quatre jours avant qu'Israël lance une attaque militaire sur des cibles palestiniennes.
Le report a été demandé pour permettre à l'Autorité Palestinienne d'agir toute seule contre l'infrastructure terroriste.
Le chef de la sécurité préventive de la Bande de Gaza Muhammad Dahlan, est parmi ceux qui ont demandé le report de quatre jours, il a téléphoné à Peres hier et a promis que dans quatre jours l'Autorité Palestinienne agirait contre les terroristes agissant dans ses territoires.
Peres a relayé les promesses à la réunion de cabinet de sécurité de cette après-midi avec le Premier Ministre Ariel Sharon à l'Aéroport de Ben-Gourion.
Sharon a refusé d'attendre les Palestiniens pour agir, a annoncé la Radio de l'armée.
Il a dit que l'on a entendu déjà des promesses si vides dans le passé.
Les Ministres Eli Yishai et Matan Vilnai ont soutenu des attaques militaires d'aujourd'hui contre l'Autorité Palestinienne
Peres et le vice-Ministre de la Défense Nationale Dalia Rabin-Pelosoff se sont opposés aux attaques.
Dans un communiqué du Quai d'Orsay, M. Védrine souligne que "s'en prendre à l'Autorité palestinienne pour l'affaiblir, voire l'éliminer, serait une erreur fatale (!!!...???): la vraie urgence, c'est au contraire qu'elle soit capable de s'engager totalement et concrètement dans la lutte contre le terrorisme. Le vrai défi, c'est au contraire qu'Israéliens et Palestiniens reprennent immédiatement le dialogue, sans préalable, et luttent ensemble contre le terrorisme".
Un proche d'Arafat cliniquement mort après une explosion à Bethléem
Un proche du Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat a été fatalement blessé dans une explosion à Bethléem dans sa maison de deux étages.
Il a été évacué au l'Hôpital Roi Hussein à Beit Jala. Les médecins disent là qu'il est cliniquement mort, a annoncé Kol Israël.
Trois personnes ont été aussi blessées dans la détonation.
L'homme était un membre du Fatah de l'unité de protection personnelle d'Arafat.
Ds Palestiniens prétendent que la détonation était un attentat israélien effectué par des missiles tiréspar des 'hélicoptères IAF.
D'autres rapports palestiniens indiquent que l'explosion qui a eu lieu dans la maison de l'homme pourrait avoir été "un accident de travail" - un euphémisme avait souvent l'habitude de décrire la détonation prématurée d'une bombe terroriste.
Les F16 israéliens frappent le quartier général de police dans la ville de Djénine Un porte-parole de l'armée israélienne a dit vérifier l'information, diffusée également sur la radio israélienne.
Selon Arie Mekel, porte-parole du gouvernement israélien, les frappes sont "un message à Arafat" pour lui signifier que "la situation actuelle ne peut continuer et que nous attendons qu'il agisse" contre le terrorisme. AP
Les ETATS-UNIS : ' Israël a le droit de se défendre ' Barry Schweid, AP
Comme les attaques aériennes israéliennes pleuvaient sur la Bande de Gaza, la Maison Blanche a pressé aujourd'hui le Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat de sevir - par des actions et non juste par des mots - contre les terroristes dans les vues d'Israël.
Président George W. Bush a cru pendant une bonne période de temps qu'Yasser Arafat était capable de faire beaucoup plus qu'il a jamais fait et maintenant c'est plus difficile pour lui de le démontrer," a dit le porte-parole de presse de la Maison Blanche Ari Fleischer.
"Ce qui est nouveau et différent est la sévérité de la violence qui a balayé Israël pendant le week-end et l'atrocité du meurtre des innocents en Israël. Il est important que le Président Arafat aille au-delà d'où il a été auparavant - et de prendre des mesures concrètes, pour montrer que ce n'est pas ça, la voie de l'avenir et que cela ne doit pas être la voie du présent."
Fleischer a fait appel aux pourparlers de paix mais s'est remarquablement abstenu d'une condamnation américaine de l'action militaire israélienne.
"Les Etats-Unis soutiennent le dialogue entre Israël et le Président Arafat," a-t-il dit.
Le porte-parole présidentiel, mettant au courant les journalistes à la Maison Blanche que des hélicoptères israéliens avaient tiré des missiles dans la ville de la Bande de Gaza, à été interrogé sur la compréhension de Bush du désir d'Israël d'exercer des représailles. "Évidemment, Israël a le droit de se défendre et le président le comprend clairement," a répondu Fleischer. Bush se confrontant à une nouvelle incertitude de la coalition anti-terreur fragile qui compte sur l'appui arabe, a annulé sa seule apparition prévue devant des journalistes aujourd'hui.
Des hélicoptères israéliens tirent des missiles sur Gaza près des bureaux de Yasser Arafat
Des hélicoptères de combat israéliens ont tiré lundi des missiles près du quartier général du président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat à Gaza, apparemment en représailles après les attentats-suicide de ce week-end à Jérusalem et Haïfa dans le nord d'Israël.
Au moins dix missiles ont été tirés. Deux des hélicoptères de Yasser Arafat qui se trouvaient sur une terrain d'atterrissage ont été touchés ainsi que des bâtiments dans un complexe qui abrite la Force 17, la garde présidentielle et d'autres unités de la sécurité palestinienne.
Les personnels de la sécurité palestinienne ont évacué le site de l'attaque alors que huit hélicoptères tournaient au dessus de la ville, attirant des tirs de mitrailleuses. Des ambulances se dirigeaient vers les lieux des tirs de missiles, toutes sirènes hurlantes alors qu'un épais nuage de fumée noire s'élevait au dessus de la ville.
Aucun bilan de ces tirs n'était disponible, Yasser Arafat se trouvait pour sa part à Ramallah sur la rive occidentale au moment du raid.
On ignorait encore si cette frappe marquait le début d'une plus importante campagne militaire contre l'Autorité Palestinienne.
Auparavant, le Premier ministre israélien Ariel Sharon avait eu une réunion d'urgence avec les principaux ministres de son gouvernement pour décider de la réponse aux attentats-suicide qui ont fait 25 morts et près de 200 blessés.
Ariel Sharon devait s'adresser à la nation dans la journée avant de réunir le gouvernement au complet. Selon Kol Israël, qui cite des conseillers du Premier ministre, le gouvernement israéliens devrait donner son feu vert à des représailles très dures, mais s'abtenir toutefois de réduire à néant l'Autorité palestinienne.
Israël ne projette pas d"'éliminer" Arafat, bien que celui-ci "ne prouve pas qu'il est l'homme de la situation", a déclaré lundi à Bordeaux l'ambassadeur d'Israël en France, Elie Barnavie.
"Nous n'avons pas songé à l'élimination physique de Yasser Arafat, ni à son élimination politique. Ce n'est pas à nous de décider qui est à la tête du peuple palestinien. (...) Nous négocierons avec Yasser Arafat pour autant qu'il soit capable de négocier avec nous. Mais il se peut qu'il soit trop tard pour négocier avec lui. Il n'a peut-être plus les moyens politiques de le faire", a-t-il déclaré lors d'un point-presse au conseil régional d'Aquitaine.
"Contrairement à ce que l'on pense, la riposte militaire est efficace", a poursuivi le diplomate, assurant que cette méthode avait permis de déjouer 80% des attentats. "Nous en avons évité huit depuis la mi-octobre", a-t-il précisé. "Mais il n'y a pas que la solution militaire. Il faut recommencer à négocier, avec les mêmes. Mais pour cela, il faut que l'on ait le calme sur le terrain, et l'autorité palestinienne doit faire le ménage, sinon c'est nous qui le ferons."
Elie Barnavi estime que "la solution est un Etat palestinien viable qui vive en paix aux côtés d'Israël". Il reproche toutefois à Yasser Arafat d'avoir "gâché cette chance-là, qui s'est présentée et qui se représentera sans doute, mais je ne sais pas quand et au prix de combien de souffrance."
Qui sauve une vie sauve un monde!
Chers amis,
Nous avons tous été touchés par la série d'attentats qui vient de secouer notre pays.
Malheureusement la communauté francophone n'est pas épargnée. En effet un jeune français de 20 ans, Michael Dahan, se trouvait à Jérusalem ce samedi soir et malheureusement ce garçon a succombé à ses blessures.
Si je fais appel à vous aujourd'hui c'est parce qu'il y a un autre de nos amis qui a été très grièvement blessé lors de cet attentat.
Pour ceux qui le connaissent il s'agit de Laurent Blum (il gérait le restaurant Chagall en plein centre de la rue Ben Yehudah).
Il a reçu un projectile dans la tète qui a atteint son cerveau et se trouve dans un état comateux sans connaissance.
Vous pouvez dire des prières pour lui et pour tous.
Tehilim suivants: lamed-alef, dalet, noun, Bet, Het, Youd, Heh (pour Dan Ben Hayah).
Merci d'avance.
Prière de transmettre ce mail à un maximum de personnes.
Yael.
Le ministre des Affaires Etrangères de la France a aujourd'hui pressé le Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat de tout faire pour arrêter les attaques sur des civils israéliens.
Hubert Vedrine a dit qu'Arafat "doit rapidement prendre des mesures visibles pour arrêter - autant que possible - la violence de n'importe quelle sorte et essayer de capturer ceux qui commandent les attaques" comme les attentats-suicide par les militants Islamiques qui ont tué 26 personnes pendant le week-end.
Déclarations du porte-parole du Quai d'Orsay - POINT DE PRESSE DU 3 DECEMBRE 2001 2 - PROCHE-ORIENT/ATTENTATS EN ISRAEL
(Combien de victimes françaises y a-t-il eu dans les attentats ?)
A ce stade, le bilan des victimes françaises de l'attentat de Jérusalem s'établit à un mort et trois blessés.
Ce bilan ne peut être regardé comme définitif, la vérification d'une éventuelle double nationalité française pour toutes les victimes n'étant pas achevée.
Par ailleurs, je vous rappelle la déclaration du ministre, M. Hubert Védrine, faite hier : début de citation "Les nouveaux attentats de ces dernières heures en Israël suscitent l'horreur et l'indignation.
Ceux qui fomentent de tels actes doivent être combattus avec une détermination implacable.
J'exprime au peuple et au gouvernement israélien ma solidarité dans les épreuves qu'ils subissent, et leur volonté d'être délivrés du cauchemar de ces violences aveugles.
Aux deux parties, je redis que ce n'est qu'ensemble, en recherchant par la négociation une solution politique, que les deux peuples pourront vivre dans la paix et la sécurité auxquelles ils aspirent. Fin de citation".
Le ministre français de la Défense, Alain Richard, a mis en garde Israël lundi soir contre les risques d"'affaiblissement extrême de l'Autorité palestinienne", qui priveraient l'Etat hébreu d'un interlocuteur pour négocier la paix.
"Nous disons à nos amis israéliens: il est logique de faire pression pour amener l'Autorité palestinienne à prendre le maximum de responsabilités pour reconstruire la paix", a-t-il déclaré sur France-Info.
"Mais si on va vers un affaiblissement extrême de l'Autorité palestinienne, nous avons ensemble le risque de ne plus avoir de partenaire pour essayer de reconstruire la paix", a ajouté le ministre. AP
La communauté internationale doit faire pression sur Yasser Arafat, selon Shlomo ben Ami Shlomo ben Ami a exhorté lundi la communauté internationale à éviter une escalade régionale", estimant que la vague de violence en Israël était "prévisible" due aux difficultés de Yasser Arafat à "contrôler les militants du Hamas et du Djihad".
"Continuer dans ce chemin, c'est aller à une escalade incontrôlée, aller à une escalade régionale, aller à une destruction de tous les instruments de négociations, donc il faut arrêter", a déclaré sur RTL l'ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Ehoud Barak. "Mais ce qui peut nous aider à arrêter, ce n'est pas l'armée israélienne, ce n'est pas la réponse militaire, c'est seulement la pression de la communauté internationale sur Arafat."
Selon le député israélien, la communauté internationale "doit présenter une espèce d'ultimatum à Arafat" et "lui poser la question: "est-ce que vous êtes le leader du peuple palestinien ou vous êtes le chef d'une bande de terroristes?".
"Ce n'est pas Israël qui doit présenter l'ultimatum, parce que dans ce cas là c'est la guerre totale et je pense que la guerre ne va rien résoudre", a-t-il poursuivi. "On peut dire du gouvernement de Sharon, qu'il a essayé tout ce qu'on peut essayer en matière militaire, et si il a échoué, c'est que ce problème n'a pas une solution militaire, donc la seule solution doit être politique et l'influence la plus grande sur Arafat vient de la part de la communauté internationale".
Selon Shlomo ben Ami, "Arafat peut contrôler la situation s'il veut", ce qu'il "a déjà fait dans le passé". "Il peut le faire encore une fois: c'est une question de volonté et il doit prendre la décision", a-t-il ajouté, estimant que le premier accord, "c'est cesser la violence, cesser le feu".
"On a déjà été dans des négociations avec Arafat et il a déjà donné des preuves qu'il ne peut pas aboutir. On doit avoir de lui des assurances qu'il est capable d'aboutir à un compromis raisonnable", a-t-il conclu.
Arik Sharon a commencé ses consultations dès son arrivée à l'aéroport Ben Gourion, où il s'est entretenu avec ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères ainsi qu'avec des responsables de la sécurité, avant une session extraordinaire du conseil des ministres prévue lundi dans la soirée.
Les collaborateurs de Sharon ont indiqué que ce dernier comptait ensuite s'adresser à la nation lundi soir au cours d'une allocution télévisée.
Le président israélien, Moshe Katsav, a exhorté lundi la communauté internationale à mettre au ban le président palestinien Yasser Arafat tant qu'il n'aura pas fait arrêter les militants d'organisations responsables de ces violences.
Un responsable israélien a déclaré que Sharon s'est entretenu dimanche avec le président George W. Bush qui laissaient le soin à Israël de "réagir comme bon lui semblera". Le secrétaire d'Etat Colin Powell a invité en outre le Premier ministre à bien peser les conséquences de toute action.
Les forces de sécurité palestiniennes auraient arrêté plusieurs dizaines de militants en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza sous la pression combinée de Washington et d'Israël.
Bien que l'Autorité palestinienne ait interdit toute manifestation de militants, un millier de sympathisants du Hamas - l'organisation qui a revendiqué les attentats de Haïfa et de Jérusalem - se sont rassemblés dans la Bande de Gaza à l'occasion des funérailles d'un militant, pour appeler à de nouvelles attaques suicide contre Israël.
Nous nous battrons pour mettre le terrorisme hors de notre chemin, a dit Sharon à Bush Herb Keinon - Jerusalem Post
Puisque le Président de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat n'a fait rien pour empêcher le terrorisme, Israël se battra avec le terrorisme lui-même, a dit le Premier Ministre Ariel Sharon au Président George W. Bush pendant leur réunion d'un heure à Washington hier.
Sharon est décidé à convoquer le cabinet intérieur immédiatement à son retour ce matin pour décider quelle action militaire prendre face à une offensive terroriste sans précédent qui aassassiné 26 Israéliens et en a blessé plus de 200 dans une période de 12 heures.
Hier, un terroriste-suicide a tué 15 personnes et en a blessé 38 - plusieurs d'entre eux sérieusement - après être monté à bord d'un autobus rempli près du centre du quartier Hadar à Haifa et a fait exploser sa bombe.
Les mort identifiés sont pour le moment, Ricki Hadad, 30 ans , d'Yokne'am et Ronen Chalon, 30 ans de Haifa, Ina Frenkel, 60 ans et Michel Zariaski, 71 ans, Mara Frishman, 52 ans, Yitzhak Ringel, 41 ans et Rozalia Riaz, 42 ans, des Phillipines.
Entre les attaques de Jérusalem et Haifa, le Professeur Baruch Singer a été abattu près de Sinaï Elei dans la Bande de Gaza. Plus tard dans la journée, un soldat et un policier de frontière ont été blessés sérieusement dans des incidents séparés.
L'attaque de Haifa est arrivée en début d'après midi au moment où l'autobus Egged No 16 voyageant de Neveh Sha'anan à Hadar passait par la zone Halissa où vivent des Arabes et des Juifs .
Sharon a entendu une dure condamnation des attentatspar Bush et un appui fort pour Israël.
Un porte-parole de Conseil de Sécurité nationale a dit aux journalistes après la réunion que si Arafat est le leader des Palestiniens, donc c'est le moment pour agir. Interrogé pour savoir si Israël doit retourner aux négociations, il a dit que ce ne serait pas réaliste maintenant de demander à Israël d'entrer dans des négociations.
Pendant la réunion, Bush a dit à Sharon qu'il exige qu'Arafat arrête immédiatement les criminels responsable des actes terroristes des deux derniers jours et méne une action concrète et sérieuse contre le Jihad Islamique et le Hamas.
Avant la réunion, Bush a dit aux journalistes "je condamne fortement les actes de meurtre qui ont tué des gens innocents en Israël. Je dirai à Sharon que notre nation pleure ceux dont les vies ont été affectées par les meurtres.
"C'est le moment où les avocats pour la paix au Moyen-Orient doivent se lever etcombattre le terrorisme. Le président Arafat doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour trouver ceux qui ont assassiné les Israéliens innocents et les traduire en justice."
Les hauts fonctionnaires diplomatiques Américains ont dit avant que la visite de Sharon que l'espoir était avec le représentant spécial Américain au Moyen-Orient, Anthony Zinni qui serait capable de faire résolument réduire le terrorisme par Arafat . Bush serait alors capable de convaincre Sharon "attendri" de faire un geste vers les Palestiniens pour permettre au processus diplomatique d'avancer.
Cette stratégie, selon un fonctionnaire diplomatique, est maintenant en lambeaux, avec en point de mire des pourparlers sur ce qu'Arafat doit faire pour interrompre le terrorisme.
Hier, l'Autorité Palestinienne a déclaré un état d'urgence et a arrêté au moins 30 terroristes soupçonnés, la plupart d'entre eux du Jihad Islamique. C'est le Jihad Islamique et le Hamas qui ont revendiqué les tueries à Jérusalem et Haifa, mais les fonctionnaires de sécurité palestiniens ont dit que le Hamas était probable derrière les deux.
On s'attend à ce que Sharon reconvoque le cabinet de sécurité de 13 membres ou aujourd'hui ou demain. Le cabinet de sécurité s'est réuni hier matin, approuvant une série d'actions proposée par l'établissement militaire. Le ministre des Affaires Etrangères Shimon Peres a présidé la réunion à la place de Sharon.
Bien qu'il n'y ait aucune annonce officielle des actions approuvées, le Ministre des Transports Ephraim Sneh a dit qu'Israël doit limiter les mouvements dans la Rive occidentale de ceux essayant d'effectuer des attentats et intensifier ses actions ciblées contre des terroristes.
Tsahal a hier dans la nuit interdit l'accès aux villes palestiniennes dans la Rive occidentale.
Le Porte-parole de Tsahal a publié une déclaration disant que "tout le trafic palestinien sur les routes de la Rive occidentale à l'extérieur du Secteur un et les villages dans des Secteurs B et C seront limités. Les exceptions seront faites pour des cas humanitaires, le transport d'alimentation, le carburant et d'autres matières premières de base."
Il a ajouté que cette politique est nécessaire "en raison des nombreux alertes d'attaques terroristes imminentes et l'échec de l'Autorité Palestinienne de prendre des mesures contre les terroristes et empêcher ces attentats."
D'autres membres de cabinet de sécurité étaient plus militants que Sneh, avec le Ministre des affaires sociales et du Travail Shlomo Benizri pressent Sharon de ne faire rien moins que de déclarer la guerre à Arafat et l'Autorité Palestinienne. D'autres voix ont appelé à Israël à provoquer l'écroulement de l'Autorité Palestinienne.
Un haut fonctionnaire diplomatique a dit que la masse d'attentats a été conçue pour impressionner Zinni pour qu'il ne soit pas capable de dicter les termes d'un accord.
Selon le fonctionnaire, les dirigeants de la politique étrangère israéliens ont été pris dépourvu par la dernière offensive terroriste, croyant au commencement que la visite de Zinni provoquerait une réduction du terrorisme, car les Palestiniens ne voudraient pas être blâmé par les Etats Unis pour la violence actuelle.
A la fin, il a dit que les groupes extrémistes Islamiques ont craint que puissent y avoir une percée "et ont tout fait pour l'arrêter." Il a dit que cela suit le modèle du terrorisme qui agit chaque fois qu'il semble y a voir une chance pour le progrès.
Zinni a visité le site de l'attentat de Jérusalem hier après-midi et a publié une déclaration dure, qualifiantt "l'action d'épouvantable, horrible, mauvaise."
"C'est le mal le plus profond que l'on peut imaginer, attaquer des jeunes gens et des enfants, attaquer les véhicules de secours et de secours qui essayent d'entrer," a dit Zinni. "C'est la forme la plus basse d'inhumanité qui peut être imaginée et je pense qu'il est important que nous restons ensemble pour nous battre contre cela, que nous ne le fassions sans nous distraire de notre but pour la paix et que nous soutenions ensemble et montrions au monde que nous ne tolérerons pas cela."
Yasser Arafat "doit faire respecter l'ordre chez lui", selon Vincent Peillon Le porte-parole du Parti socialiste Vincent Peillon a estimé lundi qu"'en tant qu'autorité légitime", le chef de l'autorité palestinienne Yasser Arafat "doit faire respecter l'ordre chez lui".
"La communauté internationale soutient toujours Yasser Arafat mais on est dans une contradiction puisque Yasser Arafat est l'autorité légitime et en tant qu'autorité légitime -nous n'avons pas de droit d'ingérence chez lui- il doit faire respecter l'ordre chez lui", a déclaré Vincent Peillon sur France 2. "Il y a manifestement des groupes qu'il n'arrive pas à éradiquer, en particulier le Hamas."
"On est au bord de la guerre civile dans les territoires", a-t-il poursuivi. "Il faut continuer de conforter cette autorité légitime mais cela veut bien dire aussi qu'il faut aussi considérer que c'est lui qui a la responsabilité première."
Vincent Peillon a en outre préconisé une plus grande volonté d'intervention de la communauté internationale, puisqu"'on voit d'une certaine façon que ce conflit s'est exporté avec des conséquences extrêmement dramatiques pour tout le monde depuis quelques années".
Le porte-parole du Parti socialiste a par ailleurs demandé aux communautés juives et musulmanes de France de vivre dans le respect l'une de l'autre.
"Tous ces conflits ont des résonnances chez nous", a-t-il admis. "Les uns et les autres doivent pouvoir vivre sur notre territoire, c'est la tradition de la France".