- Barghouti du Fatah : même le Hamas et le Jihad accepteront " les lignes de 67 "
Ha'aretz
Si Israël est d'accord pour une Palestine indépendante et se retiré aux frontières en place avant la Guerre des Six Jours de 1967 eau cours de laquelle Israël a conqui des territoires, toutes les organisations palestiniennes incluant le Hamas, le Jihad Islamique et les groupes radicaux arrêtront leurs activités militaires, a dit à la Radio d l'armée jeudi, le leader du Fatahsur la Rive occidentalel Marwan Barghouti
"Il y a un consensus parmi toutes les factions, toutes les partis - parmi eux le Hamas, le Jihad, le Front Démocratique et le Front Populaire (pour la Libération de la Palestine), le Fatah, tous - il y a maintenant un consensus sur l'établissement d'un état palestinien souverain, indépendant aux frontières de1967," a dit Barghouti.
La radio a aussi cité Barghouti qui a annoncé qu'après des pourparlers avec des fonctionnaires du Hamas, il pourrait garantir qu'il n'y aurait aucune nouvelle attaque terroriste après l'établissement d'un tel état.
Quant aux chances pour un cessez-le-feu actuel, cependant, Barghouti a indiqué qu'il s'attendait à ce que les tirs continuent des deux côtés, avec Israël faisant de nouveaux assassinats et des incursions et les tirs palestiniens continuant à résonner. Si le Premier Ministre Ariel Sharon et le Ministre des Affaires Etrangères Shimon Peres "ne peuvent pas atteindre d'accord entre eux, pensez-vous qu'ils peuvent atteindre un accord avec les Palestiniens ?" Barghouti a demandé, enfin : "je ne pense pas que ce gouvernement a un plan pour la paix."
- La nouvelle garde prend place
Akiva Eldar (Haaretz) - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
Dans un long article à paraître prochainement dans le Foreign Affairs, le président du centre palestinien d'Etudes et de recherche politique, M. Shikaki, ne mâche pas ses mots pour critiquer le président de l'Autorité palestinienne et la vieille garde qui l'entoure. Dans cet article, Shikaki développe une thèse selon laquelle le statut des "anciens" dirigeants - Abou Mazen, Abou Ala et Nabil Chaath - est en passe de se détériorer, en raison notamment d'un pouvoir souvent mal géré, d'une corruption grandissante et de l'échec des accords d'Oslo. Shikaki avance que le successeur d'Arafat ne sera pas choisi parmi la vieille garde. C'est au contraire une alliance entre les figures de la "nouvelle garde" - tel que Bargouti ou Hader, très populaires dans l'opinion palestinienne -et des différents cercles islamistes qui devrait prendre la relève.
Contrairement à la vieille garde, dont l'existence est tout à fait fonction de la survie politique de Yasser Arafat, la "nouvelle garde" ne tire pas sa légitimité du vieux leader palestinien, même si elle ne cherche pas à mettre en cause son autorité. Le chercheur palestinien prétend que c'est au contraire Yasser Arafat qui a besoin de cette nouvelle génération de leaders pour conforter son statut de chef incontesté. Cette dépendance se manifeste par la main qu'il prête aux mouvements radicaux contre l'armée israélienne.
Mais la jeune garde ne se contente pas de si peu. Elle exige d'Arafat qu'il "sorte du placard" pour reprendre l'expression de Shikaki, et qu'il proclame publiquement son soutien aux objectifs de l'Intifada et qu'il ordonne à ses forces de sécurité de se joindre à la lutte armée contre Israël.
- JÉRUSALEM (CNN) - Israël a annoncé des mesures pour soulager les restrictions des Palestiniens pendant le mois saint Musulman de Ramadan, qui commence vendredi ou samedi.
Un des mesures appelle à la sortie de 30 prisonniers pendant le jour férié d'Eid al-Fitr à la fin de la période sainte.
Le Ministre De la Défense Nationale Binyamin Ben-Eliezer a autorisé les mesures mercredi, disant qu'Israël est intéressé à ce que les restrictions se détendent pour les Palestiniens qui ne participent pas à l'activité terroriste.
Les mesures incluent :
- Soulagement des restrictions de voyage dans la Rive occidentale, y compris ouverture des barrages routiers et de certaines routes
- Extension des heures opérationnelles àe la frontière à Rafiah
- Expansion du secteur de pêche à 12 milles de la côte de la Bande de Gaza
- La reprise des visite dans les prisons d'Israël pour les familles de Rive occidentale
- Autorisation pour les visites de parents d'états arabes des familles dans la Rive occidentale et la Bande de Gaza
- L'augmentation à 5.000 du nombre de commerçants palestiniens ayant la permission d'entrer en Israël
- Addition de jours Musulmans supplémentaires au Tombeau des Patriarches et permission pour les pélerins de la Rive occidentale et la Bande de Gaza de suivre les prières du vendredi sur le Mont du Temple.
- Peres à l'ONU : Deux états pour deux peuples
Herb Keinon- Jerusalem Post
Cinq jours après que le Président américain George W. Bush ait parlé à l'ONU de deux états, Israël et la Palestine, vivant paisiblement côte à côte, on s'attend à ce que le Ministre des Affaires Etrangères Shimon Peres livre un message semblable de la même tribune aujourd'hui.
On s'attend à ce que Peres dise à l'Assemblée Générale qu'il y a un appui déjà très répandu parmi des Israéliens pour deux états pour deux peuples - Israël à côté d'un état palestinien démilitarisé.
Un haut fonctionnaire de la Présidence a dit que Peres n'est pas un " électron libre"et qu'il est clair que ce il dira a été discuté avec le Premier Ministre Ariel Sharon.
Peres a rencontré hier à New York un certain nombre de ministres des Affaires Etrangères d'Amérique latine. Il leur a dit que les questions en suspens, comme les frontières, les réfugiés et le statut de Jérusalem, ont besoin d'être résolu par des négociations, pas par la violence. Il a dit que ces négociations doivent être menées entre Israël et l'Autorité Palestinienne, avec les Etas-Unis les aidant sur les obstacles divers qui apparaîtront le long du chemin.
Selon un porte-parole de Peres, il a dit aux diplomates que les conditions ne sont pas encore mûres pour une solution négociée sur Jérusalem et qu'en attendant le statu quo actuel dans la ville, qui fournit la liberté de culte pour tous, doit être conservé.
Quant à la question des réfugiés, Peres leur a dit qu'Israël ne sera pas d'accord avec une situation où il est susceptible perdre sa majorité Juive. Répétant un thème qu'il a utilisé à plusieurs reprises pendant les dernières semaines, Peres a dit : "nous ne serons pas s'est métamorphosé en Liban," une référence aux Chrétiens qui y ont perdu leur majorité.
Peres a aussi dit qu'il est nécessaire de se rappeler qu'il y a des centaines de milliers de réfugiés Juifs de pays arabes, qui ont laissé derrière eux, des milliards de dollars, dans les premières années de l'État d'Israël. Il a dit que la communauté internationale doit se réunir pour résoudre le problème des réfugiés palestiniens, aussi bien que la question posée des biens juifs dans les pays arabes.
Quant à la guerre contre le terrorisme, Peres a ajouté que le Président de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat doit tirer "des conclusions actives" de son annonce qu'il est du côté de la coalition se battant contre le terrorisme et mettre en uvre ces conclusions immédiatement.
En attendant, les diplomates à Jérusalem minimisent la signification du long discours attendu du Secrétaire d'Etat Américain Colin Powell sur le Moyen-Orient prévu pendant lundi, disant qu'il a tant pour faire avec la tentative américaine de maintenirsa coalition "anti-terrorisme" qu'avec autre chose.
Selon cette logique, avec les Taliban maintenant hors de Kaboul et la guerre des Etats-Unis contre le terrorisme entrant dans une deuxième phase non encore identifiée, Washington a besoin du calme dans les rues des capitales arabes, ce qui pourrait être remis en cause si la violence éclatait de nouveau dans les territoires.
"Les Etats-Unis veulent offrir la promesse d'une nouvelle initiative pour maintenir la rue arabe calme," a dit un fonctionnaire. "Les États-Unis veulent prendre une mesure politique pour empêcher une nouvelle explosion de violence qui pourrait d'une façon ou d'une autre entraver les actions suivantes."
Les fonctionnaires attribuaient aussi les commentaires fortement critiques d'Israël, fait hier par le Président égyptien Hosni Mubarak, au discours prochain de Powell, disant q'il signalait aux Etats-Unis que le monde arabe attend une restitution pour rejoindre la coalition.
Pendant une cérémonie inaugurant un pont sur le Canal du Suez, Mubarak a dit que les États-Unis doivent arrêter de fournir aveuglément à Israël des armes, parce que cela met en danger la stabilité régionale et entrainera une course aux armements biologique, nucléaire et chimique. Selon Mubarak, Israël s'arme, tandis que les mains de ses voisins sont liées.
- Powell : J'ai fait l'erreur d'accepter de conditionner l'application du Rapport Mitchell à une période d'accalmie
Shimon Shiffer, Itamar Eichner, Orly Azoulai-Katz (Yedioth Aharonot 14/11/01, p.9) - - traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
Le secrétaire d'Etat américain a reconnu avoir commis une erreur en acceptant de conditionner, à la demande de Sharon, la mise en oeuvre des recommandations du Rapport Mitchell à une période d'accalmie de 7 jours. Powell s'est longuement entretenu à ce propos avec ses homologues européens durant l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. Dans le discours qu'il devrait prononcer dans le courant de la semaine prochaine, Powell devrait appeler les deux parties à mettre en oeuvre immédiatement toutes les recommandations du Rapport Mitchell, y compris le gel et la suspension de l'élargissement des implantations juives.
Voici les points essentiels que devrait comporter son discours :
- Les Etats-Unis sont favorables à la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël. Les frontières qui délimiteront les deux Etats devront être reconnues des deux parties et seront définies par les résolutions 242 et 338 des Nations unies.
- Les Etats-Unis appellent à l'arrêt de toute forme de violence, d'incitation à la violence, ainsi qu'à l'arrestation de terroristes.
La question de Jérusalem devra être résolue dans le cadre d'un accord définitif. ( Selon des sources israéliennes, Powell ne devrait pas mentionner le plan Clinton pour Jérusalem et devrait éviter de parler de la division de la Ville).
- Israël doit s'engager à geler ses implantations pendant la reprise des négociations.
- Powell devrait rappeler le principe de territoires en échange de la paix, mentionné pour la première fois durant la Conférence de Madrid.
Au bureau du Premier ministre israélien, on estime que Powell annoncera l'envoi d'un émissaire spécial au Proche-Orient. Cet émissaire pourrait être William Burnes, ou le général à la retraite, Anthony Zini.
- Après que des éléments armés aient tiré au moins 10 obus de mortier sur le Gush Katif, sans faire de blessés et que Mercredi, des tirs sur l'implantation de Neve Dekalim aient blessé un soldat israélien.
Les troupes israéliennes, appuyées par des chars, ont effectué deux incursions dans des territoires autonomes palestiniens jeudi matin, tuant un Palestinien et en blessant au moins 14 autres au cours de violents échanges de tirs.
Tsahal est entrée dans le camp de réfugiés de Khan Younès, dans la bande de Gaza et a des immeubles où se postaient des Palestiniens qui tiraient des grenades anti-chars, des obus de mortiers ou d'ouvrir le feu avec des armes plus légères sur des avant-postes militaires et l'implantation voisine de Gush Katif.
Des chars ont également pénétré dans le village de Chaouara, près de Bethléem, et les Israéliens ont procédé à huit arrestations, selon les forces de sécurité palestiniennes. Tsahal a indiqué que le but de cette opération était d'arrêter des activistes.
Dans les deux cas, l'armée israélienne déclare avoir rempli ses objectifs et ajoute que ses forces se sont retirées au bout de quelques heures.
Dans la bande de Gaza, les troupes israéliennes se sont retirées au bout de trois heures du camp de Khan Younès, ont rapporté des témoins palestiniens.
Selon les témoins palestiniens, douze véhicules comprenant des chars, ainsi que six bulldozers et des soldats ont pénétré de 700 mètres au moins à l'intérieur de Khan Younès.
- Ce soir, à l'émission " Rive Droite - Rive Gauche " de Ardisson, sur Paris Première (5) sur le cable, entre 21h et 22 h.on va parler de "Contre Champs" et montrer des images.
- Editoriaux, analyses : Epreuve de force dans la rue
Rony Shaked (Yédioth. Aharonoth.)- traduit par le service de presse de l'Ambassade de France en Israël.
L'arrestation de Mohammed Tawalbé , dit A-Noursi, constitue une épreuve de force entre le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, et la foule palestinienne. Hier soir, c'est l'homme de la rue palestinien qui avait le dessus.
Après l'arrestation, les habitants du camp de réfugiés de Jénine avaient encore des hésitations, avant d'ouvrir le feu sur les hommes de Djibril Rajoub. Mais ils n'en avaient plus aucune quand ils ont mis le feu au bâtiment du gouverneur et aux véhicules du Shabak palestinien... Les habitants du camp ne se sont calmés qu'après avoir reçu la promesse que leur héros, celui qui envoie les terroristes suicide perpétrer leurs attentats, sera remis en liberté. Mais ultérieurement, la direction palestinienne a fait savoir que Tawalbé restera en prison.
Si Tawalbé est finalement libéré... ce sera un signe d'impuissance de l'Autorité palestinienne, une démarche dangereuse et grave qui risque d'avoir une influence négative sur les capacités des services de sécurité palestiniens à arrêter dans l'avenir des terroristes. Les gens du Hamas et du FPLP, et pas seulement ceux du Jihad islamique, verront en cela un encouragement à poursuivre leurs activités terroristes.
Arafat a tout intérêt à maintenir Tawalbé en prison, au premier chef pour démontrer aux Américains qu'il tient sa promesse de combattre le terrorisme. En outre, Arafat veut le bien des habitants de Jénine, car l'arrestation de Tawalbé était la condition expresse posée par Israël pour retirer ses forces de cette ville, où elles campent depuis bientôt 4 semaines. Mais Arafat s'est heurté cette fois-ci à des masses beaucoup plus actives, qui préfèrent la continuation de l'occupation israélienne, tandis que les terroristes évoluent librement - plutôt que de s'acquitter de l'arrestation de Tawalbé auprès d'Israël .
Si Arafat réussit à résister aux pressions de la rue, cela constituera peut-être le début d'une opération palestinienne contre le terrorisme. La libération de Tawalbé mettra Arafat dans l'embarras face aux Américains; ce sera aussi un panneau d'avertissement pour Israël, disant qu'Arafat veut peut-être, mais ne peut pas vraiment être un partenaire fiable dans la lutte contre le terrorisme.
Mais ne nous faisons pas d'illusions. Même si Tawalbé reste emprisonné, ce ne sera pas pour longtemps. La "porte à tambour" est bien huilée, elle tourne avec facilité.
- A 7h30 (heure de Paris) ce matin des informations contradictoires ( correspondant de "Radio J" à Jérusalem) ont été données sur le maintien de Mahmoud Tawalbi, dans une prison à Naplouse,
Israël avait salué l'arrestation. Cette initiative montre que les Palestiniens "font ce qu'ils sont censés faire", avait estimé Raanan Gissin, porte-parole du Premier ministre Ariel Sharon.
Environ 3.000 Palestiniens manifestant contre l'arrestation avaient entouré le siège de la Sécurité préventive palestinienne à Djénine, tirant des coups de feu, jetant des grenades et brûlant des voitures.
Deux Palestiniens ont été blessés lors de ces fusillades entre des tireurs et les forces de sécurité palestiniennes à Djénine, au cours de manifestations contre l'arrestation de Mahmoud Tawalbi par les forces de sécurité du président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat.
Une information de Haaretz et du Jerusalem Post ( ci-dessous) faisait état hier soir de la libération du terroriste sous la pression de la rue palestinienne.
- Arafat ordonne la libération d'un chef du Jihad Islamique arrêtée par l'Autorité Palestinienne à Djénine
Daniel Sobelman, Amos Harel et Baruch Kra,Correspondants d' Ha'aretz - 08:25 (heure d'Israël) 15/11/2001
http://www.haaretzdaily.com/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=94878&contrassID=1&subContrassID=5&sbSubContrassID=0&listSrc=Y
Des sources palestiniennes ont dit mercredi soir que le Président de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat avait ordonné la sortie de Mahmoud Nurasi Tawalbi, le leader de Jihad Islamique arrêté mercredi plus tôt dans la ville de Rive occidentale de Djénine. Arafat, a ce qu'on dit, vait donné l'ordre au chef de la sécurité préventive de la Rive occidentale, Jibril Rajoub, après les manifestations féroce de Palestiniens à l'extérieur de la prison où Tawalbi était détenu depuis son arrestation.
Tawalbi 23 ans avait été arrêté par la police palestinienne dans que l'on avait vu comme un signe qu'Arafat agissait contre les militants projetant des attaques contre Israël.
Les leaders du Jihad Islamique avaient dit que la police palestinienne avait pincé Tawalbi dans la rue à Djénine et l'a fait disparâtre dans une prison à Naplouse, 25 kilomètres (15 milles) plus au sud. Ils ont dit que Tawalbi était soupçonné par Israël de recruter des terroristes-suicide et de les envoyer en Israël.
Tawalbi était un de dix hommes le plus recherchés sur la liste donnée à l'Autorité Palestinienne par Israël, demandant qu'ils soit immédiatement arrêté. Israël dit que Tawalbi est responsable de l'envoi d'au moins 11 terroristes-suicide dans des attaques en Israël, y compris les actes terroristes dans Haifa, Benyamina, Hadera, Afula et Kiryat Motzkin.
Israël avait plusieurs fois fait le projet d'assassiner l'activiste du Jihad, amenant l'Autorité Palestinienne à le placer en détention préventive à plusieurs occasions.
Après qu'Israël ait assassiné des activistes du Jihad à Djénine et Naplouse, Tawalbi était devenu l'homme le plus recherché du secteur. Il y a une hypothèse que son arrestation a été conçue pour hater le retrait des troupes de Tsahal de leur siège de la ville depuis presqu'un mois.
Environ 3,000 Palestiniens protestants pour l'arrestation ont entouré le quartier général palestinien de la Sécurité Préventive à Djénine, tirant à l'arme à feu, jetant des grenades et brûlant des voitures. Un fonctionnaire de sécurité, parlant sur couvert d'anonymat, avait confirmé que Tawalbi avait été arrêté.
Israël avait exigé qu'Arafat ordonne l'arrestation des militants et le Département d'Etat américain avait aussi dit à Arafat d'agir contre les groupes violents.
L'arrestation avait aussi suscité une vague de protestation en face à la prison où Tawalbi a été détenu.
Des centaines de gens ont participé à la manifestation, beaucoup d'entre eux, des partisans du Jihad Islamique. Plusieurs des manifestants ont affronté les policiers palestiniens et les ont bombardés avec des pierres. Des sources palestiniennes ont dit que plusieurs manifestants ont été blessés.
- Arafat ordonne que le leader du Jihad Islamique soit libéré après les émeutes de Djénine
Par Lamia Lahoud, Arieh O'Sullivan et Herb Keinon -Jerusalem Post
http://www.jpost.com/Editions/2001/11/15/News/News.38167.html
JÉRUSALEM (le 15 novembre) - le Terroriste du Jihad Islamique Senior Mahmoud Tawalbi a été arrêté hier par la police palestinienne, puis ensuite libéré par le Président de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat après que les émeutes ainent éclaté à Djénine.
Une source de l'Autorité Palestinienne senior a dit que l'arrestation n'avait pas été annulée avec Arafat.
Des agents de sécurité de l'Autorité Palestinienne ont dit que c'est sous les ordres du Chef de Service de sécurité Préventivesde la Rive occidentale Jibril Rajoub que Tawalbi avait été arrêté, il est connu comme "Nursi", qui est au sommet de la liste des plus recherchés par Israël.
Environ 3,000 Palestiniens protestant de l'arrestation ont alors entouré le quartier général du gouverneur, où le Service de sécurité Préventif a ses bureaux. Les palestiniens armés ont tiré avec des fusils et ont jeté des grenades sur le complexe et ont brûlé des voitures dans la ville. Quelques protestataires ont même menacé de faire exploser le complexe si l'Autorité Palestinienne refusait de libérer Tawalbi.
Des leaders du Jihad Islamiques ont dit que des policiers palestiniens avait "pincé" Tawalbi, 23 ans, dans une rue de Djénine et, après les protestations, l'a fait disparâtre dans une prison à Naplouse.
Cependant, Arafat a ordonné de le libéré après les confrontations violentes entre des centaines de Palestiniens et des policiers palestiniens. La source a dit que les émeutes ont été organisées par le Jihad Islamique et patronnées par "la direction intifada.
- jeudi 15 novembre 2001, 1h20
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· Autorité palestinienne
· Israël
JERUSALEM (AP) --
(
) Quelques heures plus tôt, la police palestinienne avait arrêté un militant du Djihad islamique dans la ville de Djénine, en Cisjordanie, provoquant de violentes manifestations contre les forces de sécurité de Yasser Arafat.
Selon le Djihad islamique, la police palestinienne a arrêté Mahmoud Tawalbi, 23 ans, dans la rue et l'a emmené dans une prison à Naplouse, à 25 kilomètres au sud. Le Djihad a affirmé que Tawalbi était soupçonné par Israël de recruter des candidats à des attentats-suicides et de les envoyer dans l'Etat hébreu.
- Selon le Monde Multimedia : Vers 19 h 30 heure locale (17 h30 GMT), les tirs avaient cessé, mais sept voitures de police avaient été incendiées et la foule était toujours rassemblée autour du bâtiment de police et demandait la libération de M. Taoualbeh, sans qu'il soit possible de savoir si celui-ci était détenu à l'intérieur du bâtiment
- Selon Maariv d'aujourd'hui: pour arrêter les manifestants, les forces de sécurité palestiniennes ont fait croire qu'un représentant européen s'apprêtait à se rendre à la prison de Jénine pour vérifier si Tawalbé s'y trouvait, conformément aux engagements d'Arafat face au gouvernement américain..
- Selon Yédioth Aharonoth d'aujourd'hui : A 10 h du matin, les forces de sécurité préventives palestiniennes viennent arrêter Mohammed Tawalbé A-Noursi, un des principaux chefs du Jihad islamique en Cisjordanie.
A 16 h, la foule descend dans la rue, manifeste bruyamment, incendie le bâtiment où siège le gouverneur , tire et exige l'élargissement du détenu; à 19 h - promesse des autorités qu'A-Noursi serait libéré le lendemain matin. A 21 h 30 : "Pas de porte à tambour, A-Noursi restera en détention