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- la liste des infos au jour le jour
Vendredi 12 octobre 2001 - 25 Tishri 5762 - mise à jour à 6:31 (heure de Paris, GMT +2) pour actualiser cliquez ici
- Sur la recommandation du général Itzhak Eitan, le Chef d'état-major le général Shaul Mofaz a remis à l'Unité Duvdevan (cerise) une citation pour l'excellence et pour de hauts faits. L'unité a été récompensée pour des opérations couronnées de succès qui ont nécessié une grande quantité de courage et un haut degré de professionnalisme. L'unité a reçu collectivement la "distinction du chef de l'état-major", l'une des plus hautes distinctions de l'armée israélienne, pour ses nombreuses opérations menées "avec bravoure et professionnalisme". La citation a été présentée aujourd'hui à une cérémonie qui a eu lieu à la base d'Unti, en présence du Commandement Central et des Officiers et des soldats de l'Unité.
- Un agent de renseignement irakien qui avait rencontré le pirate de l'air Mohammed Atta il y a six mois à Prague a aidé à mettre en place la tactique terroriste qui a terrassé le World Trade Center et une partie du Pentagone, selon un groupe d'opposition irakien.
Selon un officiel du Congrès irakien National (Iraqi National Congress) à Washington, le complot terroriste a été élaboré par Farouk Al-Hijazi, l'ambassadeur actuel d'Irak en Turquie et l'ancien chef de la Direction du renseignement, le général. Habib Al-Ma'amouri .
"Le plan pour contrôler un avion civil avec des réservoirs pleins de carburant par des équipes de cinq det l'utilisation de matériels qui peuvent être facilement portés à bord d'un avion comme des couteaux puis l'utilisation de l'avion comme engin téléguidé a été élaboré par Al-Ma'amouri et Hijazi... Quelque temps avant 1995," a dit l'officiel du Congrès irakien National.
- "Vendredi est le jour où les gens sortent de la mosquée pour exprimer leurs opinions. Si la police palestinienne traite les contestataires comme elle l'a fait lundi, les choses pourraient se détériorer", a dit le responsable du Hamas, Ismaïl Abou Chanab.
Rencontré dans un quartier silencieux de Gaza, le responsable du Jihad islamique, mouvement radical palestinien rival du Hamas, sourit à l'idée du divorce croissant entre l'opinion publique et l'Autorité palestinienne du président Yasser Arafat.
"Il est clair que ces deux dernières semaines, le peuple palestinien et l'Autorité palestinienne ont pris deux chemins opposés", estime Abdallah Chami, dans une allusion aux violences survenues lundi après que la police palestinienne eut tenté de disperser une manifestation contre les frappes américaines en Afghanistan.
L'Autorité palestinienne a continué ses efforts pour supprimer les manifestations pro-Ben-Laden dans les territoires.
L'Autorité palestinienne a publié un ordre déclarant une mosquée dans le camp de réfugiés Arazi comme une zone fermée militaire.
L'ordre a été donné après que les activistes du Jihad Islamique aient projeté d'accueillir un rassemblement sur le site, a annoncé la Radio de l'armée .
Le secteur a aussi été fermé aux journalistes étrangers en raison de la répugnance de l'Autorité palestinienne de montrer à l'opinion internationale, l'appui local à Ben-Laden.
Plusieurs manifestations antiaméricaines se sont déroulées dans les territoires palestiniens, pour le premier vendredi après le début des frappes américaines contre l'Afghanistan.
A l'issue des traditionnelles prières hebdomadaires, quelque 2.000 personnes ont protesté à Naplouse, en Cisjordanie, contre les frappes militaires en cours en Afghanistan, des manifestations similaires ont rassemblé environ 1.500 personnes à Ramallah et un nombre équivalent à Tulkarem.
A Naplouse, les 2.000 Palestiniens ont participé au défilé dominé par le Hamas, mais où l'on trouvait aussi une forte présence du Fatah. "L'Amérique est un monstre lorsqu'elle bombarde Kaboul", chantaient les manifestants.
Les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et scandé en choeur: "les Etats-Unis, dirigeants du terrorisme dans le monde", "les Etats-Unis, tête du serpent".
A Ramallah, l'un le chef du Fatah en Cisjordanie Marouan Barghouti a défilé en tête du cortège d'un millier de manifestants aux côté du groupe islamiste Hamas et de plus petites factions de l'OLP. Les manifestants scandaient le nom de Oussama ben Laden, principal suspect des attentats du 11 septembre, ainsi que "Bush est le père du terrorisme".
Ils ont exigé la libération d'une vingtaine d'activistes du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) arrêtés lundi à Gaza à l'issue de manifestations antiaméricaines et des confrontations avec la police qui se sont soldées par deux morts parmi les manifestants et plus de 200 blessés.
Dans la bande de Gaza, la police palestinienne a prudemment évité le contact avec les intégristes.
Dans le camp de réfugiés Al Maghazi, centre de la bande de Gaza, des centaines de manifestants ont ainsi répondu à l'appel des radicaux du Jihad islamique sans être inquiétés.
M. Arafat et la direction palestinienne sont pris entre le marteau et l'enclume: ils veulent encourager l'initiative diplomatique de Washington visant à créer un Etat palestinien, tout en restant populaires auprès de leur opinion clairement hostile aux frappes américaines en Afghanistan.
L'Autorité palestinienne a arrêté jeudi Alaa Saftaoui, rédacteur en chef du journal Al-Istiqlal, organe officieux du Jihad islamique, a indiqué sa famille.
Dans un article publié jeudi, Saftaoui a appelé "à démanteler l'Autorité palestinienne qui n'a réussi ni dans les négociations, ni dans la résistance ni dans l'Intifada" face à Israël.
- Les Etats-Unis pourraient prendre des mesures militaires contre la Syrie
Natan Gutman, Ha'aretz Correspondant
Le ministre adjoint d'État Richard Lee Armitage a dit jeudi soir que les Etats-Unis pourraient aussi prendre ldes mesures militaires contre la Syrie, si celle-ci n'observe pas les demandes américaines pour agir contre les organisations terroristes sur son territoire.
Armitage, quand les journalistes lui ont demandé, à Washington, ce qui arriverait aux pays comme la Syrie s'ils n'agissaient pas contre la terorisme, a dit que les résultats seraient ce que la coalition a trouvé comme approprié - l'isolement, des enquêtes financières et même possiblement une action militaire. Armitage a dit que dans la deuxième étape de la campagne, les Etats-Unis prendraient des mesures contre les organisations complémentaires et contre les pays employant la terreur contre les Etats-Unis et ses alliés.
Armitage a dit encore que la Syrie n'a pas prouvé qu'elle se bat contre le terrorisme et il n'a pas considéré la Syrie comme faisant partie de la coalition. Il a dit que la Syrie exprimait de temps en temps son désir de participer à la coalition, mais qu'elle n'avait pas soutenu ses intentions par une action concrète. Armitage a ajouté que c'était maintenant une bonne occasion "d'ouvrir les yeux de la Syrie" sur le besoin de se battre contre le terrorisme.
La Syrie est dans la liste du Département d'Etat d'états soutenant le terrorisme,puisqu'elle soutient l'organisation du Hezbollah qui agit contre Israël à partir du Liban et l'organisation Kurde clandestine du PKK.
David Harris, le chef du "American Jewish Committe"e une organisation juive en vue ,a rencontré jeudi des représentants de l'administration dBush et a dit après les réunions qu'une certaine comparaison entre l'organisation Al-Qaida et le Hamas et le Hezbollah avait été faite. Il a ajouté le que les Etats-Unis agiraient contre tous ceux aidant lle terrorisme..
- Israël se prépare à des attaques iraniennes ou irakiennes non conventionnelles au cinquième jour des frappes américaines en Afghanistan, ont indiqué jeudi des responsables israéliens.
Le général Arnon Ben Ami, chef du Comité chargé du fonctionnement minimal de l'économie en cas de situation d'urgence nationale, a déclaré au quotidien Maariv qu'"Israël s'est activement préparé au risque d'attaques de missiles à ogives chimiques ou bactériologiques depuis la guerre du Golfe en 1991".
A l'époque, Israël avait été la cible de 39 tirs de missiles Scud à ogives conventionnelles qui avaient fait deux morts, des dizaines de blessés et endommagé des centaines de maisons dans la région de Tel-Aviv.
Lors d'un exercice de grande envergure baptisé "Mue du serpent" en 1998, les ministères de la Défense et de la Santé ont été mobilisés pour distribuer très rapidement des médicaments et des équipements préventifs contre la guerre biologique, notamment la bactérie du charbon, a précisé le général Ben Ami.
Selon lui, des kits anti-chimiques et bactériologiques devraient être mis à la disposition du public pour une somme symbolique dans les supermarchés et bureaux de postes d'Israël. Le ministre de la Défense Binyamin Ben Eliezer et le chef d'état-major Shaoul Mofaz ont suggéré que ces kits soient vendus pour le prix modique de 20 shekels (environ 5 USD), selon Maariv.
Selon le journal, il s'agit de financer une partie du surcoût de la Défense occasionnée par les effets de la lutte antiterroriste lancées par les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre. "Nous ne prenons pas de risques et avons tenu compte de la possibilité que la guerre s'étende à l'Irak. Cette fois-ci, nous nous sommes bien préparés car nous avons tiré toutes les leçons" (du passé), a affirmé M. Ben Eliezer à la télévision publique.
Pour la vice-ministre israélienne de la Défense, Dalia Rabin-Philosof, "il ne fait pas de doute que l'Irak est dans le collimateur des Etats-Unis". Elle a indiqué que "les Américains s'étaient engagés à prévenir Israël d'une éventuelle attaque contre l'Irak plus en avance qu'ils ne l'ont fait pour le début de leur attaque en Afghanistan".
Un expert militaire israélien de la guerre bactériologique a mis en doute jeudi la capacité des Irakiens de fixer une ogive non conventionnelle sur un des missiles balistiques en leur possession, puis de le tirer contre Israël. "Je ne suis suis pas sûr qu'ils en soient capables, et je ne suis pas non plus sûr qu'ils entendent le faire, car leur expérience de la guerre du Golfe ne les encourage pas en ce sens", a-t-il déclaré sous couvert d'anonymat.
Le professeur Marvin Shapira, responsable de la coordination de services de santé en cas d'urgence nationale, a déclaré à la radio que "le dispositif médical national était prêt à faire face à tous les risques. Il y a suffisamment de médicaments en stock et il n'y a aucune raison de paniquer".
Pas moins de 300.000 Israéliens -soit dix fois le nombre mensuel habituel- se sont cependant rués sur les centres de distribution de masques à gaz de l'armée depuis les attentats terroristes à New York et Washington, selon l'armée. La quasi totalité de la population dispose de ces masques.