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- la liste des infos au jour le jour
Dimanche 7 octobre 2001 - 20 Tishri 5762
- La télévision irakienne diffusait dimanche soir minute par minute les informations sur les frappes anglo-américaines sur l'Afghanistan, qualifiée d"'agression traîtresse".
Auparavant, avant le début des opérations militaires, Saddam Hussein avait réclamé que Washington rende publiques les preuves concernant les responsables --qu'il n'a pas nommés-- des attentats du 11 septembre. Des remarques qui ont été diffusées après l'annonce de l'attaque. "Juste dire qu'ils ont des preuves, est-ce suffisant pour lancer une guerre contre un pays?"
Pour le raïs de Bagdad, si les suspects avaient été des Occidentaux, les Américains "auraient tout démenti, même si tous les anges de la terre étaient venus". Mais "quand l'accusation montre du doigt un pays arabe ou musulman, ils le croient même si l'accusation est faite par l'un des diables de la terre".
Soulignant les propos de George W. Bush selon lesquels les pays devaient choisir entre le camp des Etats-Unis et le camp des terroristes, il a jugé que "ce genre de logique va réduire le nombre des amis et augmenter celui des ennemis de l'Amérique". Et "ceux qui se disent amis de l'Amérique sont accusés par leur peuple", a-t-il ajouté, référence au Pakistan.
- L'Iran a estimé que les frappes américano-britanniques contre l'Afghanistan étaient "inadmissibles" et feraient des victimes civiles.
"Je suis inquiet devant cette vaste opération en Afghanistan et de cette attaque qui débouchera sur des pertes humaines parmi les civils", a déclaré à Reuters un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. "C'est inadmissible."
"Cette attaque a été perpétrée sans prendre en compte l'opinion publique mondiale, notamment l'opinion du monde islamique", a-t-il ajouté. Il n'est pas allé jusqu'à condamner la riposte, mais les conditions dans laquelle elle s'est déroulée.
L'Iran, qui a une frontière commune avec l'Afghanistan, avait condamné les attentat antiaméricains du 11 septembre mais craint un afflux massif de réfugiés afghans fuyant les frappes américaines.
Téhéran souhaitait qu'une riposte contre le terrorisme international soit organisée sous l'égide des Nations unies
- L'établissement de défense d'Israël a été averti par les Etats-Unis via le téléphone que ses forces étaient sur le point d'attaquer l'Afghanistan.
Bush a parlé à Sharon au cours de dimanche après-midi. "Nous souhaitons le succès au président et au peuple américain et nous étendrons toute l'aide que nous pouvons," a dit le porte-parole, soulignant, cependant, qu'Israël ne faisait pas partie de l'opération contre l'Afghanistan.
"Bush a dit à Sharon que cette attaque est seulement le première introduisant progressivement la guerre contre le terrorisme," a ajouté Ra'anan Gissin, un porte-parole de Sharon.
"Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la protection et la défense des citoyens d'Israël contre n'importe quelle sorte d'attaque qui peut s'ensuivre," a dit Gissin à une conférence de presse.
Avec la probabilité d'une vengeance de l'attaque américaine, des milliers d'Israéliens ont visité les centres de distribution de masque à gaz dans les deux dernières semaines dans l'hypothèse d'une attaque chimique possible en réponse à l'offensive menée par les Etats-Unis contre l'Afghanistan.
Interrogé sur le fait de savoir si Israël pourrait être la cible d'attaques comme une conséquence de l'assaut sur l'Afghanistan, Peres a dit : "à cette minute je ne vois pas de danger de cette sorte."
Le Ministre Likoud Tzipi Livni a dit que les Israéliens doivent continuer à conduire leurs vies aussi normalement, qu'ils le faisaient"une minute avant l'attaque."
Sharon convoquera avec le ministre de la Défense Nationale Binyamin Ben-Eliezer une réunion de sécurité avec des officiers seniors de Tsahal dans les heures qui suivent.Ce n'est pas la guerre d'Israël, des sources du ministère de la Défense Nationale israélien l'ont déclaré peu de temps après que l'attaque américaine sur l'Afghanistan se soit déclenchée ce soir.
Israël fera tout pour protéger ses citoyens, mais pas plus que cela actuellement.
L'Armée de l'air d'Israël et d'autres unités, en particulier le long des frontières orientales du pays, ont été placés en état d'alerte maximum, a annoncé la radio de l'armée.
- Oussama ben Laden, dans sa première déclaration depuis les attentats du 11 septembre, diffusée dimanche, a juré que les Etats-Unis ne vivraient pas en paix tant que la paix ne règnerait pas en Palestine.
"L'Amérique a été remplie d'horreur du nord au sud et de l'est à l'ouest, et grâces soient rendues à Dieu que l'Amérique connaisse maintenant ce que nous avons connu", proclame ben Laden dans cette déclaration, en évoquant les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.
"Notre nation musulmane connaît cela depuis plus de 80 ans", ajoute-t-il dans cette déclaration, un enregistrement vidéo diffusé par la chaîne de télévision qatarie Al Djazira dimanche soir après le lancement de l'offensive américaine en Afghanistan.
Le président George W. Bush est "le chef des infidèles", ajoute-t-il.
"Dieu a béni une avant-garde musulmane pour détruire l'Amérique (...) Que Dieu les bénisse et leur accorde une place au paradis".
"Je jure devant Dieu que l'Amérique ne vivra pas en paix avant que la paix ne règne en Palestine", poursuit-il.
Al Djazira n'a pas précisé la date de l'enregistrement.
Sur la bande vidéo, un adjoint de ben Laden, Ayman Zawahri, appelle les musulmans à résister à l'Amérique. Un autre adjoint affirme que les attentats ont été perpétrés en raison du soutien de l'Amérique à l'occupation israélienne de territoires arabes.
- Attaques anglo-américaines de l'Afghanistan
Les Etats-Unis ont lancé à 16h27 GMT, une attaque contre l'Afghanistan dimanche soir pour se venger des attaques terroristes du 11 septembre sur New York et Washington. Des explosions ont été annoncées autour de la capitale Afghane de Kaboul.
"Sur mes ordres, les militaires des Etats-Unis ont commencé a se battre contre les camps d'entrainement de Al-Qaeda et les installations militaires du régime Taliban," a dit Bush dans une adresse télévisée à 17 heures GMT . Dimanche. "Nous sommes soutenus par le volonté collective du monde."
Plusieurs pays occidentaux, dont le Canada, l'Australie, la France et l'Allemagne, ont promis des moyens, a-t-il ajouté.
«Nous allons remporté ce conflit par l'accumulation patiente de succès», a déclaré George W. Bush qui s'exprimait depuis la salle du Traité de la Maison Blanche.
Dans son allocution, le président Bush a indiqué que la France, l'Allemagne, l'Australie et le Canada avaient également promis d'engager des forces.
L'attaque a commencé par des frappes sur des installations de défense aérienne autour de la capitale afghane de Kaboul et la ville du sud de Kandahar, ont dit les fonctionnaires du Pentagone à CNN. Les témoins dans Kandahar ont dit à CNN qu'au moins trois explosions ont ébranlé la ville.
L'action américaine suit de plusieurs semaines les demandes aux Talibans de remette le terroriste soupçonné Osama Bin-Ladin et que les fonctionnaires américains tiennent pour responsable des attaques. Le Taliban avait refusé ces demandes.
"Nous avons ouvert un autre front dans notre guerre contre le terrorisme donc la liberté peut se prévaloir sur la crainte," a dit le Porte-parole de Bush, Ari Fleischer.
L'armée américaine a détruit une base de commandement de l'aéroport de Kandahar, fief du guide suprême taliban le mollah Mohammad Omar, a annoncé CNN dimanche.
La chaîne américaine cite un responsable des autorités, qui a confirmé l'attaque du centre de commandement de l'aéroport.
A Kaboul, un témoin a déclaré que des bombes et des roquettes tirées par l'armée américaine étaient tombées près du ministère de la Défense, au coeur de la capitale.
- Les dirigeants de l'opposition afghane, le front d'opposition aux talibans, ont été avertis dimanche matin que les Etats-Unis avaient l'intention d'attaquer des positions des talibans, a annoncé un responsable de l'opposition à Douchanbe.
Rahimullah, premier secrétaire de l'ambassade afghane au Tadjikistan, qui représente le gouvernement en exil à Douchanbe, a précisé que l'opposition savait que les Etats-Unis avaient l'intention d'attaquer des cibles militaires à Kaboul et à Kandahar.
Interrogé sur les plans de l'Alliance du Nord, il a affirmé à l'Associated Press que l'opposition voulait lancer prochainement sa propre offensive contre les talibans et pourrait essayer d'entrer dans la capitale, Kaboul, "peut-être d'ici deux jours, peut-être d'ici une semaine"
- Le groupe islamiste pakistanais Harakat ul-Mujahidin (Mouvement des moudjahidine) a condamné dimanche soir les raids militaires américains en Afghanistan en dénonçant "une attaque brutale contre des innocents".
Amar Mehdi, un porte-parole du Harakat, a estimé que "les Américains ont utilisé leur puissance pour tuer des gens innocents en Afghanistan au lieu de s'en prendre aux camps d'entraînement dont ils font tant de cas".
Considéré comme proche d'Oussama ben Laden, ce mouvement dispose de combattants au sein de l'armée des talibans en Afghanistan et se bat aussi contre les forces indiennes au Cachemire. Classée comme terroriste par les Etats-Unis l'an dernier, elle a vu ses avoirs gelés le 25 septembre dernier par Washington et le Pakistan a fait fermer tous ses bureaux la semaine dernière.
- A 17h30 GMT, le Premier Ministre anglais, Tony Blair a confirmé la participation active des forces armées britanniques aux attaques sur l'Afghanistan et les a encouragé.
Des forces britanniques participent à cette première phase de représailles. Selon le Pentagone, ce sont des missiles de croisière tirés à partir de bâtiments de guerre américains et britanniques croisant en Mer d'Arabie qui ont frappé en premier l'Afghanistan. Les forces britanniques sont engagées dans ces frappes. La Grande Bretagne est en effet le seul allié auquel les Etats-Unis ont fourni les mêmes missiles de croisières que ceux qui équipent leurs propres forces armées.
- Le président français Jacques Chirac a été informé dimanche après-midi à 15h30 GMT par son homologue américain Georges W. Bush "du déclenchement imminent des opérations sur l'Afghanistan", selon la porte-parole de l'Elysée Catherine Colonna
Le chef de l'Etat s'est ensuite entretenu avec le Premier ministre Lionel Jospin, a annoncé Matignon. Le Premier ministre a également été en contact avec le ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine et le ministre de la Défense Alain Richard. Jacques Chirac doit faire une déclaration télévisée vers 2Oh15 (heure de Paris)
- Le ministre français de la Défense Alain Richard a affirmé dimanche que la participation de la France à l'actuelle offensive américaine en Afghanistan est "une question de jours". "Nous poursuivons la discussion sur la répartition des missions avec notre partenaire américain. C'est une question de jours", a-t-il déclaré lors du Grand Jury RTL-Le Monde-LCI.
"Notre contribution pourrait prendre la forme d'autres modes d'actions, en tous cas avec la participation à des actions sur des objectifs relevant du système terroriste sur le territoire afghan", a ajouté M. Richard.
Interrogé sur la durée de cette campagne militaire, il a souligné que "le nombre d'objectifs qu'il faut, soit détruire, soit priver d'efficacité est élevé". "C'est un pays dans lequel les outils militaires et logistiques de cette organisation (terroriste) et de la dictature taliban sont d'un niveau faible mais très dispersés".
"Nous ne sommes pas actifs pour l'instant" dans les opérations militaires que viennent de lancer les Etats-Unis en Afghanistan, a-t-il néanmoins précisé. Mais "le fait que la France participe à cette action directe armée contre des bases de terrorisme peut avoir une utilité dans l'orientation générale choisie par les Etats-Unis".
Les Etats-Unis "savent que nous pouvons entrer en action en peu de jours", a affirmé M. Richard, assurant que "le niveau de nos capacités d'intervention est strictement comparable à celui de la Grande-Bretagne".
Selon lui, les Etats-Unis vont s'en tenir dans un premier temps à des opérations aériennes, avant d'éventuelles actions terrestres.
"Mon sentiment est que ce qui va être entrepris, c'est une action de destruction par, soit des missiles de croisière, soit par des raids avec des frappes de bombes dirigées depuis des forces aériennes sur des installations militaires ou sur des centres d'entraînement, par exemple de l'organisation terroriste", a-t-il dit.
"Si l'objectif que nous partageons, et que je crois prioritaire dans l'action des Etats-Unis, est bien de détruire, de priver d'efficacité le système terroriste, il y a des choses qui doivent se faire par des raids au sol. Mais elles ne vont pas forcément se faire instantanément", a ajouté M. Richard.
- Le Premier ministre canadien Jean Chrétien a confirmé dimanche avoir donné l'ordre à l'armée d'être prête à tout déploiement en appui à la campagne antiterroriste lancée par les Etats-Unis en Afghanistan.
- Le chancelier allemand Gerhard Schroder, informé par téléphone par George Bush de l'imminence des frappes, l'a «assuré de la solidarité sans faille de l'Allemagne». Berlin «soutient sans réserve» les actions américaines contre des cibles terroristes en Afghanistan et les deux hommes ont convenu de rester en contact suivi, précise le communiqué de la Chancellerie.
- Sylvio Berlusconi a mis l'Italie en état d'alerte.«L'Italie est aux côtés des Etats-Unis et de tous ceux qui sont engagés dans la bataille contre le terrorisme», a déclaré M. Berlusconi, informé du début de l'opération par le vice-président américain Dick Cheney
- Des élus du Congrès américain ont déclaré que l'Irak serait probablement la prochaine cible de la guerre américaine contre le terrorisme.
Une attaque militaire contre Bagdad n'interviendrait que dans un second temps, a toutefois ajouté le leader de la minorité républicaine au Sénat, Trent Lott.
Les Etats-Unis ont lancé dimanche soir des représailles militaires contre les taliban au pouvoir en Afghanistan, accusés de protéger Oussama ben Laden, tenu pour responsable des attentats du 11 septembre.
Selon Lott, les récentes déclarations du secrétaire adjoint à la Défense, Paul Wolfowitz, selon lesquelles l'Irak serait une cible à un moment ou à un autre étaient "probablement justes".
"Un conseiller que nous avons vu nous a rappelé que la vengeance était un plat qui se mange froid. En d'autre termes, prenez votre temps, faites un plan, poursuivez votre première cible, puis la seconde", a déclaré Lott.
"Au un moment donné vous allez devoir affronter le cas irakien. Ils (les Irakiens) ont leur forme de terrorisme, et ils ont toujours Saddam Hussein", a-t-il estimé.
Joseph Lieberman, sénateur démocrate et ancien candidat malheureux à la présidence, a estimé qu'une telle hypothèse serait justifiée si l'enquête menait à des liens entre les auteurs des attentats et les services de renseignements irakiens.
- Des explosions et des tirs de la défense anti-aérienne ont retenti dimanche soir à Kaboul. L'électricité a été coupée dans toute la capitale afghane.
Les premières explosions ont été entendues aux environs de 16h27 GMT. Cinq large explosions ont secoué la ville, suivies par le bruit des tirs de DCA.
Le courant a été coupé dans toute la ville presque immédiatement après la première des cinq déflagrations.
On ignorait encore l'origine de ces explosions, qui semblaient avoir eu lieu dans le sud-ouest de la ville. Cette partie de la capitale comprend le palais Darulaman, une ancienne résidence royale, et le Fort Balahisar.
Un couvre-feu était en vigueur dans la ville, ne permettant pas d'obtenir des détails.
- Une bombe a éclaté à côté d'un autobus près d'Avnei Hefetz en Samarie
Les forces palestiniennes ont aussi ouvert le feu sur des troupes de Tsahal placées dans lAbu Sneneh à Hebron cette après-midi, la
Il n'y a eu aucun blessé dans ces attaques.
- La Police a démantelé une cellule terroriste à Jérusalem
Par Etgar Lefkovits - Jerusalem Post
La police de Jérusalem a découvert une cellule palestinienne terroriste de six membres fonctionnant dans un village à l'est de Jérusalem et que la police pense était derrière l'attaque d'une jeep de police à la fin de juillet.
Les suspects, qui tous avaient des casiers judiciaires et sont associés au Front Démocratique pour la Libération de la Palestine, ont été arrêté il y a trois semaines. Un ordre de blackout avait été mis en place et a été levé hier.
On croit que ces Palestiniens, du village d'Issaweih, sont derrière l'attaque du 29 juillet sur une jeep de police qui roulait à Jérusalem sur Ma'ale Adumim.
Le conducteur de la jeep avait été frappé au pied et blessé légèrement dans l'attaque.
- Incursion brutale des forces de sécurité sur la pelouse du stade de France (info # 010710) Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
- Floride: un homme est mort de la maladie du charbon (anthrax)
PALM BEACH - Un homme de 63 ans est mort vendredi dans un hôpital de Floride de la maladie du charbon, appelée aussi anthrax à forme inhalé pulmonaire. Pour les autorités et le secrétaire d'Etat américain à la santé, Tommy Thompson, il s'agit d'un cas isolé.
- "81% des arabes de Jérusalem-Est ne veulent pas être sous administration palestinienne. 11% le veulent et 8% nont pas répondu", tels sont les résultats dun sondage organisé par lAutorité Palestinienne, mais elle na pas autorisé sa publication et des personnalités importantes de l'Autorité Palestinienne nient son existence.
Les résultats du sondage sont parvenus à INDEX grâce aux liens que cette publication possède avec des gens de lAutorité Palestinienne chargés de linformatique. Ces mêmes sources ont précisé que le sondage a concerné 1083 résidents de Jérusalem-Est, ce qui représente un échantillonnage englobant tous les quartiers de lest de Jérusalem. Le sondage a duré environ un mois et incluait des questions au sujet de la situation de lemploi, la situation de lhabitat, la situation économique et autres.
De plus il ressort de ce sondage que la majorité des personnes interrogées nont pas donné leur nom sur les feuilles de sondage. INDEX a appris aussi que 66% de ceux qui ont rempli les feuilles du sondage ont indiqué quils sont employés par des juifs de Jérusalem-Ouest.
- article à paru le 4/10/2001 dans INDEX, hebdomadaire gratuit distribué à Jérusalem, page 5 - Traduction : A.Baer
Hayim Maman est le directeur de la publication et son rédacteur en chef
- La mémoire courte du Conseil de sécurité de l'ONU
La Syrie prendra sans aucun doute sa place au conseil de sécurité de L'ONU, demain, après que les Etat-Unis aient décidé de ne pas essayer de s'y opposer
d'après Janine Zacharia - Jerusalem Post
Jeudi et vendredi, après que l'Assemblée Générale ait approuvé, la place étant libre ,l'entrée de la Syrie, suppot du terrorisme, au Conseil de sécurité, quelques parlementaires, épouvantés par la perspective qu'un pays classé par les Etats-Unis comme sponsor d'état du terrorisme ait "voix au chapitre"ont enjoint les 15 membres du Conseil à protester.
Le membre du Congrès Eliot Engel (D-New York) a envoyé une lettre au président George W. Bush pendant le week-end avec au moins 25 co-signataires, demandant aux Etats-Unis des'opposer à l'accés de la Syrie à une place au Conseil de sécurité.
Mais les Etats-Unis n'ont pas de droit deveto dans des questions si procédurales et les votes sont secrets.Les Etats-Unis projettent de s'abstenir et l'ont fait comprendre à la Syrie, une nation que les Américains essayent d'inclure dans la coalition contre le terrorisme.
L'affaire a été combattue plus tôt cette année au moment où le Secrétaire d'Etat Colin Powell avait visité la Syrie et a prétendu avoir gagné des Syrien s la promeese de fermer l'oléoduc Irako-syrien.
L'ancien secrétaire adjoint d'état Edouard Walker, qui a soutenu l'idéeque ce 11 septembre pourrait fournir une ouverture pour un nouveau rapport USA-Syrie, a dit que l'administration ne veut pas en particulier s'opposer à l'adhésion syrienne maintenant "parce que les Etats-Unis ont quelques espoirs que la Syrie pourrait changer ses objectifs." Néanmoins, les partisans d'Israël croient que l'administration doit envoyer le signal sa désapprobation. Ils ne font aucun secret de la leur.
"Tandis que le World Trade Center git en ruines, l'inclusion de la Syrie dans le Conseil de sécurité enverrait précisément un faux signal à la communauté internationale à ces moments critiques et serait contre-productive par rapport aux efforts de l'Amérique de mettre un terme au terrorisme mondial," a dit Engel dans une déclaration.
"Le président a dit, "Ou bien vous êtes avec nous ou bien vous êtes avec les terroristes". Malheureusement, la Syrie a voulu être avec les terroristes et donc nous devons travailler pour contrecarrer leur desir de gagner une place au Conseil de sécurité," a ajouté Engel.
Tom Lantos (D-California), le Démocrate dirigeant la Chambre du Comité des Relations Internationales a dit : "l'élection de la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU serait une atrocité, se moquant des résolutions récentes de lutte contre le terrorisme du Conseil." Après les attaques du 11 septembre contre les Etats-Unis, l'ONU a voté la résolution 1373 autorisant le Conseil de sécurité "de prendre tous les mesures nécessaires" pour combattre les groupes terroristes et leurs sponsors d'état.
"Étant donné la logistique, financière, politique, militaire, les médias et le personnel que la Syrie fournit aux organisations diverses terroristes, un vif éclairage doit être fait sur la Syrie qui viole aujourd'hui pratiquement chaque paragraphe de Résolution 373 du Conseil de sécurité de l'ONU ," a écrit Robert Satloff, le directeur du "Washington Institute for Near East Policy".
La Syrie au commencement a fortement condamné l'attaque du 11 septembre et le Président Bashar Assad a promis à Bush, qu'ensemble ils "établiraient des bases saines dans le monde entier de coopération" pour se battre avec le terrorisme.
Mais dans les déclarations suivantes la Syrie a fait une distinction, contrant en particulier Israël, entre des groupes terroristes et les groupes qui se battent pour arrêter l'occupation israélienne de territoire arabe.
Le 21 septembre, la Radio d'état de Damas a recommandé vivement à Washington d'ajouter Israël à la liste des sponsors d'état du terrorisme, alléguant qu'Israël pourrait avoir été le responsable des attaques.
La Syrie procure les appuis, les fonds et protègent une vaste gamme de groupes palestiniens et libanais, qui attaquent les Israéliens, incluant Hezbollah, le Hamas et le Front Populaire pour la Libération de la Palestine.
Néanmoins, Powell désire en particulier donner le bénéfice du doute à la Syrie et lui donner une chance de revenir de la voie terroriste. Il n'est pas encore clair quelle "mission" est donnée la Syrie comme prix pour entrer dans la coalition - si on demande seulement à Assad de démonter les groupes terroristes anti-israéliens fonctionnant en Syrie et au Liban, ou s'il sera exigé seulement de fournir de l'aide pour le démantèlement d'Al-Qaida.
Les partisans pro-Israël disent que plus tôt dans l'année les Etats-Unis auraient pu lancer une bataille pour bloquer l'accès de la Syrie. Dans les dernières années, par des négociations diplomatiques, il a empêché, et Libye et le Soudan de gagner une place au Conseil de sécurité. Et surtout avec le Soudan, les Etats-Unis ont employé le tremplin du Département d'Etat à plusieurs reprises pour faire comprendre leur désapprobation.
"Les Etats-Unis ont honteusement décidé à la volée, effaçant la clarté du message Américain sur le terrorisme. Cette bataille est déjà perdue et un pays considéré par cinq présidents américains successifs pour être un sponsor d'état du terrorisme prendra place au le Conseil de sécurité," a dit Satloff.
Mais Walker dit que les Etats-Unis n'ont pas pu bloquer la Syrie mais a essayé. "Notre capacité de bloquer la Syrie par opposition à un Soudan ou une Libye est limitée," a-t-il dit. "Ils ont pu essayer, mais c'est une bataille perdue.
La Syrie, après le vote, prendra la place Asiatique de rotation de deux ans actuellement tenue par le Bangladesh. Le Conseil de sécurité a 15 membres, cinq avec des places permanentes et 10 avec des places non permanentes.
- Le terroriste-suicide palestinien qui s'est fait sauter près de l'entrée du Kibboutz Shluchot, a tué un Israélien.
Le Palestinien, était debout à côté du véhicule, quand il a enclenché le dispositif explosif.
Le kibboutznik été arrêté à côté du Palestinien pour vérifier son identité, selon les rapports de Kol Israël.
Le Palestinien était un résident de Djénine, a dit.la police
Aucun groupe n'a pris la responsabilité de l'attaque.
Une voiture explose dans la vallée de Beit She'an ; probablement une attaque terroriste échouée
Par Jalal Bana, Ha'aretz Correspondant et Service d'Ha'aretz
et Margot Dudkevitch, Lamia Lahoud, du site Internet du Jerusalem Post
Une voiture a explosée dimanche matin à approximativement 8h30 du matin près de l'entrée du Kibboutz Shluchot dans la vallée de Beit She'an dans ce que suspecte la police comme étant une attaque terroriste échouée.
Les deux occupants de la voiture ont été tous les deux tués dans la détonation, qui s'est produitee sur un route de gravier à environ 200 mètres de l'entrée du kibboutz.
Un organisme de secours et des forces de sécurité ont atteint le site.
Les deux Palestiniens décimés dans la détonation étaient des résidents de Djénine.
Un Israélien qui vérifait les papiers de la voiture à l'entrée du Kibboutz est mort dans l'explosion
La police a qualifiée l'explosion "d'accident de travail", en disant que le mécanisme de détonation avait été déclenché prématurément.
La voiture, volée en Israël puis transféré dans les territoires, était destinée à être employé dans une attaque terroriste dans Afula ou Beit Shean, croit la police , selon la Radio de l'armée.
- Les sources de Sécurité ont confirmé aujourd'hui que l'Autorité palestinienne a arrêté quatre hommes du Hamas et du Jihad Islamique dans les 24 dernières heures, selon Kol Israël. Deux des détenus sont dans la liste des terroristes soupçonnés et présentés par Israël à l'Autorité palestinienne.
Dans les quatre il y a Abed A-Said le chef de l'aile militaire du Hamas. Ataf Abayat, un membre dirigeant des Tanzim dans la ville de Bethléem, n'a pas été arrêté, bien que les sources palestiniennes prétendent qu'Abayat faisait partie de cinq arrestations faites dans rive occidentale et le territoire de Gaza.
Un des officiers supérieurs d'Arafat, Marwan Barghouti, a ouvertement défié le leader palestinien. Barghouti, le leader du mouvement Fatah d'Arafat dans la rive occidentale, a dit que le soulèvement palestinien continuerait. "Ce soulèvement n'a pas commencé par une décision et ne finira pas avec la décision de personne," a dit Barghouti vendredi avant la réunion du cabinet palestinien.
Israël a récemment remis une demande à l'Autorité palestinienne pour l'arrestation de Barghouti, affirmant qu'il avait incité aux meurtres , qu'il possédait des armes illégales, qu'il pratiquait de la formation militaire non autorisée et et appartenait à et était actif dans des organisations illégales.
- L'AFP met à profit la lutte antiterroriste pour publier une fois de plus la solution hypocrite de l'état syrien suppot du terrorisme à propos du conflit au Proche Orient
DAMAS, 7 oct (AFP - texte intégral) - La Syrie met à profit la volonté américaine de rallier le monde arabe à sa lutte antiterroriste pour faire avancer ses revendications sur le règlement du conflit avec Israël, estiment des diplomates.
Un haut responsable du parti Baas (panarabe) au pouvoir, Souleiman Kaddah, a appelé samedi soir "à la reprise du processus de paix avec Israël", dont le volet syrien est gelé depuis janvier 2000, sur la base voulue par Damas: un retrait israélien de tous les territoires arabes occupés depuis juin 1967.
M. Kaddah, secrétaire régional adjoint du Baas, a de surcroît établi un lien entre un tel règlement et la victoire sur le terrorisme.
La Syrie, a-t-il dit, "appelle à éradiquer le terrorisme, à identifier ses causes et ses racines à travers un effort international et un rôle actif de l'ONU, et elle appelle à trouver des solutions justes aux conflits internationaux".
Israël a rejeté l'offre, n'y voyant aucun élément nouveau. Mais l'appel syrien "intervient à un moment propice pour tenter d'obtenir un billet d'entrée à la coalition (antiterroriste)", a reconnu un haut responsable israélien.
Les Etats-Unis courtisent les pays arabes et musulmans et ont déjà manifesté une certaine sensibilité à leurs revendications sur le volet palestinien.
Washington a ainsi fait pression sur le Premier ministre israélien Ariel Sharon pour réfréner ses opérations militaires contre les Palestiniens et renouer le dialogue avec le président palestinien Yasser Arafat.
La déclaration du président américain George W. Bush rappelant le droit des Palestiniens à un Etat a également été interprétée comme inspirée par sa volonté d'obtenir un soutien arabe à sa coalition.
Un diplomate arabe en poste à Damas estime qu'il s'agit maintenant pour la Syrie "d'obtenir des Américains un usage de leur influence auprès de d'Israël pour pousser vers un règlement global du conflit" israélo-arabe.
En quelque sorte, une répétition du scénario de la guerre du Golfe de 1991, quand Washington avait lancé le processus de paix au Proche-Orient à la suite du ralliement de la plupart des pays arabes à l'offensive contre l'Irak.
La comparaison est d'autant plus d'actualité que l'Etat hébreu était à l'époque dirigé par un faucon de droite, Yitzhak Shamir, qui rejetait, comme Ariel Sharon aujourd'hui, tout retrait du plateau syrien du Golan.
En Syrie on retrouve le fils de Hafez al-Assad, Bachar al-Assad, qui n'accepte rien moins que tout le Golan, et aux Etats-Unis, le fils du grand ordonnateur de la coalition anti-irakienne, George Bush.
Pour relayer son message, la Syrie devrait pouvoir compter sur l'Organisation de la conférence islamique (OCI) qui se réunit le 10 octobre au Qatar au niveau ministériel pour débattre de la crise consécutive aux attentats du 11 septembre.
"Si plus de 50 pays islamiques se réunissent et réclament un retrait israélien des territoires occupés, les Etats-Unis pourront difficilement les ignorer", affirme le diplomate.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, s'est rendu samedi pour en discuter avec M. Assad à Damas, où son homologue iranien Kamal Kharazi, l'avait précédé de quelques jours.
La réunion de l'OCI devrait également permettre à la Syrie de contrer les accusations américaines et israéliennes de parrainage du terrorisme, en cautionnant sa position considérant comme des actions de "résistance à l'occupation" les opérations des mouvements palestiniens qu'elle abrite et du Hezbollah chiite libanais, dont elle est avec l'Iran le principal soutien.