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Jeudi 4 octobre 2001 - 17 Tishri 5762 - mise à jour à 19:13 (heure de Paris, GMT +2) pour actualiser cliquez ici
- Les discussions sur la trêve israélo-palestinienne ont repris jeudi à un haut niveau, sous la pression de l'Union européenne, malgré une fusillade sanglante dans la bande de Gaza, dans laquelle huit Palestiniens et trois Israéliens ont trouvé la mort.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Pérès a retrouvé, dans un endroit tenu secret à Jérusalem, le président du Parlement palestinien Ahmed Koureïa et le ministre et principal négociateur Saeb Erekat, ont annoncé des hauts responsables des deux camps.
Comme prévu, les deux parties ont continué de s'accuser réciproquement de violer le cessez-le-feu, conclu la semaine dernière par Yasser Arafat et Shimon Pérès, et de ne pas respecter leurs engagements.
Qualifiant les échanges de «difficiles», M. Erekat a souligné que «jusqu'alors, les Israéliens n'ont rien appliqué du tout.» Il faisait référence à la promesse d'Israël de retirer ses chars et ses troupes des villes palestiniennes et de lever les barrages.
De son côté, le chef de la diplomatie israélienne a signifié à ses interlocuteurs que la mise à l'épreuve de la trêve seraient les résultats sur le terrain, a rapporté un responsable israélien sous couvert de l'anonymat. Israël s'est indigné des dizaines de fusillades engagées par des Palestiniens depuis l'annonce du cessez-le-feu, le 26 septembre.
Prévue initialement mercredi, la rencontre avait été annulée en raison d'une nouvelle flambée de violence dans la Bande de Gaza, l'attaque mortelle contre une colonie juive ayant déclenché une riposte israélienne.
Et le ministre de la Défense israélien, Benyamin Ben-Eliezer, avait affirmé que les pourparlers ne reprendraient que «quand l'Autorité palestinienne aurait repris le contrôle et arrêté le terrorisme.»
On ne savait pas exactement ce qui a modifié la position israélienne, mais l'émissaire de l'Union européenne pour le Proche-Orient, Miguel Moratinos, a rencontré mercredi Shimon Pérès et Yasser Arafat, les exhortant à reprendre les pourparlers, selon un diplomate européen. A New York, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a lui aussi appelé à la «nécessité de retourner d'urgence à la table des négociations.»
Mais, quelques minutes à peine après la fin de la rencontre, un Palestinien portant un uniforme israélien a ouvert le feu sur des voyageurs dans la gare routière d'Afula, au centre d'Israël, tuant trois personnes et en blessant au moins quatorze autres avant d'être abattu par deux policiers, ont rapporté la police et des témoins.
- L'avion russe abîmé en Mer Noire pourrait avoir été frappé accidentellement par un missile, selon les Américains
Un missile tiré durant un exercice militaire en Ukraine serait à l'origine du crash en Mer Noire d'un avion de ligne russe assurant la liaison entre Israël et la Sibérie, ont déclaré jeudi de haut responsables américains.
Un responsable du ministère américain de la Défense, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, a précisé que ce missile sol-air avait été tiré depuis la Crimée ukrainienne. L'Ukraine est le seul pays dont on sache qu'il mène des excercices militaires dans la région de la Mer Noire, a-t-il ajouté.
Un autre responsable de l'armée américaine a précisé que le Pentagone tentait de déterminer ce qui s'était exactement passé. Il ne semble en tous cas pas s'agir d'une collision entre deux avions.
Le contre-amiral Craig Quigley, interrogé officiellement au Pentagone, a décliné tout commentaire sur cette affaire.
L'ambassadeur d'Ukraine auprès de l'ONU, Valéri Koutchinsky, a dit ne rien savoir de ces informations concernant un missile, et vérifiait auprès de son gouvernement. Il a dit ne pas être au courant d'exercices militaires dans la région ce jeudi. ''Nous faisons très attention avec nos missiles, et d'ailleurs nous avons transféré la majorité d'entre eux, les plus gros, en Russie''.
Selon le porte-parole de la Maison Blanche Ari Fleischer les responsables américains ont appelé le gouvernement russe pour vérification.
- Un avion russe en provenance de Tel-Aviv, avec 77 personnes à bord, en grande majorité israéliennes, s'est abîmé jeudi dans la mer Noire après une explosion à bord, selon les autorités russes qui n'ont pas exclu un acte terroriste.
Les chances qu'il y ait des survivants paraissent extrêmement minces.
Tous les vols au départ de l'aéroport international de Tel-Aviv sont "suspendus jusqu'à nouvel ordre", suite à la disparition de l'appareil, a annoncé un porte-parole de la Direction de l'aviation civile israélienne.
La version d'un acte terroriste dans cette catastrophe n'est pas exclue, a déclaré le président russe Vladimir Poutine, cité par les agences.
"Il s'est passé aujourd'hui un événement tragique chez nous: un avion civil s'est écrasé. La version d'un acte terroriste n'est pas exclue", a-t-il dit.
Israël de son côté n'exclut également "aucune piste, y compris celle d'un acte terroriste", a indiqué un porte-parole du ministère israélien des Transports.
Cet accident est survenu alors que la Russie a apporté un soutien sans précédent aux Etats-Unis en cas de représailles contre l'Afghanistan, après les attentats du 11 septembre attribués par Washington au terroriste présumé Oussama ben Laden.
Deux premiers corps ont été récupérés, selon le ministère russe des Situations d'urgence, qui n'avait pas fait état de la découverte de survivants plusieurs heures après le crash.
L'appareil, un Tupolev Tu-154 de la compagnie russe Sibir, reliait Tel Aviv à Novossibirsk (Sibérie).
"A 13H45 (09H45 GMT), l'avion a disparu des écrans radars", a précisén un porte-parole du ministère russe des Situations d'urgence.
L'appareil transportait 77 personnes -66 passagers et 11 membres d'équipage-, selon des sources informées, citées par les agences. De précédents chiffres avaient fait état de 76 personnes à bord.
57 Israéliens se trouvaient à bord de l'avion, selon ces sources informées.
L'avion russe avait décollé de Tel-Aviv à 09h58 locales (07h58 GMT), selon la direction de l'aviation civile israélienne.
Il s'est abîmé dans la mer Noire au large de la station balnéaire russe de Sotchi, selon Interfax.
Une explosion s'est produite à bord de l'avion avant qu'il ne s'abîme, a déclaré le pilote d'une compagnie arménienne qui a vu tomber l'appareil, selon le ministère des Situations d'urgence.
Le pilote était à bord d'un autre avion lorqu'il a vu le Tu-154 tomber dans la mer, a précisé le ministère.
Le vice-ministre russe des transports a également fait état de ce témoignage qui a été transmis à son ministère.
L'accident s'est produit au moment où l'appareil se trouvait à une hauteur de 9.000 mètres et volait à une vitesse de 850 km/heure.
Un hélicoptère a été dépêché sur les lieux de l'accident, à environ 180 km des côtes russes tandis que des bateaux se sont rendus sur les lieux de la catastrophe.
Une commission d'enquête a été constituée pour déterminer les causes de la catastrophe sous la direction du secrétaire du Conseil de sécurité russe, Vladimir Rouchaïlo, selon Interfax.
La Bulgarie a démenti que l'appareil ait fait escale dans ce pays, comme l'avaient affirmé de premières informations des agences russes.
Un Tupolev Tu-154 s'était écrasé près d'Irkoutsk (Sibérie) le 3 juillet dernier, faisant 145 morts, soit l'une des plus graves catastrophes aériennes de ces dix dernières années en Russie que la commission d'enquête a attribuée au pilote.
- Un pilote de ligne arménien ayant croisé le chemin du Tupolev-154 qui s'est abîmé en mer Noire dit avoir vu l'appareil en flammes exploser avant de se désintégrer au-dessus des flots.
Garik Ovanessian, responsable du vol de l'appareil des Armenian Airlines dont le pilote évoluait à proximité de l'avion des Siberian Airlines venant de Tel Aviv, a transmis le témoignage du pilote, qui laisse entrevoir l'hypothèse d'un acte terroriste.
"Le pilote a vu du coin de l'oeil des flammes. Il a alors contacté le contrôle au sol pour savoir si des manoeuvres militaires étaient en cours. Puis il y a eu une explosion et les fragments de l'avion sont tombés à l'eau", a précisé Ovanessian, citant toujours le commandant de bord arménien.
Le FSB, le service de sécurité russe, informé de ce témoignagne, privilégie un "acte terroriste" et son chef, Nikolaï Patrouchev a immédiatement rendu compte de la situation au président Vladimir Poutine, qui revenait de Bruxelles où il avait discuté de coopération anti-terroriste la veille avec les dirigeants européens.
- L'Ukraine tirait des missiles quand l'avion russe s'est abîmé
Les forces ukrainiennes se livraient à des tirs d'essai de missiles sol-air à partir d'un site situé dans l'est de la Crimée au moment où un avion de ligné russe s'est abîmé en mer Noire, rapporte un journaliste de Reuters qui couvrait ces manoeuvres.
Mais Kiev a démenti tout rapport entre les deux événements.
Le triréacteur Tupolev 154 de la compagnie Siberian Airlines effectuait un vol régulier Tel Aviv-Novossibirsk avec 66 passagers, israéliens pour l'essentiel, et une douzaine de membres d'équipages russes, lorsqu'il a explosé en vol, selon le témoignage d'une pilote arménien qui croisait son chemin.
L'appareil, selon un responsable américain qui entend ne pas "tirer des conclusions hâtives", pourrait avoir été atteint par erreur par un missile sol-air ukrainien. "Cela pourrait être un accident tragique", a-t-il dit.
Mais le ministère de la Défense ukrainien a démenti formellement cette hypothèse, qui n'expliquerait d'ailleurs pas pourquoi l'appareil avait dévié de son itinéraire habituel, qui ne passe pas au-dessus de la mer Noire, selon la compagnie privée Siberian Airlines, qui affrète le Tupolev pour cette liaison hebdomadaire.
Les essais de missiles sol-air ukrainiens visaient une vingtaine de cibles matérielles larguées dans le ciel, sous la surveillance de bâtiments russes et ukrainiens croisant en mer Noire. Mais le ministère ukrainien de la Défense souligne l'absence de tout rapport "théorique ou pratique" entre la direction et la portée des missiles tirés et le lieu d'impact de l'avion, à 185 km au large du port russe de Novorossisk.
- Une attaque terroriste dans Afula vers 14h15.
Un terroriste déguisé en soldat aurait tiré sur la foule dans le secteur de la gare d'autobus central, a dit un témoin oculaire à Kol Israël.
Le terroriste a été tué par des policiers spéciaux, qui sont arrivés très vite dans le secteur.
L'assaillant a vidé un chargeur de fusil entier et a été capable d'en recharger un second avant qu'il n'ait été abattu
Trois personnes ont été tuées et au moins 12 blessés dans l'attaque terrorriste.
Un des blessés pourrait être dans une condition très critique et il a été été mis à l'Hôpital local Ha'emek, un autre est aussi dans une condition sérieuse.
Certains des blessés sont traités sur place, entre la gare d'autobus et le marché local.
Afula se trouve juste au nord de la Cisjordanie et a été visé plusieurs fois pendant l'intifada, Tsahal pense que les terroristes proviennent de Djénine.
Le secteur a été bouclé.
- La police israélienne a mobilisé jeudi des milliers d'hommes pour la "marche de Jérusalem", après un attentat palestinien à l'arme automatique qui a blessé mercredi un couple d'Israéliens sur la route Ramot à la Colline française
Evènement traditionnel, la "marche de Jérusalem" marque l'attachement du peuple juif à la ville sainte et se déroule chaque année à l'occasion de Souccot, qui commémore le séjour des Hébreux dans le désert après la sortie d'Egypte.
En survêtements, en uniformes ou en habits flokloriques, les représentants de mouvements de jeunesses, des syndicats, de la police, de l'armée, des grandes sociétés industrielles, ainsi que des pélerins fondamentalistes chrétiens pro-israéliens ont commencé en fin de matinée à suivre deux parcours avant de se rejoindre dans une ambiance de liesse au centre-ville.
Quelque 25.000 fidèles juifs ont de leur côté participé à la "bénédiction des Cohen" (les prêtres), traditionelle à Souccot, face au Mur Occidental situé en bas du Mont du Temple.
Les deux grands rabbins d'Israël, Eliahou Bakchi Doron et Israël Méir Lau, assis sous la "souccah" s, ont béni une longue file de gens.
La police a limité l'accès au Mont du Temple, aux seuls musulmans âgés de plus 40 ans.
Dans la matinée, un Israélien a été légèrement blessé par un jet de pierres contre l'autobus à bord duquel il circulait près de la Porte des Lions de la vielle ville de Jérusalem.
Une grande partie du centre-ville a été fermée à la circulation automobile, et de très nombreux barrages routiers ont été établis aux abords de Jérusalem et autour de la vieille ville..
Une centaine de membres des Fidèles du Mont du Temple, brandissant des drapeaux israéliens et munis de hauts-parleurs, portant des vêtements bibliques, ils ont sonné du "shoffar", la corne de bélier biblique. Ils ont annoncé vouloir reconstruire le Second Temple juif d'Hérode détruit en 70 après JC par les Romains, sur le site duquel se trouve aujourd'hui l'Esplanade des mosquées.
- Le président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat a décidé de remplacer le gouverneur de Bethléem, le commandant régional de la police dans la ville et le chef de la sécurité dans le secteur pour tenter de renforcer sa position dans la ville de Cisjordanie à la suite de l'influence accrue et de la tension entre les Tanzim et la la population Chrétienne, selon l'agence Itim l.
Des sources palestiniennes ont dit queKol Israël a dit que les nouvealles nominations étaient faites en réponse aux demandes par des résidents de Bethléem, en particulier après l'échec de gouverneurs antérieurs dans le traitement de la population Chrétienne de la ville. Ils ont aussi dit que les représentants de l'Autorité Palestinienne avaient peur pour prendre des mesures contre les membres Tanzim qui avaient causé beaucoup de mal aux résidents.
Le commandant de police de Bethléem Abu Zayad a été retiré de son poste il y a quelques jours après qu'Arafat ait appris qu'il avait libéré de prison un activiste Tanzim soupçonné de viol.
- Deux Israéliens ont été blessés mercredi soir tard dans la nuit à Jérusalem par des rafales de mitraillettes qui ont été tirées sur leur voiture sur la route Ramot à la Colline française de Jérusalem. Une femme a été sérieusement blessée et son mari est dans une condition modérée. Le couple roulait avec leur bébé dans leur voiture et a été probablement visée à partir d'un véhicule passant. Le bébé n'a pas été blessé.
- Israël annule les pourparlers de sécurité avec les Palestiniens. Puisque l'Autorité Palestinienne n'observe pas pas les accords de cessez-le-feu, Israël a annulé les réunions de sécurité qui devaient être tenus avec les Palestiniens à la suite de l'attaque de mardi soir à Alei Sinaï qui a fait deux morts Israéliens et quinze blessés, a annoncé Kol Israël Le Premier ministre Ariel Sharon a aussi choisi finalement mercredi d'annuler une réunion entre le Ministre des Affaires Etrangères Shimon Peres et les fonctionnaires seniors palestiniens Saeb Erekat et Abu Ala.
Un champion du double language, Nabil Abu Rudeineh, le conseiller du Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat, a soutenu qu'Arafat était prêt à rencontrer des leaders israéliens et que l'Autorité Palestinienne soutenait les termes du cessez-le-feu.
- Israël a accusé les nations arabes "d'hypocrisie" pour avoir chargé la Libye, qui figure sur la liste américaine des pays soutenant le terrorisme, de parler en leur nom lors de la réunion de l'ONU consacrée à la lutte contre le terrorisme.
"On aurait pu espérer, alors que l'attention du monde est centrée sur l'éradication du terrorisme, que ces régimes qui l'utilisent pour atteindre leurs objectifs aient au moins la décence de rester silencieux," a estimé le vice-ambassadeur israélien Aaron Jacob mercredi.
"Apparemment, leur hypocrisie n'a pas de limites," a-t-il poursuivi, qualifiant la Libye d"'état connu pour le soutien qu'il apporte au terrorisme".
La Libye, qui dirige en ce moment la délégation arabe à l'ONU, forte de 22 membres, affirme soutenir le combat des Etats-Unis contre le terrorisme.
- Des terroristes palestiniens ont ouvert le feu hier sur une foule d'israéliens rassemblés au Caveau des Patriarches de la ville de Hébron,à l'occasion de Souccoth , blessant gravement deux Israéliennes.
"Il y avait un groupe de plusieurs milliers de personnes qui viennent ici chaque année pour les festivités de Soukkot", a expliqué ce porte-parole à la radio militaire israélienne.
Les terroristes armés palestiniens ont visé et ont blessé quatre femmes hier vers 16h30
L'incident est arrivé à l'extérieur de la Caverne des Patriarches, un des sites les plus saints de Judaïsme.
Une des femmes est dans une condition sérieuse avec des blessures dans la poitrine, les autres sont légèrement blessées.Elles sont toutes de Jérusalem.
Le tir est apparemment venu de tireurs isolés dans Abu Sneineh un secteur de la ville. Les résidants locaux Juifs avaient invité Tsahal à reprendre Abu Sneineh puisqu'il a été déjà employé comme une base pour des tireurs isolés dès le début le soulèvement palestinien.
Au commencement, des milliers de visiteurs Juifs d'Hebron ont été amenés dans le site saint sous leur propre protection. Ils sont maintenant transportés de la ville dans des bus blindés.
Les femmes étaient dans la ville pour célébrer le jour férié de Souccot.
La communauté juive d'Hebron a publié une déclaration condamnant l'attaque et blâmnt l'Autorité palestinienne. Ils ont dit qu'ils continueront à transporter les visiteurs israéliens de la ville dans des bus blindés.
- Réactivation des opérations de liquidation ?
Itamar Eichner (Yedioth Aharonoth)
Israël a décidé de ne pas rompre l'accord de cessez-le-feu conclu avec les Palestiniens, tout en souhaitant agir par tous les moyens pour préserver la sécurité de ses citoyens.
Au terme de la réunion du cabinet de sécurité, un communiqué a été publié faisant part des décisions du cabinet : "Le cabinet autorise Tsahal à agir par tous les moyens pour assurer la sécurité du pays et de ses citoyens.". Durant la réunion, on parlait pourtant d'un ton plus ferme, en avançant que Tsahal aurait le "feu vert" du cabinet pour des opérations préventives si elle prenait connaissance d'une tentative d'attentat ou d'opération commando, comme c'était le cas avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.
Sharon est arrivé furieux à la réunion du cabinet. Il a d'abord proposé au cabinet de reprendre les opérations préventives, de cesser tout contact sécuritaire avec les Palestiniens et d'annuler les allégements. Pérès et Sneh ont réussi à adoucir le ton en arguant qu'Israël aurait du mal à expliquer au monde entier que c'est lui qui rompt le cessez-le-feu. En ce qui concerne les allégements, le cabinet a décidé d'annuler seulement ceux qui étaient prévus pour les prochains jours.
Les ministres de gauche et de droite se sont dits très satisfaits des décisions du cabinet. Pour les ministres de droite, il s'agit là d'un retour aux opérations préventives, y compris les incursions en zone A. Pour les ministres de gauche, "il ne s'agit pas d'un retour à des opérations intensives en territoires autonomes".
Nehama Duek - Le Premier ministre Ariel Sharon a déclaré que le gouvernement d'union nationale renforçait Israël : " Arafat rêve que l'actuel gouvernement se divise. Le gouvernement d'union nationale revêt une importance extrême, et même s'il exige un compromis, ce n'est jamais sur les questions de sécurité."