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- la liste des infos au jour le jour
Dimanche 30 Septembre 2001 - 13 Tishri 5762 - mise à jour à 22:47 (heure de Paris, GMT +2)
- Selon diverses sources, Oussama ben Laden a la ferme intention dattaquer Israël.
Site Internet de l'Agence Juive
Signaux précurseurs: larrestation, il y a plusieurs mois de Nabil Ukal, Palestinien habitant du camp de réfugiés de Jabaliyya (bande de Gaza) par les forces de sécurité israéliennes. Lequel Ukal (27 ans), dûment entraîné dans les bases de Ben Laden en Afghanistan, était préposé aux attentats contre des cibles israéliennes et premier représentant de lorganisation mondiale de Ben Laden dans les Territoires. Placé sous les ordres dun des principaux responsables de la Qaida, il avait pour mission de mettre en place linfrastructure militaire de cette organisation terroriste dans les Territoires et de recruter des Arabes israéliens.
En 1998, de retour à Gaza, Ukal recevait ses ordres dactivistes de la Qaida en vue dopérations terroristes en Jordanie et en Angleterre. Il est accusé par la justice israélienne davoir assumé la préparation de vastes attentats dans la région centre dIsraël, davoir dispatché des «kamikazes», actionné des charges dexplosifs contre des patrouilles de Tsahal et davoir lancé des missiles anti-chars contre des localités israéliennes des Territoires. Son arrestation a entrainé celle dune dizaine de membres de sa cellule qui sapprêtaient à perpétrer des attentats au moment de leur interception, avaient réuni des informations secrètes sur Israël et sétaient entraînés au maniement dexplosifs. Parmi les détenus: Saïd Hanawi, Palestinien qui sétait entraîné dans les camps de Ben Laden en Afghanistan et fils de lancien commandant de la police palestinienne de Ramallah.
Rappelons que Ben Laden menace tout autant les Etats-Unis quIsraël, pour preuve: une enquête sur la cellule du Millénaire groupe dactivistes islamistes entraînés en Afghanistan et arrêtés il y a un an en Jordanie signale que ses membres projettaient dattaquer des cibles israéliennes et étrangères aux postes-frontières avec Israël. Jugés coupables par les tribunaux jordaniens, certains de ces terroristes ont été condamnés à mort, dautres à perpétuité.
- Le ministre français des affaires étrangères, Hubert Védrine, effectue lundi une tournée expresse au Maghreb dans le cadre de consultations touchant à la situation internationale après les attentats du 11 septembre.
Cette visite, explique-t-on de source diplomatique française, permettra à M. Védrine de recueillir les analyses» des dirigeants maghrébins, leurs appréciations et préoccupations», ainsi que leurs engagements éventuels» dans la lutte contre le terrorisme. Cette tournée sera aussi l'occasion d'exposer les orientations de la France et de l'Europe» dans le cadre du dialogue politique que Paris entretient avec ces partenaires privilégiés» que sont les pays du Maghreb et avec lesquels Paris a un dialogue constant et étroit», souligne-t-on au Quai d'Orsay.
- L'Iran traine des pieds dans la lutte contre le terrorisme
L'Iran n'autorisera pas les Etats-Unis à utiliser son espace aérien pour des frappes militaires sur l'Afghanistan, a déclaré dimanche le ministre de la défense iranien Ali Shamkhani.
Ali Shamkhani a également critiqué le renforcement des froces américaines dans le région du Golfe, estimant que cela aurait des «conséquences imprévisibles», selon l'agence officielle IRNA.
Le ministre à réitéré l'opposition du régime de Téhéran à toute action militaire contre l'Aghanistan, son voisin. «Des cultures et civilisations de par le monde ne devraient pas être attaquées sous prétexte qu'elles troublent les failles de la sécurité aux Etats-Unis», a-t-il déclaré.
De plus, l'armée iranienne sur le long de la frontière afghane sera utilisée pour empêcher les réfugiés afghans d'entrer en Iran, a-t-il ajouté. Plus de 2,3 millions d'Afghans se sont déjà réfugiés en Iran depuis le début des années 80.
- D'aprés l'AFP ( agence de presse gouvernementale française) l'Iran a averti les USA que la campagne antiterroriste ne doit pas servir Israël (autrement dit, un terroriste qui tue un juif est un bon terroriste qu'il faut encourager
)
Le chef de la diplomatie iranienne Kamal Kharazi a dit : "Nous devons avertir les Etats-Unis et les autres qu'ils ne doivent pas exploiter cette affaire (la riposte aux attentats du 11 septembre) pour servir leurs intérêts et ceux de leurs alliés tels qu'Israël", a déclaré à la presse M. Kharazi, qui a rencontré au Caire son homologue égyptien Ahmed Maher et le président Hosni Moubarak.
"Comment les Etats-Unis peuvent-ils diriger une campagne internationale pour lutter contre le terrorisme au moment où ils soutiennent Israël et le terrorisme israélien ?", s'est-il interrogé.
"Nous devons déraciner le terrorisme, et nous ne devons pas faire deux poids deux mesures", a ajouté le ministre iranien.
"Il faut faire une distinction entre le terrorisme et le droit légitime des peuples à résister aux occupants et à l'occupation (!!!
????) Le monde musulman ne peut pas fermer les yeux sur les actes terroristes menés par Israël et ne peut assimiler au terrorisme les tentatives des peuples sous occupation pour récupérer leurs terres", a-t-il poursuivi.
M. Moussa a pour sa part déclaré avoir examiné avec M. Kharazi une éventuelle coopération entre la Ligue arabe et l'OCI afin de contrer "une offensive dangereuse contre la civilisation islamique", suite aux propos du président du conseil italien Silvio Berlusconi sur une prétendue supériorité de la civilisation occidentale.
Les deux hommes ont discuté de "la possibilité de former un conseil conjoint" de la Ligue arabe et de l'OCI regroupant des intellectuels arabes et musulmans pour "contrer cette campagne".
"La situation est tellement sensible et dangereuse que n'importe quel faux pas pourrait provoquer une confrontation entre les civilisations", a avertit le ministre iranien.
Le ministre iranien, un chiite, a aussi rencontré Mohamed Sayyed Tantaoui, cheikh d'Al-Azhar, la plus haute instance de l'islam sunnite.
Avant le Caire, M. Kharazi s'était rendu en Syrie et au Liban, où il avait réaffirmé devant leurs dirigeants que l'Iran ne participerait pas à une coalition dirigée par les Etats-Unis et exigeait que la lutte contre le terrorisme soit menée "sous l'égide de l'ONU".
La Syrie et l'Iran, qui ont condamné les attentats aux Etats-Unis, figurent sur la liste du département d'Etat américain des pays soutenant le terrorisme. La Syrie rejette l'accusation en affirmant que les groupes radicaux palestiniens qu'elle abrite, et le Hezbollah qu'elle soutient, ne font que "résister" à l'occupation israélienne (en tuant des adolescents, dans les pizzas et les discothèques).
- Lors d'une réunion de quatre heures du cabinet de sécurité, le Premier ministre, Ariel Sharon, a décidé samedi soir de donner à Yasser Arafat 48 heures supplémentaires pour qu'il honore ses engagements, y compris l'arrestation de militants palestiniens soupçonnés de préparer des attentats, dit-on de source israélienne autorisée.
Le cabinet de sécurité a également décidé de lever ce dimanche le blocus frappant la périphérie de la ville de la rive occidentale de Jéricho et de rouvrir le point de passage de Rafah entre la bande de Gaza et l'Egypte.
"Nous devons faire le maximum (...) en ouvrant les routes, en réunissant les responsables, en rouvrant le point de passage de Rafah et en levant le blocus de Jéricho", a déclaré à cette occasion le ministre de la Défense, Benyamine Ben-Eliezer.
"Israëldoit honorer ses engagements, ce qui ne doit pas empêcher l'armée d'assurer sa protection et celle de nos concitoyens".
Le porte-parole d'Ariel Sharon, Raanan Gassin, a accusé l'Autorité palestinienne de ne prendre "aucune action véritable" pour faire respecter la trêve.
Selon lui, Shimon Peres a fourni à son interlocuteur palestinien une liste de 100 militants palestiniens, dont dix considérés par l'Etat hébreu comme de véritables "bombes à retardement", dont les Israéliens exigent l'arrestation immédiate.
Mais de source palestinienne, on nie avoir accepté d'arrêter des militants et on affirme qu'Israël s'était engagé à lever son blocus dès vendredi dernier.. "Le gouvernement israélien aurait dû commencé (dès vendredi) à appliquer les mesures convenues avec Shimon Peres, (...) à savoir retirer ses forces de nos territoires et desserrer l'étau", a rétorqué Nabil Abiu Rdainah, collaborateur de Yasser Arafat.
A en croire un responsable israélien de la sécurité souhaitant conserver l'anonymat, ses homologues palestiniens ont déclaré vendredi à leurs confrères israéliens qu'ils ne procéderaient à aucune arrestation d'activistes - une attitude qui, selon ce responsable israélien, risque de mettre en péril la levée du bouclage par l'Etat hébreu.
Côté palestinien, on assure qu'il n'y aura pas d'arrestations sur ordre d'Israël mais seules les personnes ne respectant pas l'ordre de cessez-le-feu donné par Yasser Arafat pourront être interpellées.
Le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, doit s'entretenir ce dimanche au Caire avec le président égyptien, Hosni Moubarak, sur les efforts visant à l'établissement d'un cessez-le-feu. Selon des responsables israéliens, le ministre israélien Danny Naveh rencontrera par la suite le raïs.