Selon des sources palestiniennes, des hélicoptères ont tiré sept missiles sur un bâtiment dans Tul Karem.
Des tanks de Tsahal ont ouvert le feu sur des positions militaires de l'Autorité palestinienne autour de Ramallah.
Des unités blindées israéliennes, basées autour de Psagot, ont détruit un barrage routier de sécurité de l'Autorité palestinienne près de Bitunia.
Les forces israéliennes et palestiniennes dans le secteur sont impliquées dans un échange de tir lourd.
Il y a les rapports non confirmés d'un palestinien blessé.
Le bombardement israélien semble être en réponse au meurtre de cette après-midi d'un homme de Netanya de 50 ans et des coups de feu mortels d'hier par des terroristes palestiniens contre Sharon et Yaniv Ben.
"Les Israéliens ont tiré cinq obus sur le point de contrôle des forces de sécurité palestiniennes à l'entrée de Ramallah", a déclaré le chef de la sécurité préventive palestinienne pour la Cisjordanie, Djibril el Rajoub, par téléphone
Un citoyen israélien a été abattu dimanche après-midi à la jonction Zeita, près du Kibboutz Magal, au nord de la ville de la rive occidentale de Tul Karem.
L'homme, un résidant de Netanya dans la cinquantaine, transférait des marchandises de son camion à un camion appartenant à un Palestinien près du village de Zeita, près de la frontière de Ligne Verte de 1967.
Kol Israël a annoncé qu'il est venu au village de Zeita pour acheter des vêtements et du tissu. En attendant que ses contacts arrivent, une voiture palestinienne est passée et un des passagers l'a visé, le blessant d'une façon critique. Il est mort de ses blessures ensuite.
La radio de l'armée a annoncé que selon des enquêtes préliminaires, les terroristes armés se sont enfuis vers le village de Baka Al-Sharkiyeh.
Des avions de chasse ont attaqué des installations de la police de l'Autorité palestiniennes dans la Bande de Gaza et sur la rive occidentale au début de dimanche matin pour se venger de l'embuscade sur la route de Jérusalem-Modi'in samedi soir qui a tué deux personnes et du meurtre de trois soldats dans une base de la Bande de Gaza par deux Palestiniens armés. Amos Harel, Ha'aretz Correspondant Des avions F-15 et F-16 ont attaqué le bâtiment) de commandement principal de la police palestiniennedans la Bande de Gaza, les services secrets militaires palestiniens et des bâtiments de police dans El-Balah dans la Bande et le quartier général de police dans le village de la rive occidentale de Salfit dans le secteur de Naplouse. Le porte-parole de Tsahal a annoncé des coups directs sur toutes les cibles. Les Palestiniens ont annoncé huit personnes blessées dans l'attaque.
Plusieurs heures avant l'assaut aérien, Tsahal a fait rentré ses forces dans le territoire contrôlé palestinien dans le secteur de Rafah dans la Bande de Gaza et a attaqué les positions de la branche de sécurité nationale palestinienne, dont les membres ont été impliqués dans l'attaque sur la base de Marganit dans le Gush Katif.
L'attaque a détruit une structure de commandement de sécurité nationale près de la jonction Rafah, deux barrages routiers ont été établis dans le secteur de l'implantation de Morag et une position sur la route entre l'implantation de Netzarim et le carrefour de Karni en Israël.
Un soldat a été légèrement blessé dans l'opération et le traitement a été fait sur place. Les Palestiniens ont annoncé un policier tué et cinq autres personnes blessées.
Des avions, des tanks frappent des cibles palestiniennes
Jérusalem Post
Des avions et des tanks de Tsahal ont visé le quartier général militaire dans la Bande de Gaza et la rive occidentale durant la nuit.
Les attaques font suite à l'infiltration dans la base de Tsahal de Marganit samedi matin et la mort de trois soldats ainsi que la mort de trois israéliens sur la route entre Jérusalem et Modi'in
Des sources palestiniennes annoncent environ 11 blessés dans les attaques de F-16 sur des cibles dans la Bande de Gaza et à Naplouse.
Les tanks ont pénétré à Rafiah dans le sud de la Bande de Gaza, où plusieurs positions militaires palestiniennes ont été aussi détruites.Un responsable palestinien de la sécurité à qualifié les frappes de "très grave agression de la part de l'armée israélienne" et a averti qu'elles créeraient une "situation très dangereuse" dans le secteur.
Le communiqué israélien explique pour sa part qu'après les frappes, "les avions sont rentrés à la base sans dommage".
Il ajoute en outre que l'armée israélienne "fera tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la sécurité des civils israéliens et des forces israéliennes".
Des responsables palestiniens ont indiqué par ailleurs que les chars et les bulldozers israéliens qui avaient effectué aux premières heures de dimanche des incursions dans des secteurs palestiniens de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, s'étaient à présent retirés.
Des responsables hospitaliers ont indiqué qu'un policier palestinien avait été tué et deux autres Palestiniens blessés au cours des affrontements qui ont suivi les incursions de Tsahal.
La police turque fait une arrestation après le meurtre d'un homme d'affaires Juif
Selon le Service de Ha'aretz et Reuters
La police turque a arrêté samedi un jeune homme atteint de maladie mentale qui s'est aussi adonné aux drogues après qu'il ait admis avoir assassiner un homme d'affaires Juif Turc trouvé poignardé à mort la veille.
L'agence de presse d'Etat Anatolian a dit que la police a découvert le corps d'Uzeyir Garih, une figure libérale respectée et magnat d'affaires, dans un cimetière d'Istanbul moins de deux heures après qu'il ait été tué. Une autopsie a montré que l'on l'avait poignardé huit fois. Le défunt a été retrouvé sans vie dans un cimetière musulman de la Corne d'Or. Son corps se trouvait près de la tombe du maréchal Fevzi Cakmak, héros de la guerre d'indépendance qui avait combattu les forces françaises, britanniques et grecques dans les années 20.
Agé de 72 ans, Uzeyir Garih était le co-président de d'Alarko Holding, un groupe d'ingénierie et de sociétés de construction qui a des associés internationaux dans plusieurs projets.Ses activités vont du chauffage à la climatisation en passant par la construction en Turquie et en Asie centrale
Uzeyir Garih était éditorialiste à ses heures dans les colonnes du ''Turkish Daily News'', il était partisan d'une intensification des relations entre la Turquie et Israël et soutenait la candidature d'Ankara à l'Union européenne
Le motif qui est derrière le meurtre n'était pas clair. Mais des chaines de télévision ont cité des fonctionnaires de police annoncant que probablement le meurtre n'était pas politiquement motivé.
Le ministre de l'Intérieur, Rustu Kazim Yucelen, a précisé que M. Garih était venu se recueillir sur la tombe d'une personne qui l'avait aidé par le passé. Il a exclu toute motivation politique dans ce meurtre.
UN COMBLE: ISRAËL ACCUSÉ D’ANTISÉMITISME!
(Agence Juive)
EN DÉPIT DES EFFORTS ISRAÉLIENS ET AMÉRICAINS, LES PROJETS DE RÉSOLUTIONS DE LA CONFÉRENCE DE DURBAN CONTRE LE RACISME SERONT ÉMAILLÉS DE MULTIPLES ACCUSATIONS CONTRE ISRAËL, LE SIONISME ET LES «ACTIVITÉS MENES PAR L’ÉTAT D’ISRAËL CONTRE DES PEUPLES SÉMITES»
Echec des tentatives de rayer les accusations contre Israël lors des travaux préparatoires à la Troisième Conférence mondiale de l’Onu sur le racisme (sigle anglais: WCAR). Malgré les efforts considérables investis par les ONG juives, par l’administration américaine et par le gouvernement israélien, les propositions de résolutions sont émaillées de condamnations d’Israël pour pratiques «racistes» dans les Territoires et à l’égard de ses minorités. Le sionisme est assimilé au racisme, la Shoah banalisée et l’antisémitisme redéfini en politique menée par Israël contre les peuples sémites. Au vu de ces positions, les États-Unis ont annoncé qu’ils reconsidéraient leur participation à la Conférence de Durban.
La Conférence s’ouvrira le 31 août et durera une semaine. Elle sera précédée par un congrès des ONG, du 28 au 31 août, au cours duquel seront présentées des contre-propositions comportant des références aux souffrances du peuple juif et aux conséquences du révisionnisme. La sémantique agressive des projets de résolutions - qui condamnent Israël pour «actes de génocide, purification ethnique, crimes racistes et violations des droits humains» et incitent les Palestiniens à la résistance à l’occupation - fera l’objet de débats au WCAR.
Le Dr Shimon Samuels, qui dirige le comité des ONG juives à la Conférence de Durban, s’attend à être agressé verbalement au cours de la conférence préparatoire. Les débats des conférences de Durban seront menés par 22 commissions et en sessions plénières. Citons, au nombre de ces commissions, une sur l’antisémitisme (après beaucoup d’efforts diplomatiques), une sur les Palestiniens et les nouvelles formes d’apartheid (israélien, évidemment), une sur le génocide et la purification ethnique, sur l’occupation étrangère, etc. Israël s’attend à faire l’objet de condamnations par la plupart de ces commissions.
Situation au Proche-Orient du 24 août 2001
Déclaration du Porte-parole du Quai d'Orsay " choquante et répréhensible"
(NDLR : l'art diplomatique de se poser, à soi-même, des " questions partisanes et limites" avec des" réponses" officielles genre "langue de bois" mais cependant avec une imiction à peine voilée dans la poltique gouvernementale d'un pays démocratique…)
(Un haut responsable israélien a appelé à l'élimination des familles des kamikazes palestiniens. Quelle est la position de la France à ce sujet ?)
Nous avons pris connaissance avec consternation de ces propos indignes d'un responsable d'un gouvernement démocratique. Vous avez noté la réaction américaine qui les considère comme répréhensibles, punissables et appelle à leur retrait. C'est également notre position.
(Votre réaction n'est-elle pas plus faible que celle des Etats-Unis ?)
Je ne le pense pas : nous partageons la réaction américaine. Nous considérons effectivement aussi que ce sont des propos répréhensibles et qu'ils doivent être retirés. Ils sont indignes d'un responsable gouvernemental d'un pays démocratique.
(Restons sur le choquant et sur le répréhensible : il y a des membres du mouvement Betahar qui sont partis de France pour ''casser'' des Palestiniens, comme ils ont dit, dans les territoires et pour chasser les Palestiniens de Jérusalem-Est. Et, ils sont Français. Alors, comptez-vous faire quelque chose contre ce genre de pratique à leur retour en France ?)
Question hypothétique. Il est évident que si la loi française était violée d'une quelconque manière, nous agirions, j'imagine. Mais, à ce stade, cela relève plutôt de la compétence des autorités israéliennes de veiller à ce que les lois soient respectées.
(Quel est le statut juridique du Betahar en France ? Est-ce un groupe paramilitaire ? Une milice ? Un parti politique ?) - (NDLR: question limite choquante et répréhensible)
Il faut que je m'informe. C'est une question, a priori, qui est du ressort du ministère de l'Intérieur.
(Quelques éléments du Betahar français ont tapé sur des Français qui manifestaient avec les Palestiniens à Jérusalem. Et vous vous souvenez qu'un des membres du Betahar a tapé un ancien collègue il y a quelques années ?)
Oui, je me rappelle. Il n'y a pas quelques années, c'était il y a un an je crois.
Oui, un an et demi. Est-il possible alors d'avoir quelques éclaircissements ?)
(Le Monde vient de publier un article le classant comme un groupe para-militaire)
Cette appréciation précise relève du ministère de l'Intérieur. Je vais me renseigner.
(Ces dernières heures, les forces israéliennes ont pénétré à Hébron, et cette incursion a été qualifiée de plus importante depuis septembre de l'année dernière. Avez-vous une réaction spécifique, d'autant plus que cela a donné lieu à l'assassinat de deuxcitoyens (!!!…???) palestiniens et puis une vingtaine de blessés et destruction des maisons, etc ?)
Cet événement nous conduit à rappeler notre position sur ce genre d'incursion et notre condamnation de ce genre d'atteinte aux territoires dits en catégorie A. Vous savez que nous condamnons ces incursions. Là encore nous renouvelons naturellement notre condamnation dans les mêmes termes. (NDLR: jusqu'à ce jour pas de condamnations du quai d'Orsay des assassinats récents de citoyens d'un pays démocratique : Israël)