-
- la liste des infos au jour le jour
Samedi 25 Août 2001 - 6 Elul 5761
Trois Israéliens ont été tués samedi soir et deux enfants ont été légèrement blessés par des terroristes armés palestiniens qui ont ouvert le feu sur leur voiture alors qu'ils roulaient sur la route entre Jérusalem et Modi'in.
Tous les passagers étaient les membres de la même famille.
Les rapports prélimnaires disent que les décharges ont été tirées depuis le village de Tahtah el-Ur entre Modi'in et Givat Ze'ev.
Après l'attaque, Tsahal a annoncé un couvre-feu immédiat sur les villages environnants de Tahtah el-Ur et Beit ur Fuka el-.
Les brigades des Martyrs Al-Aqsa, un groupe aligné au mouvement Fatah, qui est dirigé par le Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat, a revendiqué l'attaque samedi soir.
- Des sources palestiniennes ont dit que cinq Palestiniens ont été modérément blessés dans un échange de feu avec des soldats de Tsahal à Hebron samedi soir. Les rapports ont dit que Tsahal a tiré sur des territoires ontrôlés par les Palestiniens à Abu Sneina et à Scheik Al-Haret après les Palestiniens de ces villages aient tiré sur les maisons des habitants Juifs dans Tul Rumeida.
Les troupes de Tsahal sont cette semaine entrées au sommet d'Abu Sneina, qui surplombe l'enclave Juive dans Hebron, après que deux jeunes Israéliens dans l'enclave aient été blessés par le feu d'un tireur isolé palestinien.
Cinq grenades ont été jetées samedi soir sur un poste de Tsahal près de l'implantation de Gadid et trois grenades ont été jetées sur une patrouille de Tsahal à la frontière Égypto-israélienne près de Rafah. Il n'y a eu aucune blessure dans ces incidents.
- Les pressions des Etats-Unis sur les pays arabes pour qu'ils renoncent à transformer la conférence de Durban en tribune anti-Israël ne contribueront pas à améliorer le climat ou à corriger au Proche-Orient la perception générale du parti-pris pro-israélien de l'Amérique.
Les pays de la Ligue Arabe veulent toujours faire voter un projet de résolution assimilant le sionisme au racisme, et même l'Egypte, dont l'ancien ministre des Affaires étrangères Amr Moussa est maintenant à la tête de la Ligue arabe, a appelé à condamner les "pratiques israéliennes" contre le peuple palestinien.
Vendredi lors d'une conférence de presse à Crawford (Texas), le président Bush a clairement averti que si les tractations engagées en coulisses avec les pays arabes pour qu'ils renoncent à leur texte échouaient, les Etats-Unis boycotteraient la Conférence de l'ONU sur le racisme.
"S'ils utilisent la conférence comme un forum pour isoler Israël, notre allié et ami, nous n'y participerons pas", a déclaré M. Bush.
L'adoption à Durban d'un texte assimilant sionisme et racisme risque également d'encourager au Congrès certains parlementaires à réclamer un réexamen de l'assistance américaine aux pays arabes modérés.
- Les Etats-Unis se sont opposés au Conseil de sécurité des Nations Unies à tout envoi d'obervateurs de l'ONU, comme le réclamaient les Palestiniens, et ils n'envisagent pas la mise en place du mécanisme de contrôle prévu par l'accord Mitchell sans l'accord d'Israël, pour qui l'arrêt durable des violences reste un préalable.
M. Bush a campé vendredi sur ses positions en incitant le président Yasser Arafat à faire nettement davantage d'efforts pour désamorcer la violence.
"Si Arafat est intéressé par un dialogue, alors je l'incite fermement à faire en sorte que les terroristes palestiniens arrêtent leurs attaques suicide, les incursions et leurs menaces", a-t-il déclaré.
"Je pense que M. Arafat peut faire mieux", a ajouté le président américain.
- Première action d'envergure des commandos "irakiens" dans les territoires (agence MENA - info # a12508)
En exclusivité par Stéphane Juffa
Cela fait désormais près de deux mois, que nous tenons les lecteurs de la Ména informés des infiltrations de commandos irakiens, à travers le territoire du Royaume hachémite de Jordanie. Nous vous avons également informés, de ce que les buts de ces infiltrations consistaient, d'une part à créer la subversion en Jordanie et d'autre part, à soutenir l'action militaire déclenchée par Yasser Arafat contre l'Etat d'Israël.
Dans les deux cas, des combattants du FDLP (Front Démocratique de Libération de la Palestine), dont la charte ne prévoit que l'éradication de l'Etat hébreu, comme solution au conflit, font partie intégrante des forces armées venues d'Irak.
Cette nuit, ces éléments infiltrés ont perpétré leur première action "réussie" contre les forces de Tsahal. S'agissant de la nature de l'opération, de ses commanditaires et de ses exécutants, nous avons bien à faire à un acte asymptomatique et significatif des opérations militaires, pour le compte de l'Autorité palestinienne, en comparaison de ce que nous avons connu jusqu'ici
lire la suite
- L'AFP (agence de presse gouvernementale française) se réjouit et jette le masque de son parti pris anti -israélien primaire, le projet arabe d'en faire l'Agence France Palestine a réussi
Voici des extraits de la dépêche de l'annonce de la mort de 3 soldats israéliens (no comment) :
« Le coup d'éclat des Palestiniens donne une nouvelle ampleur à l'Intifada
Le raid audacieux effectué par deux combattants palestiniens samedi matin dans le sud de la bande de Gaza constitue la première véritable action de guérilla depuis le début de l'Intifada et, à ce titre, un saut qualitatif majeur pour la révolte palestinienne.
Cette attaque spectaculaire, qui a coûté la vie à ses deux auteurs, mais aussi à trois soldats israéliens, dont un officier, a également mis en exergue de sérieuses failles dans la cuirasse de l'armée israélienne, dont la supériorité est pourtant énorme, et ne peut que contribuer à mettre à mal son image d'invincibilité.
Elle apparaît comme le premier succès militaire des Palestiniens sur l'armée israélienne depuis le début de l'Intifada, le 28 septembre, et comme un fiasco pour Tsahal.
(
)
Le raid de samedi constitue donc une grande première.»
- Le Front Démocratique de Libération de la Palestine (FDLP) a revendiqué samedi un raid dans la bande de Gaza au cours duquel trois soldats israéliens ont été tués
L'armée israélienne a annoncé que les deux terroristes auteurs du raid ont été tués, ils appartenaient à un petit groupe relevant du Fatah du président palestinien Yasser Arafat.
Les deux palestiniens ont tué trois militaires israéliens et en ont blessé sept autres lors d'un assaut mené avant l'aube contre le camp militaire israélien de Marganit dans la bande de Gaza, avant d'être abattus par Tsahal.
Les deux hommes se sont approchés de cette position militaire isolée, avant d'ouvrir le feu sur les troupes, a indiqué Tsahal. Des soldats ont riposté, tuant l'un des Palestiniens, Amin Abou Hatab, 26 ans. Le second, Hisham Abou Jamous, 24 ans, a été abattu alors qu'il tentait de s'enfuir.
Dans un enregistrement vidéo réalisé avant leur action, ces deux activistes apparaissent assis face au drapeau du FDLP, des Kalachnikov à la main. "Je fais don de ma personne à Dieu et à mon peuple", y déclarait Hisham Abou Jamous. "L'attaque est une réponse à la politique d'élimination des Palestiniens d'(Ariel) Sharon".
Anciens membres des forces de sécurité palestiniennes, ils les ont quitté après le début de la deuxième Intifada, fin septembre 2000, ont précisé des sources palestiniennes.
Après l'attaque, des hélicoptères israéliens ont survolé le sud de la bande de Gaza, des renforts ont fait leur appartion dans la zone et une route côtière utilisée par les Palestiniens a été barrée. Par crainte d'une riposte militaire israélienne, les forces de sécurité palestinienne ont évacué leurs locaux dans la bande de Gaza.
"Cet incident prouve que les Palestiniens n'ont nullement l'intention de respecter le cessez-le-feu", a commenté le porte-parole du gouvernement israélien, Avi Pazner et il a ajouté : "cette attaque est particulièrement grave du fait qu'ils ont pénétré dans une base israélienne (...) Israël y répliquera en conséquence".
L'armée a déclaré qu'une enquête était en cours pour savoir comment les deux hommes avaient réussi à s'infiltrer dans la base
La base militaire est située près de Neve Dekalim, la plus importante implantation juive de la bande de Gaza, qui abrite environ 3.500 familles.
Concédant que cette attaque révélait des "faiblesses" militaires, Tsahal s'apprête à procéder à une reconstitution des événements.
Selon le commandemant en charge de la région, les assaillants ont pénétré dans la base par une voie dissimulée. Ils ont tiré de 20 à 40 coups de feu et lancé une dizaine de grenades au cours d'un affrontement qui a duré entre huit et dix minutes.
Tsahal a identifié deux des soldats tués samedi matin. Il s'agit du commandant Gil Oz, 30 ans, et du sergent-chef Nir Kobi, 21 ans. L'identité du troisième est tenue secrète jusqu'à ce que sa famille ait été informée des circonstances de sa mort.
- Tsahal a fait intervenir chars et mitrailleuses contre des Palestiniens retranchés dans le village de Beït Sahour qui avaient ouvert le feu sur des véhicules militaires israéliens. Un porte-parole de l'armée a dit que celle-ci avait tiré un obus et riposté à des tirs palestiniens sur deux véhicules militaires dans le secteur.
- Sondage réalisé pour le journal Yédioth Aharonoth par l'Institut Dahaf.
Le Premier ministre n'a pas à s'inquiéter : sa popularité n'a pas été entamée ou mise à mal. Selon le dernier sondage de Yédiot Aharonot, Sharon continue d'avancer. Il est digne de confiance pour 75% des Israéliens, et ces mêmes 75% sont satisfaits de son action en tant que Premier ministre. L'amour de Sharon atteint des sommets également parmi les électeurs de gauche: 68 % d'entre eux lui font confiance et 67 % sont satisfaits de son action. La satisfaction des électeurs de gauche pendant l'intifada est même supérieure à celle des électeurs de droite : 76 % des électeurs de gauche ( et seulement 57 % à droite) apprécient son comportement durant l'intifada. Pour la droite, il doit être trop doux. (...)
Contrairement à Ehud Barak, l'image de Sharon n'a pas été entamée par l'intifada. Même lorsqu'une majorité des sondés n'est pas d'accord avec lui, sa popularité reste intacte. A la question s'ils sont d'accord avec la déclaration de Sharon selon laquelle "Israël a trouvé la solution au problème de sécurité", 66 % d'entre eux ( près de 2/3 de l'opinion publique) ont répondu par la négative. Pour une majorité des citoyens israéliens, il n'y a toujours pas de réponse au terrorisme. Et il n'y en aura visiblement pas. Le pessimisme israélien, un trait de caractère national relativement nouveau, se renforce de sondage en sondage. Il s'agit d'un pessimisme politique, sécuritaire et économique. (...) Seuls 20 % des Israéliens voient dans la situation actuelle un quelconque avantage en faveur du pays. 36 % des sondés pensent au contraire que la balance penche en faveur des Palestiniens. Parmi les sondés juifs, le chiffre augmente avec 40 % d'entre eux qui estiment que les Palestiniens bénéficient de la situation. Seuls 19% pensent que la situation est favorable aux Israéliens. (...)
Le sentiment de victoire sur le terrorisme constitue l'une des conditions indispensables au renouvellement des négociations avec les Palestiniens sur le plan politique. En l'absence d'un tel sentiment, l'opposition à une éventuelle rencontre Pérès-Arafat s'accroît . Il y a un mois, 49 % des personnes interrogées étaient favorables à de tels entretiens, et 47 % s'y opposaient. Cette semaine, l'opposition est partagée par 53 % des sondés. Ils ne voient aucun intérêt à de nouveaux sommets , significatifs à leurs yeux de la faiblesse israélienne. Enfin, un chiffre supplémentaire : 63 % des sondés parmi la population juive en Israël sont persuadés que la paix avec les Palestiniens ne pourra pas être obtenue. Ce chiffre élevé de sceptiques vis-à-vis de la paix reste inchangé jusqu'à ce jour
- La menace d'un veto américain a forcé les Palestiniens, pour la seconde fois de l'année, à renoncer à un nouveau projet de résolution au conseil de sécurité de l'ONU.
Après une semaine de tractations en coulisses, Nasser al-Kidwa, représentant palestinien à l'ONU, a retiré vendredi son projet de texte sur le conflit palestino-israélien qui dure depuis onze mois.
Les Etats-Unis avaient clairement fait comprendre, comme déjà en mars, qu'ils opposeraient leur veto au texte palestinien, qui réclamait un "mécanisme de surveillance" dans les efforts visant à mettre fin aux violences qui ont causé la mort de plus de 530 Palestiniens et de près de 150 Israéliens depuis septembre.
En décembre, les Etats-Unis n'avaient pas eu à faire usage de leur droit de veto, un projet analogue ayant recueilli une voix de moins que le nombre requis pour son adoption.
La majorité des quinze membres du Conseil - notamment la France, la Grande-Bretagne, la Norvège et l'Irlande - souhaitaient négocier une résolution, mais l'idée a prévalu qu'un nouveau veto américain aurait un impact négatif.
Russie, Chine et Singapour partageaient cet avis tandis que la Colombie et l'Ukraine hésitaient, ce qui ne laissait que cinq pays - Bangladesh, Mali, Mauritanie, Jamaïque et Tunisie - en faveur de l'initiative palestinienne, ont déclaré des diplomates.
Tentant un compromis, la Grande-Bretagne et la Norvège ont préparé un projet de déclaration relativement modéré critiquant les deux parties.
"Comme il est difficile de parvenir à un consensus sur une résolution, je crois nécessaire que nous disposions d'une déclaration", a opiné le vice-ambassadeur chinois Shen Guofang. "Le format n'a pas d'importance, c'est le contexte qui importe."
Mais les partisans des Palestiniens ont rejeté le compromis. Il en découle qu'aucune initiative n'est à attendre du Conseil dans les semaines qui viennent. "Il n'y a eu aucun accord qui puisse avoir un résultat", a dit l'ambassadeur colombien Alfonso Valdivieso, qui préside le Conseil ce mois-ci.
Pour être adoptée, une résolution requiert neuf voix en sa faveur et ne doit se heurter au veto d'aucun des cinq membres permanents du Conseil. Une déclaration, qui revêt un moindre poids, doit être approuvée par tous les membres.
"Il est devenu évident qu'un vote du Conseil de sécurité sur notre projet de résolution ne produirait pas de meilleurs résultats qu'en mars", a déclaré al Kidwa aux journalistes tout en promettant de saisir à nouveau le Conseil ultérieurement.
La plupart des membres souhaitent voir le Conseil afficher une position sur la crise proche-orientale, de crainte qu'il ne souffre d'un discrédit préjudiciable à son action sur d'autres questions, par exemple les sanctions contre l'Irak.
Mais Israël, soutenu par Washington, s'oppose à une initiative du Conseil de crainte qu'une internationalisation de la crise ne joue contre lui.
"Toute résolution est vouée à l'échec en ce qui nous concerne. Nous nous opposerons à une résolution par tous les moyens dont nous disposons", a dit James Cunningham, représentant des Etats-Unis à l'ONU.
- Sondage Maariv Gallup, effectué auprès des membres du Parti travailliste (supplément politique de Maariv)
- De manière générale, êtes vous satisfait de la politique menée par le Premier ministre Ariel Sharon ?
Satisfait 50%
Insatisfait 41%
Sans avis 9%
- Soutenez-vous le gouvernement d'Union nationale ?
Soutiennent 78%
Ne soutiennent pas 15%
Sans avis 7%
- Si lors des prochaines élections du Premier ministre, le parti travailliste faisait campagne commune avec le Likoud et que parallèlement, un bloc de gauche composé du parti Meretz et d'anciens membres du parti travailliste voyait le jour. Pour qui voteriez vous ?
Bloc Likoud-Parti travailliste 53%
Bloc de gauche 35%
Sans avis 12%
- Comment définiriez-vous vos positions politiques ?
Droite + tendance droite 8%
Centre 25%
Gauche + tendance gauche 62%
Sans avis 5%
- A votre avis , quel parti l'emportera lors des prochaines élections du Premier ministre ?
Likoud 41%
Parti travailliste 28%
Sans avis 31%