"Le peuple israélien paiera un lourd tribut", a dit le chef spirituel du Hamas, cheikh Ahmed Yassine, à Gaza, après l'incident qui a tué au moins huit palestiniens du Hamas. L'Autorité palestinienne a pour sa part décrété deux jours de deuil. En février et mars 1996, le Hamas avait perpétré trois des quatre attentats suicide qui avaient fait plus de 50 morts en Israël, contribuant au blocage du processus de paix et au retour de la droite nationaliste au pouvoir.
Le Hamas a été fondé le 14 décembre 1987, peu après le début de la première Intifada, le soulèvement palestinien dans les territoires.
Il est issu du courant des Frères musulmans, un mouvement intégriste influent dans une bonne partie du monde arabe.
La charte du mouvement prône le Jihad (guerre sainte) et affirme que "tout juif et tout colon (juif) est une cible et doit être tué".
Outre ses opérations militaires, le Hamas, qui, selon les autorités israéliennes, bénéficie du soutien financier de l'Iran, mène aussi de nombreuses activités sociales dans les territoires, ce qui l'aide à asseoir son influence.
Sur le plan politique, le Hamas est le principal mouvement d'opposition à l'Autorité palestinienne de Yasser Arafat. Les liens entre l'Autorité et le Hamas se sont toutefois énormément améliorées depuis le début de l'Intifada, qui a provoqué un phénomène d'union au sein de la société palestinienne. Cheikh Ahmed Yassine avait été libéré en 1997 par Israël après huit ans de détention.
Une explosion a détruit des locaux du Hamas à Naplouse, tuant au moins huit Palestiniens.
Deux frères âgés de 10 et 12 ans, qui se trouvaient dans un magasin attenant, figurent parmi les huit victimes, parmi lesquelles on compte également Djamal Mansour et Djamal Salim, deux hauts dirigeants politiques du Hamas, ont déclaré des responsables médicaux de cette ville sous contrôle palestinien. Le Hamas a revendiqué plusieurs attentats qui ont tué des dizaines d'Israéliens ces dernières années et a intensifié sa campagne anti-israélienne depuis le début de la deuxième intifada palestinienne fin septembre. Tsahal a déclaré n'avoir aucune information sur cette explosion.
Certains témoins présents sur les lieux ont rapporté que le bâtiment avait été frappé par des missiles d'hélicoptère, mais d'autres affirment que les tirs provenaient de chars.
Le chef d'état-major de Tsahal, Shaul Mofaz, a par ailleurs déclaré mardi ne pas voir chez les Palestiniens une "réelle intention d'obtenir un cessez-le-feu et une fin de la violence et la terreur." "L'effort est maigre et le résultat très mauvais", a-t-il ajouté.
Un orthodoxe juif a été gravement blessé lundi par un Palestinien qui l'a poignardé dans le dos dans la Vieille Ville, a déclaré un porte-parole de la police.
Les Danois disculpent Israël du tir sur le Haut commissaire de l'ONU Marie Robinson, il y a 8 mois Par Ze'ev Schiff - Ha'aretz
L'expertise médico-légale recueillie pour l'ONU montre que les décharges tirées contre un Haut commissaire de l'ONU Marie Robinson dans le convoi pour des Droits de l'homme, en novembre dernier provenaient d'un fusil Kalashnikov employé par les forces palestiniennes et dans un secteur sous contrôle de l'autorité Palestinienne.
Robinson avait visité Hebron le 12 novembre et en chemin vers Tel Rumeid, avait essuyé des coups de feu contre sa voiture.
Une balle avait frappé une des voitures accompagnant le haut commissaire. Les fonctionnaires palestiniens avaient prétendu sur le moment que les décharges avaient été tirées par les Israéliens, apparemment des "colons", qui avaient essayé de nuire au visiteur.
Robinson plus tard lors de sa rencontre avec Yasser Arafa n'avait pas contredit les accusations palestiniennes, son silence a été interprété en Israël comme l'acceptation du point de vue palestinien.
La balle qui a frappé la voiture de l'ONU a été retirée et envoyée par l'ONU au Danemark pour l'étude légale. Ces résultats ont montré que la balle est venue d'un AK-47 Kalashnikov, employé par les Palestiniens, y compris des forces palestiniennes officielles, mais pas par Tsahal, ni les civils dans le secteur d'Hebron.
En outre, quand l'équipe légale de l'ONU a examiné la scène réelle, ils ont estimé que les coups de feu étaient venus d'une maison dans le secteur H-1, c'est à dire sous plein contrôle palestinien.
Suite à ces découvertes, il est maintenant possible de conclure que ce sont des Palestiniens qui ont tiré sur la voiture de Robinson. Il aura fallu 8 mois pour faire apparître la vérité et les mensonges palestiniens.
On peut se poser légitimement la question de l'efficacité et de la neutralité d'éventuels "observateurs" qui à l'image du Haut commissaire de l'ONU Marie Robinson endosseraient sans vérifications les thèses palestiniennes et mettrait plusieurs mois à publier les résultats d'une enquête balistique que n'importe quel technicien sous les ordres de San Antonio et Bérurier met une heure à effectuer (mais tout cela n'est que du roman ) .
Un terroriste palestinien du Djihad islamique a été tué dans une fusillade avec des soldats israéliens mardi à un point de passage entre la Bande de Gaza et Israël alors que deux implantations essuyaient le tir d'obus de mortier ailleurs dans la Bande de Gaza.
Dans l'échange de tirs de mardi, Hamouda Madhoun, un membre du mouvement extrémiste Djihad islamique âgé de 23 ans, a été tué près d'un point de passage entre la Bande de Gaza et Israël. Des dirigeants du Djihad ont précisé que Madhoun faisait d'un groupe de plusieurs militants ayant pris part à la fusillade.
Le regain de violence dans la Bande de Gaza survient au lendemain du bombardement par Tsahal du siège de la police palestinienne à Gaza.qui cachait une fabrique de mortiers.
Par ailleurs, des Palestiniens ont tiré deux obus de mortier sur l'implantation de Netzarim dans le centre de la Bande de Gaza et au moins un autre obus sur la colonie de Rafiah Yam dans le sud de Gaza, selon la radio et l'armée israéliennes. On ne déplore aucune victime.
Neuf obus de mortier ont touché des implantations de la bande de Gaza ces dernières 24 heures selon Tsahal.
"Les Palestiniens nous pilonnent avec des mortiers, ils nous bombardent, ils nous tirent dessus, ils tentent de tuer en envoyant des kamikazes dans les rues de nos villes", a déclaré le ministre de la Communication, Ruby Rivlin.
"Nous tentons de faire preuve de retenue et de riposter uniquement contre les positions et les cibles d'où ils nous attaquent", a-t-il ajouté.
Les Forces de sécurité en haute alerte à Jérusalem et dans les territoires Tsahal, la Police de l'air et des frontières et la police sont enhaute alerte ce matin, après la vague des attaques de terreur qui a frappé les deux côtés de la Ligne Verte hier.
Les blocus autour des villes palestiniennes principales ont été intensifiés et il y a des patrouilles complémentaires le long de la Ligne Verte.
Jérusalem est apparemment la cible principale pour des attaques palestiniennes, des sources diplomatiques israéliennes suggérant que le Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat visent délibérément la capitale pour persuader la Ligue arabe de tenir un sommet de secours de l'intifada.
Arafat espèrent qu'Israël réagira violemment aux attaques palestiniennes, amenant Jérusalem en priorité de l'ordre du jour d'une éventuelle réunion de la Ligue arabe.
Le ministre israélien de la Défense Binyamin Ben Eliezer a réuni d'urgence lundi soir les chefs d'état-major, Shaoul Mofaz, des services de sécurité intérieur (Shin Beth), Avi Dichter, et des renseignements militaires, Amos Malka, pour examiner la situation, a rapporté le quotidien Yediot Aharonot. "Arafat tente d'entraîner Israël et la région toute entière dans une escalade totale. Mais nous ne le lui permettrons pas", a déclaré, selon le journal, M. Ben Eliezer.
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a réaffirmé mardi, dans un communiqué, qu'il n'y aurait aucune avancée politique avant un "arrêt total de la violence". "A mon regret, Yasser Arafat qui a opté pour la stratégie du terrorisme va faire rater à son peuple l'occasion de la paix et lui faire subir plus longtemps les souffrances résultant d'une violence inutile", a-t-il dit.
Une femme policier des frontières a été sérieusement blessée et deux de ses collègues modérément, par des terroristesqui à partir d'une voiture ont tiré sur leur patrouille hier juste à l'intérieur de la Ligne Verte près de Bir e-Sika. Les assaillants se sont enfuis vers le secteur autonome.
Les équipes de Magen David Adom ont couru sur la scène et ont traité les trois blessés. le Cpl. Hani Abramov de Netanya, dans une condition sérieuse et Cpl. Amir Aziyanda de Rahat, aux blessures sérieuses, ont été pris à l'Hôpital Beilinson dans Petah Tikva. FSM Wahid Hasson de Daliat Al-Carmel en bon état. a été pris à l'Hôpital Hillel Yaffe dans Hadera Les forces de sécurité ont immédiatement fouillé le secteu à la recherche des criminels.
La CIA a tenté de convaincre Bush d'adopter une politique plus "équilibrée" envers les Palestiniens / Itamar Eichner (Maariv 29/07/01)
Selon des rapports secrets parvenus à Israël ces derniers jours, le chef de la CIA, Georges Tenet, aurait tenté de persuader le président américain d'adopter une ligne plus "tendre" envers l'Autorité palestinienne.
Selon ces mêmes rapports, Bush aurait préférait la position de Tenet à celle de Colin Powell, qui avait recommandé de poursuivre l'actuelle politique d'"implication limitée" au Proche-Orient.
Les raisons qui ont amené les Etats-Unis a "changer d'optique sont les suivantes :
- Sentiment de frustration au vu de la poursuite des violences.
- Gel du processus politique.
- Nécessité américaine d'un large soutien arabe -essentiellement de l'Arabie saoudite- pour renouveler la coalition "anti-irakienne". Pour pouvoir mobiliser Ryad, Les Etats-Unis doivent inévitablement répondre à la demande des Saoudiens de faire pression sur Israël pour éviter la détérioration de la situation.
A Jérusalem, on redoute que la nouvelle position américaine soit aux dépens d'Israël, et on en veut pour preuve l'alignement américain sur la position des Européens au sommet du G8. Autre signe de l'inquiétude israélienne, les déclarations du Premier ministre israélien ces derniers jours : "Le rapprochement des Etats-Unis et des Arabes aux dépens d'Israël est un signe d'avertissement. La stabilité au Proche-Orient nous importe, mais pas si nous devons en faire les frais."
Ariel Sharon a accusé une nouvelle fois lundi les Palestiniens de vouloir forcer la main à Israël.
"La violence continue, la terreur et les incitations de l'Autorité palestinienne, ces tentatives d'amener Israël aux négociations de paix sous le feu, ne réussiront pas", a déclaré le Premier ministre israélien dans la soirée.
De leur côté, les Palestiniens ont réitéré leur demande de déploiement d'observateurs internationaux et affirmé que les attaques israéliennes ciblées alimentaient le conflit. "Tout délai dans l'envoi d'une protection internationale pour le peuple palestinien ne fera que conduire la situation vers l'effondrement total", a estimé Yasser Abed Rabbo, ministre palestinien de l'Information.
Mais Israël reste opposé à l'envoi d'une telle force. "Il n'y a pas de cycle de la violence", a affirmé Daniel Ayalon, conseiller d'Ariel Sharon pour la diplomatie. "Il y a la violence palestinienne et puis il y a certaines réponses que nous devons donner pour notre défense".
Selon des sources de sécurité israélienne sur les émeutes au Mont du Temple: "les députés Arabes sont à la tête des manifestants" / Maariv
Le cheikh Raïd Salah, chef de la branche Nord du Mouvement islamique des Arabes israéliens, est le principal instigateur des émeutes qui ont eu lieu hier sur le Mont du Temple. C'est ce qu'affirment des sources de sécurité israéliennes. Le cheikh Salah est arrivé hier au Mont du Temple, accompagné d'une centaine de partisans du mouvement islamique. En guise de renfort, il a reçu les députés arabes israéliens Ahmed Tibi et Abed El Malek Dahamshé (...) Les émeutes n'ont pas été le fruit du hasard. Elles ont été préparées à l'avance. Dès la fin de semaine, les imams dans les mosquées ont appelé à protéger "Haram el Sharif" face aux Juifs désireux d'y construire le 3ème Temple (...) Selon la police, les députés et politiciens Arabes , à l'origine des flammes, ont eu du mal par la suite à maîtriser l'incendie.
En apparence, face à la "police des Juifs", Arabes israéliens et Palestiniens ont participé de manière égale aux émeutes. Des membres du Fatah, du Tanzim, de la Maison d'Orient et de l'organisation de Djibril Rajoub sont arrivés au Mont du Temple. Personne ne pouvait se permettre d'abandonner la "sécurité" de l'endroit entre des mains étrangères. Mais derrière les coulisses, les membres du Waqf notamment n'ont pu cacher leur frustration face à volonté des Arabes israéliens de mener la lutte sur le Mont du Temple. Pendant les échanges violents, certains membres palestiniens du Waqf ont essayé d'empêcher les jets de pierre sur le mur des Lamentations. Ils ont tenté de barrer la route aux jeunes gens, mais en fait, ils ont été obligés de fuir sous les jets de pierre. (...)
Vers 17:30, Yasser Arafat a appelé Ahmed Tibi (député arabe à la Knesset, qui était enfermé dans la mosquée avec plusieurs manifestants) sur son téléphone portable. Tibi a décrit la situation à Arafat, qui lui a promis d'user des ses contacts pour venir en aide aux "survivants". Arafat s'est adressé au ministre des Affaires étrangères égyptien, Ahmed Maher, et l'envoyé spécial de l'Union européenne au Proche Orient, Miguel Moratinos, ainsi qu'à des diplomates américains. Le ministre égyptien s'est empressé de venir en aide. Les autres ont également essayé d'intervenir. Les négociations ont duré plus de deux heures. Le Premier ministre, Ariel Sharon, était impliqué. Finalement, une solution a été trouvée. Tibi a exigé- et obtenu- trois conditions: n'arrêter aucun des manifestants cachés jusqu'à leur arrivée chez eux, retirer les forces de police du Mont du Temple et ouvrir toutes les portes. (...) " Nous avons promis de ne pas les arrêter hier, mais nous nous engageons à procéder à des arrestations dans les jours à venir. Certains seront interrogés, voire même jugés", a déclaré une source de police.
Les événements du Mont du Temple, le jour du Tishea be-Av , 29/7/2001
Voici les photos que vous ne verrez pas dans les journaux. Pourtant, elles proviennent toutes des grandes agences de presse internationales, Reuters et Associated Press. Elles pourraient expliquer pourquoi la police israélienne a du intervenir : des fidèles juifs devant le Mur sont pris sous une pluie de pierres. La police intervient, sans tirer ni balles en caoutchouc ni balles réelles. Il y a autant de blesses parmi les policiers que parmi les émeutiers. Mais ces photos, vous ne les verrez pas.
Des dirigeants palestiniens, ainsi que la presse palestinienne, soutiennent quil ny a pas eu de jets de pierres, que la police a ouvert le feu sur les manifestants, et quIsrael utilise sur le Mont du Temple donc sur lesplanades des mosquées des armes et produits bactériologiques, chimiques et nucléaires Tout cela a cause du « temple imaginaire », pour citer lagence de presse officielle palestinienne WAFA.
Alors que les photos toutes les photos montrent bien ce qui sest réellement passe, et notamment que la cérémonie du groupuscule extrémiste (« mise en place de la pierre angulaire du Temple ») sest déroulée en dehors de la Vieille Ville, sur un parking, qua retenu de tout cela votre quotidien favori ?