Arrivée du nouvel Ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Daniel Kurtzer parle hébreu et a même suivi une formation de Rabbin. Les milieux politiques estiment que le nouvel Ambassadeur "rendra la vie dure aux responsables politiques israéliens, en raison de ses positions critiques envers les implantations".
Le chef du Shin Beth, Avi Dichter a déclaré devant la commission de sécurité et des Affaires étrangères que "ce n'est pas la visite de Sharon sur l'Esplanade des Mosquées qui a déclenché l'Intifada, mais les violences mortelles qui l'ont suivi". Selon Dichter, "ces violences ont été le fruit de l'incitation des dirigeants arabes israéliens. S'il n'y avait pas eu de victimes sur le Mont du Temple, l'Intifada n'aurait pas pris de telles proportions".
Le chef du Tanzim et secrétaire du Fatah en Cisjordanie, Marwan Bargouti est recherché par le Shin Beth pour avoir financer et organiser plusieurs attentats terroristes contre Israël. C'est ce qu'a affirmé hier le chef du Shin Beth Avi Dichter devant la Commission de sécurité et des Affaires étrangères de la Knesset.
Dichter a ajouté que Bargouti était à l'origine de l'assassinat du prêtre chrétien commis il y a un mois sur la route de Maalé Adoumim.
Selon le chef du Shin Beth, le Fatah et le Tanzim sont à l'origine de la plupart des attentats perpétrés contre Israël, et collaborent avec les dispositifs de sécurité de l'Autorité palestinienne, mais également avec le Jihad islamique et le Hamas.
"Les forces de sécurité palestiniennes sont aujourd'hui incapables de faire face au Tanzim et de lui imposer d'arrêter les actes de violence contre Israël" a-t-il dit. "Seul Arafat a le pouvoir de faire taire le Tanzim, mais reste à savoir quel prix est-il prêt à payer pour cela", a expliqué Dichter.
La Police israélienne n'a pu hier faire respecter les instructions du ministre de la Sécurité intérieure et la cérémonie à la mémoire de Feycal Husseini a finalement eu lieu à la Maison d'Orient, en présence de 100 personnes, dont le Mufti de Jérusalem.
Ce faisant, le ministre Uzi Landau vient de placer de nouveau à l'ordre du jour le problème du statut de la Maison d'Orient, flambeau de l'OLP à Jérusalem qui avait en fait disparu depuis le décès de Husseini.
"Nous ne pouvions espérer mieux; Landau vient de ressusciter le problème de Jérusalem et de la Maison d'Orient", déclarait hier Khatam Abed El-Kadar, l'un des représentants du Conseil législatif palestinien à Jérusalem.
La Cour suprême a rejeté hier un pourvoi déposé par la Maison d'Orient et une poignée de députés israéliens, qui exigeaient la tenue de la cérémonie en présence des 5 000 personnes invitées. Un nouveau débat aura lieu à ce sujet en début de semaine prochaine : A la Maison d'Orient, on espère encore pouvoir organiser la cérémonie ultérieurement, en présence de tous les invités.
Suite aux nombreux messages jordaniens arrivés en Israël ces derniers temps et faisant part de la préoccupation de la Jordanie face à la situation dans la région, le ministre de la Défense Ben Eliezer a envoyé un émissaire afin de "rassurer" les Jordaniens. "Israël s'engage à tout mettre en oeuvre pour éviter un conflit généralisé." Les Jordaniens avaient exprimé leur inquiétude face à l'éventualité d'une généralisation du conflit qui pourrait porter atteinte aux intérêts jordaniens et engendrer un exode palestinien vers la Jordanie.
Le cabinet de sécurité doit se réunir aujourd'hui pour discuter des ramifications après l'attaque au mortier d'hier sur l Gilo au sud de Jérusalem, le déploiement de forces de Tsahaldans plusieurs emplacements adjacents aux secteurs de l'Autorité palestinienne, fournissant plus de force le long de la Ligne Verte poreuse et où la situation de sécurité diminue.
Dans le dernier coup de téléphone de nuit entre le Président George W. Bush et le Premier Ministre Ariel Sharon, Bush a pressé Israël de montrer de la retenue et a posément demandé à Sharon de ne pas prenne de mesures qui placeraient le président américain dans "une situation difficile,"selon la Radio de l'armée.
La réponse du gouvernement devant le pic soudain dans la terreur palestinienne sera basée sur des décisions récentes du cabinet de sécurité, de répondre à chaque attaque - même s'il n'y a aucun accident - et d'intercepter "des bombes humaines, en assurant la surveillance des terroristes ou sur leur façon d'effectuer les attaques, a dit hier un haut fonctionnaire de la Présidence.