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Jeudi 5 Juillet 2001 - 14 Tammouz 5761
- Tsahal a démenti cette après-midi avoirt blessé deux enfants palestiniens dans un incident dans la Bande de Gaza du sud la nuit( drnière
On avait annoncé que deux,enfants de 10 et 13 ans, avaient étéblessé dans un échange de tirs entre Israéliens et palestiniens près du camp de réfugiés de Barazin el-, près de Rafah.
Les sources palestiniennes ont ensuite déclarés que les deux enfants avaient été probablement blessé quand une grenade improvisée qu'ils manipulaient avait explosé.
La plupart des grenades employées dans des attaques sur les forces de Tsahal sont des dispositifs faits à la main, uniques, selon un rapport de Kol Israël.
Des douzaines de grenades à fragmentation avaient été jetées le long de la frontière entre la Bande de Gaza, Israël et l'Egypte durant la nuit et en début de matinée, avait annoncé Kol Israël . Il n'y avait eu aucune victime.
- Les présidents de la section française d'Amnesty International, Denis Robillard, de la Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme (FIDH) Patrick Baudoin, ainsi que de MM. Marcel Francis-Khan pour le "collectif judéo-arabe", Bernard Ravenel, président de l'association France-Palestine solidarité, et Mouloud Aounit, secrétaire général du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) ayant approuvé par leur silence la visite en France du président syrien Bachar al-Assad , ont indiqué avoir demandé à être reçus par le président français Jacques Chirac et par le ministre français des affaires étrangères Hubert Védrine.
- Le Premier ministre israélien Ariel Sharon est arrivé à Berlin, première étape d'une visite éclair de 26 heures en Allemagne et en France.
Ce premier voyage permettra d'expliquer la position d'Israël aux pays clefs de l'UE.
A l'occasion de cette première visite officielle en Europe depuis son élection à la tête du gouvernement, Sharon espère obtenir le soutien de Berlin et Paris en vue, espère-t-on côté israélien, de persuader les Palestiniens de se conformer à l'accord de trêve du 13 juin.
Selon l'un des conseillers de Sharon, Dore Gold, la France et l'Allemagne sont en mesure d'amener Yasser Arafat, en exerçant des pressions conjointes contre lui, à faire respecter l'accord de cessez-le-feu arraché par les Américains et à prendre des mesures contre les militants palestiniens.
Avec le chancelier allemand, Ariel Sharon a indiqué qu'il comptait également s'entretenir de la question Iran-Irak et de l'implication de la Syrie dans les actions du Hezbollah.
L'Allemagne serait par ailleurs impliquée dans des négociations pour échanger quatre militaires israéliens capturés par le groupe chiite libanais à l'automne dernier contre des prisonniers arabes détenus par l'Etat hébreu.
Sharon a indiqué que la question serait évoquée mais il a ajouté que le sujet était trop sensible pour entrer dans les détails.
Les deux dirigeants doivent tenir une conférence de presse conjointe à l'heure du déjeuner. Sharon se rendra ensuite à l'ancienne gare de Grünewald, point de départ des Juifs pendant la guerre vers les camps de concentration nazis d'Europe orientale.
Cette visite survient cependant au lendemain de la décision du cabinet israélien d'intensifier ses "attaques ciblées" contre des activistes palestiniens dans le cadre de la politique anti-guerilla.
M. Sharon a justifié à nouveau la politique de raids menée par l'armée israélienne contre des Palestiniens accusés de se livrer à des "activités terroristes" dans l'avion qui l'amenait à Berlin où il devait s'entretenir notamment avec le chancelier Gerhard Schroeder.
"La chose la plus importante que je vais évoquer avec mes interlocuteurs portera sur la nécessité d'exercer des pressions sur Yasser Arafat pour qu'il arrête la violence et le terrorisme afin que nous puissions avancer dans le processus politique", a affirmé M. Sharon.
Tout en s'insurgeant contre le mot "liquidation qui n'est utilisé que par la presse" à propos des raids, M. Sharon a affirmé que "le gouvernement parle de droit à l'auto-défense, ce qui veut dire que lorsqu'un terroriste est en chemin pour commettre un attentat, nous tentons de l'intercepter".
Cette politique dénoncée par les Palestiniens et critiquée notamment par les Etats-Unis a coûté la vie à une trentaine de Palestiniens depuis novembre dernier. Le cabinet de sécurité a donné mercredi son feu vert à un durcissement de ces opérations.
M. Sharon a par ailleurs affirmé que le compte à rebours pour la semaine de calme total qui devait constituer la première étape d'un processus mis au point par les Etats-Unis pour relancer à terme les négociations n'était pas déclenché.
"Les faits sur le terrain parlent d'eux-mêmes: il n'y a pas eu un seul jour d'accalmie, de cessez-le-feu", a-t-il souligné, alors que, pour les Palestiniens, la période d'une semaine s'est achevée mercredi.
Malgré le cessez-le-feu intervenu le 13 juin sous l'égide des Etats-Unis, les violences se sont poursuivis faisant plus de vingt morts israéliens et palestiniens.
M. Sharon a également confirmé qu'il allait rencontrer à Berlin le ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel. "Dans la mesure où le ministre belge a demandé une rencontre j'ai accepté", a affirmé M. Sharon. La Belgique exerce depuis le 1er juillet la présidence de l'Union Européenne. M. Sharon a renoncé à se rendre à Bruxelles officiellement en raison de "contraintes de temps".
- Le conseiller des affaires étrangères de Sharon, Danny Ayalon, a dit que le but du voyage était "d'augmenter la compréhension de notre position à deux pays européens très importants. La visite vient vite après la rencontre que Sharon avait eu à Londres il y a deux semaines avec le Premier Ministre Tony Blair , tandis que Sharon était sur la voie de sa visite aux Etats Unis."
Le Premier ministre doit rencontrer le Ministre des Affaires Etrangères belge Louis Michel à Berlin aujourd'hui.
En plus de Michel, Sharon rencontrera le Président allemand Johannes Rau et le Chancelier allemand Gerhard Schroder à Berlin et le Président français Jacques Chirac et le Premier Ministre Lionel Jospin à Paris.
Ayalon a dit que bien que la plus grande partie de la visite soient consacré à la crise de sécurité actuelle, les réunions traiteront aussi avec des liens bilatéraux, aussi bien que du destin des quatre Israéliens enlevés par le Hezbollah en octobre. L'Allemagne a joué un rôle clef dans les négociations sur leur libération.
Reuters a cité des fonctionnaires français qui ont annoncé que Sharon fera face aux questions dures de Paris quant aux implantations et ses durs commentaires récents sur Arafat. "C'est dans l'intérêt de personne d'affaiblir le Président Arafat, y compris les Israéliens et cela doit s'arrêter," a dit.une source diplomatique française
- Devinez qui vient dîner ?/ Sefi Hendler (Maariv)
Le repas qui suivra la rencontre Sharon-Chirac sera sans aucun doute des plus gastronomiques. Quant à l'atmosphère, elle risque d'être légèrement tendue.
Nulle crainte, les repas de l'Elysée sont certainement ce que l'on fait de mieux en matière de gastronomie. En revanche, le chef de l'Etat français est susceptible d'éveiller chez Sharon quelques petites craintes. En effet, depuis 6 ans, Jacques Chirac ne cesse pas de nous prouver sa position vis-à-vis du conflit israélo-palestinien. C'est lui qui insulta les gardes du corps israéliens lors de sa visite mouvementée à Jérusalem, c'est lui qui reçut "en grandes pompes" Assad père et fils, et encore lui qui foudroya son Premier ministre Jospin lorsque ce dernier avait osé qualifier le Hezbollah d'organisation terroriste. Le dernier coup de maître de Chirac remonte à la conférence de Paris, peu après le début de la nouvelle Intifada. Aux dires d'Israël, c'est le Président français qui aurait alors convaincu Arafat de ne pas signer l'accord du cessez-le-feu (information formellement démentie par les Français).
Pour une partie des Français, la visite de Sharon est difficilement acceptable. La ministre de la Culture, Catherine Tasca, ne cachait pas son manque d'enthousiasme en déclarant que "la visite de Bachar El Assad ne m'a absolument pas choqué, mais il m'est difficile d'en dire autant pour la venue de Sharon". Pourtant, la France, qui jette tout son dévolu pour pouvoir retrouver une position d'Etat influent au Proche-Orient, est consciente que ceci passe inévitablement par la reconnaissance du gouvernement israélien élu.
Après la visite en mai dernier de l'envoyé spécial de Chirac, grande fut la surprise des Israéliens d'entendre que le Quai d'Orsay vantait soudainement les mérites d'un Sharon "agriculteur", capable de négocier avec son partenaire palestinien.
Sharon arrive à Paris 34 ans après le début des hostilités de la Guerre des 6 jours. L'embargo décrété par De Gaulle contre Israël devait mettre fin à l'amitié ente les deux Etats. Le Premier ministre israélien devra être prudent face à ses hôtes et devra garder à l'esprit qu'ils s'étaient opposé (de manière non-officielle) à sa venue en France lorsqu'il était chef de l'opposition. Si les Français le reçoivent dans le respect, Sharon ne pourra qu'en faire de même. Mais s'il est de leur intention de rabaisser le Premier ministre et de lui prêcher la morale - comme ce fut le cas avec ses prédécesseurs - Sharon devra tout simplement tourner les talons et dire "au revoir".
- La pilule par voie orale d'insuline offre l'espoir pour les diabètiques - Des Chercheurs à l'Hôpital Hadassah-université ont pour la première fois montré que l'insuline dans une pilule par voie orale peut sans risque atteindre le système sanguin de volontaires humains sains. On attend de cette découverte, par des scientifiques de l'hôpital Ein Kerem, l'approbation de Ministère de la Santé en suspens - pour être suivi par des essais (phase II) des patients diabètique. Il a été précédemment trouvé couronné de succès chez des chiens sains et des porcs.
- Des sources palestiniennes disent que les forces de Tsahal ont capturé un officier de renseignement de l'Autorité palestinienne, Ibrahim Abu Jaladat, près de Rafah hier dans la nuit.
Jaladat a été arrêté dans sa maison, adjacente à la frontière égyptienne, par les soldats qui sont arrivés dans un transporteur de personnel blindé, selon les sources.
- Des terroristes armés palestiniens ont ouvert le feu sur des forces de Tsahal circulant sur une route de Judée près de Halhoul tôt ce matin.
Il n'y a eu aucune victime dans l'attaque. Les soldats ont répondu aux assaillants, selon des rapports de la Radio de l'armée.
- Des douzaines de grenades à fragmentation ont été jetées le long de la frontière entre la Bande de Gaza, Israël et l'Egypte durant la nuit et en début de matinée, a annoncé Kol Israël . Il n'y a eu aucune victime.
Dans un autre incident, une bombe a éclaté à côté d'un détachement de Tsahal dans la ville de la Bande de Gaza de Rafah. Il n'y a eu aucune victime.
- Le Ministre palestinien de la planification Saeb Erekat a dit jeudi matin que les Palestiniens continueraient leur engagement (committment) au cessez-le-feu négocié par le directeur de la C.I.A. américain George Tenet malgré les incidents récents de violence, a annoncé Kol Israël.
"Absolument, nous allons continuer le cessez-le-feu, nous allons continuer à manifester des efforts maximaux pour assurer le succès de cet engagement," a dit Erekat (
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