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les infos de janvier 2001
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Mercredi 28 février 2001 - 5 Adar 5761
- Israël a accusé mercredi l'Autorité palestinienne d'être une "entité terroriste", s'attirant une vive réaction des Palestiniens qui ont affirmé que l'Etat juif cherchait des "prétextes" pour les attaquer.
"L'Autorité palestinienne est une entité terroriste", a déclaré le chef d'état-major, le général Shaul Mofaz, mettant en cause des "hauts responsables de la sécurité" palestinienne.
"Les actes de terrorisme (...) ne sont pas seulement le fait de l'opposition palestinienne, ils sont également le résultat de l'importante implication de responsables qui, pour la plupart, ont aidé à promouvoir, élaborer et soutenir ces attaques", a affirmé le militaire israélien.
Il a fait état de "transfert significatif d'armes vers la bande de Gaza par voie de mer et par des tunnels creusés entre l'Egypte et Rafah", ajoutant que les Palestiniens détenaient des mortiers et des missiles anti-aériens.
- Un attentat à l'explosif a été déjoué à Tel-Aviv quand des passants ont découvert un sac suspect, contenant une bombe, dans un sac placé sur la terrasse d'un restaurant populaire.
- Une fillette palestinienne ans a été légèrement blessée près de Jérusalem-est par des tirs palestiniens contre une voiture conduite par son père et qui avait une plaque d'immatriculation jaune (israélienne
).
- Le secrétaire général du Fatah en Cisjordanie Marwan Barghouthi a prévenu que "si le président Arafat ordonne l'arrêt de l'Intifada, je refuserai, nous refuserons tous (d'obtempérer)". Il a ajouté que la violence pourrait s'accroître sous le mandat du Premier ministre israélien élu Ariel Sharon "car nous comptons le battre sur son propre terrain".
- (14:35) Tir et grenades à la frontière égyptienne Des attaquants palestiniens ont lancé trois grenades à mains et ont ouvert le feu sur des forces d'IDF à la frontière égyptienne il y a peu de temps. L'attaque produite dans la Bande de Gaza. Les soldats sont indemnes dans l'attaque et ont riposté aux Palestiniens.
- Les donneurs de leçons du "droit au retour" face à 900 kurdes " réfugiés politiques" d'un pays totalitaire (les dépêches d'agences)
- Réfugiés kurdes: contrôles aux frontières accrus dans l'Est (AP)
- Un cargo soupçonné de transporter des émigrants suscite la psychose (AFP)
- Les réfugiés kurdes de France inquiètent l'Europe (AFP)
- Un nombre croissant de Kurdes tentent de gagner l'Allemagne (AP)
- Dix-sept kurdes venus de Fréjus (Var) qui avaient pénétré illégalement sur le territoire allemand ont été remis à la police française de Strasbourg et hébergés dans un foyer.
- Près de 80 Kurdes bloqués dans l'Est de la France (Reuters France)
- Treize Kurdes remis par l'Allemagne aux autorités françaises (Reuters France)
- La Loi désarmée face aux "boat people" en Méditerranée (AFP)
- Les Français disent "oui" aux Kurdes, malgré les risques (AFP)
- La Grande-Bretagne prévient la France qu'elle ne veut pas des réfugiés kurdes (AP)
- Le ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant a affirmé jeudi que l'octroi de sauf-conduits aux naufragés kurdes ne constitue pas ''un appel d'air à l'immigration clandestine''.
- Immigration: M. Chevènement prône le renforcement du contrôle maritime (AP)
- Attente et incertitudes pour les réfugiés kurdes (Reuters France)
- Les Kurdes admis en France, le gouvernement évite une crise (AFP)
- Droit d'asile: les pays européens réagissent encore en ordre dispersé (AFP
- Réfugiés kurdes: le PKK dénonce le rôle de la Turquie (Reuters France)
- L'IDF a placé un bouclage sur la ville de Kalkilya à la suite de coups de feu de terreur de ce matin. On ne permet pas aux conducteurs palestiniens d'employer les routes dans le voisinage pour tenter de prévenir des attaques plus loin tirantes contre des Israéliens. Les tireurs isolés dans la ville tenue par les palestinien ont tiré sur un garde chargé de la sécurité israélienne de 25 ans protégeant des ouvriers de la route sur un segment voisin de l'autoroute Trans-Israël. La chaussée est sur la Ligne Verte. Il a subi des blessures à la main et au pied dans l'attaque et est traité à l'Hôpital Meir dans Kfar Saba.
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Mardi 27 février 2001 - 4 Adar 5761
- Mary Robinson, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme !!!??
, s'est pliée sans broncher aux usages en vigueur à Téhéran (le port du tchador islamique
). Elle s'en est expliquée : " Il était inapproprié pour moi d'être en violation des lois du pays"
( opprimant les minorités, les femmes et les juifs).
Quoi qu'il en soit, de passage dans la capitale iranienne afin d'assister du 19 au 21 février à la réunion asiatique préparatoire de la conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance prévue en septembre à Durban en Afrique du Sud, Mary Robinson a sagement déféré aux règles locales en se couvrant le chef d'un foulard.
De retour dans son palais des droits de l'homme à Genève, le haut-commissaire s'est même offert le luxe de morigéner publiquement au cours d'une conférence de presse des représentantes d'ONG moins conformistes, qui ont refusé tout net d'accepter cette contrainte. Et de remarquer que " certains éléments conservateurs du régime iranien avaient cherché à tirer avantage " de cette attitude, sous prétexte d'" offense à l'islam ". Madame le haut-commissaire s'est attiré une réplique sèche de la déléguée du Sri Lanka, l'informant que, pour une conférence des Nations unies, " nous n'avons pas à nous soumettre à un quelconque code d'habillement ".
Au-delà cependant de cet acte d'indiscipline féministe et de ces arguties vestimentaires, Mary Robinson a exprimé sa " consternation " et a déclaré avoir " formellement protesté " auprès des autorités iraniennes en raison de leur refus d'accorder des visas à des délégués du Centre Simon-Wiesenthal lancés aux trousses des anciens nazis à travers le monde, ainsi qu'à la Communauté bahaïe internationale. Un comble si l'on se souvient que la foi bahaïe est née précisément en Iran, où elle est pourtant considérée aujourd'hui comme hérétique.
- 16h36 L'émir du Qatar Hamad ben Khalifa al-Thani a reçu mardi le chef d'état-major des armées (CEMA) français, le général Jean-Pierre Kelche, en visite à Doha avant un exercice militaire conjoint.Selon l'agence officielle QNA, l'entretien a porté sur "la coopération bilatérale et les moyens de la promouvoir dans tous les domaines". Le général Kelche, arrivé lundi à Doha, s'est également entretenu avec son homologue qatariote, le général Hamad ben Ali al-Attiya. Sa visite est destinée à préparer "un important" exercice militaire conjoint "en mars-avril", a indiqué l'ambassade de France à Doha dans un communiqué sans avancer de date précise. Les premières unités de l'armée française devant participer à cet exercice sont attendues début mars au Qatar, a ajouté le communiqué.
Le Qatar et la France utiliseront, pour la première fois, "un commandement unifié" lors de ces manoeuvres conjointes, témoignant de la solidité de leurs liens, avait indiqué en septembre l'agence QNA.
Le général Attiya s'est félicité de "la solidité des relations" entre Doha et Paris et a mis en relief "la large entente" entre les dirigeants des deux pays.
"La promotion des relations militaires bilatérales consolide le partenariat politique et économique" entre le Qatar et la France, a-t-il ajouté lors de la troisième session de la commission mixte de coopération militaire, tenue mardi à Doha.Les deux pays sont liés depuis 1994 par un accord de défense et un comité des chefs d'état-major se réunit régulièrement depuis 1999 pour planifier les exercices conjoints et la formation des officiers du Qatar. Les forces armées du Qatar, qui comptent environ 10.000 hommes, sont équipées à 80% de matériel français
- Trois Israéliens ont été blessés dans une embuscade au nord de Jérusalem quand des tireurs isolés ont ouvert le feu sur le véhicule dans lequel il voyageaient. Une occupante du véhicule est grièvement atteinte de deux balles à la poitrine . Deux autres ont été légérement blessés dans l'attaque. L'embuscade a eu lieu près de la base Tsahal d'Ofer près de la communauté de Givat Ze'ev au nord de Jérusalem, selon Kol Israël. Tous les trois ont été transportés dans des hôpitaux de Jéruaslem.
- Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, réunis lundi à Bruxelles, ont souhaité un soutien financier international pour l'Autorité palestinienne et ont réaffirmé la disponibilité de l'UE à y contribuer, a-t-on appris de source européenne.
L'aide financière aux Palestiniens pourrait être mise au point lors d'une conférence de donateurs envisagée pour le début du mois de mars.
L'UE souhaite parallèlement obtenir des engagements de l'Autorité palestinienne en matière de rigueur budgétaire, de transparence accrue et de lutte contre la corruption.
- Les forces de sécurité israéliennes ont arrêté le frère de Marouan Barghoussi, chef du Fatah en Cisjordanie, à un poste-frontière israélo-jordanien, apprend-on de source policière israélienne.
Hicham Barghoussi a été interpellé lundi soir au poste d'Allenby alors qu'il transportait du matériel de surveillance nocturne pouvant équiper des armes ou des caméras, ajoute-t-on de même source.
- Des soldats ont tué un adolescent palestinien à la tête d'un groupe d'environ 100 manifestants qui ont essayé de franchir la cloture du terrain d'aviation Atarot au Nord de Jérusalem .
Sa mort est survenue après une journée de batailles à l'arme à feu et de bombardements dans la bande de Gaza au sud et après une réunion entre des commandants régionaux qui a échoué pour rétablir le calme.
Hier soir une bombe puissante a éclatée au bord de la route près d'une patrouille de Tsahal le long de la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte et qui a modérément blessé un officier. La bombe a explosé environ à 1.000 mètres au nord de la jonction Rafah contre un transport de troupe lourdement blindé employé précédemment au Liban.
Plus tôt, l'armée a déclaré que les Palestiniens ont jeté 10 grenades à main sur des troupes de Tsahal dans le secteur de Rafah.
Tandis que cela arrivait au sud, environ 100 manifestants palestiniens se sont déplacés vers le terrain d'aviation Atarot juste au sud de Ramallah près du camp de réfugiés de Kalandia. Des sources militaires ont dit que la protection militaire du terrain d'aviation avaient tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc contre la foule des lanceurs de pierres pour les disperser, mais sans effet. Quand ils ont franchi la barrière et fait irruption dans le terrain d'aviation, des ordres ont été donné pour viser les leader du groupe.
Plus tôt, des palestiniens armés ont ouvert le feu sur un avant-poste de Tsahal à Rifat près de Ramallah. Il n'y a eu aucun accident et les soldats ont répondu au feu.
Avant l'aube, la police et des troupes de Tsahal avaient arrêté deux Palestiniens dans le village d'el-Khader au sud de Jérusalem sur le soupçon d'être les instigateurs des tirs contre les voitures israéliennes sur la route des tunnels reliant le la capitale avec le Gush Etzion, les arrestations ont eu lieu au territoire sous contrôle de sécurité israélien.
En attendant, Tsahal a fermé la route entre les implantatations de Ateret et Halamishaux conducteurs palestiniens et créer un avant-poste près du site des attaques d'hier.
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Lundi 26 février 2001 - 3 Adar 5761
- Les experts israéliens en armements ont réagi avec scepticisme lundi à un rapport des services secrets allemands selon lequel l'Irak pourrait se doter de l'arme nucléaire dans trois ans. Pour certains d'entre eux, ces informations semblent surtout liées à l'actuelle campagne américaine anti-Saddam.
''Cela a beaucoup à voir avec la politique interne américaine'', estime Yiftah Shapir, expert en prolifération des armes de destruction massive au centre d'études stratégiques de l'Université de Tel Aviv.
"Je crois que M. Bush essaye de finir le travail de son père. Il sonne l'alarme et répète à tout le monde que nous avons un problème", ajoute M. Shapir.
Ces révélations sur les capacités nucléaires irakiennes venaient du BND allemand, et c'est le quotidien "Die Welt" qui en a fait état. Saddam Hussein tenterait notamment d'importer des matériaux bruts via un réseau de sociétés écrans.
Elles interviennent alors que Washington a durci le ton avec Bagdad, lancé des frappes aériennes, et veut convaincre que la menace est réelle et que les sanctions doivent être rendues plus efficaces.
Pour d'autres experts, si les sanctions ne touchent pas vraiment le régime baasiste, elles empêcheraient en revanche l'Irak de se doter de l'arme nucléaire en trois ans.
"Ce calendrier des trois ans est un scénario catastrophiste basé sur le préalable que les sanctions seraient levées aujourd'hui. Mais ce n'est pas le cas", dit Shlomo Brom, ancien chef de la planification stratégique militaire.
Selon Shapir, l'Irak est bien en revanche en train de travailler sur la production d'armes chimiques, mais mettrait au moins encore dix ans pour avoir l'arme nucléaire.
- (16:15) Les Palestiniens ont jeté une charge explosive et cinq grenades à fragmentation sur une section de Tsahal dans le secteur Rafiah Il n'y a pas de blessés Les soldats ont répondu à leurs assaillants.
- Officiers supérieurs israéliens et palestiniens se sont rencontrés ces dernières heures pour discuter de l'allégement du bouclage des territoires occupés, pour la première fois depuis l'élection d'Ariel Sharon, il y trois semaines, a-t-on appris de source palestinienne.
Le général palestinien Abdel-Razek al Madjaïdeh a précisé que la rencontre, dont on ne voulait pas confirmer la tenue de source militaire israélienne, avait eu lieu tard dimanche soir au pont de passage d'Erez, entre Gaza et Israël.
Cette rencontre a conduit à la réouverture des principaux axes routiers de la bande de Gaza, coupés vendredi par l'armée israélienne. Madjaïdeh a précisé que les Palestiniens avaient également réclamé la réouverture des points de passage frontaliers et de l'aéroport de Gaza.
En revanche, les deux parties ne sont pas convenues de reprendre la coopération en matière de sécurité, mise à mal depuis le début de la seconde intifada, le 28 décembre dernier, a dit l'officier palestinien.
La reprise de cette coordination fait partie des trois exigences transmises par Sharon à Yasser Arafat dimanche par le canal de Colin Powell, secrétaire d'Etat américain, avec un nouveau renoncement solennel et un arrêt des incitations à la violence.
Après ses entretiens à Jérusalem et Ramallah, Powell, dont c'était la première visite dans la région en tant que nouveau chef de la diplomatie américaine, a demandé la levée du "siège" des territoires occupés et a invité les deux parties à cesser la violence.
- Ariel Sharon a transmis ce week-end à Yasser Arafat, par le truchement du secrétaire d'Etat américain Colin Powell, trois exigences, dont une nouvelle renonciation solennelle à la violence.
Dans un communiqué diffusé de sa ferme de Shikmim, dans le Néguev, le Premier ministre élu israélien précise que la deuxième exigence est que l'Autorité palestinienne cesse toute incitation à la violence.
La troisième est la reprise de la coopération bilatérale en matière de sécurité.
Ceci permettrait la reprise de la circulation des travailleurs et des marchandises entre les territoires palestiniens et Israël, a ajouté Sharon en précisant s'être entretenu dimanche soir au téléphone avec Powell après la rencontre de celui-ci avec Arafat.
- (13:10) Les Palestiniens ont ouvert le feu sur des soldats de Tsahal avec des mitrailleuses lourdes, il y a peu de temps dans la bande
de Gaza au nord, près du Camp de réfugiés de Jebaliya.Des tanks de Tsahal ont riposté selon Kol I Israël. Aucune blessure n'a été annoncée. Les échanges intermittents de feu entre des Palestiniens et des soldats d'IDF (de Tsahal ) continuent dans le Gush Katif, près de Khan Yunis.
- La Syrie a préparé un plan pour durcir le boycott arabe à légard d'Israël et des marchandises israéliennes. Le plan complet sera soumis au bureau du boycott de la Ligue arabe d'ici deux mois selon Kol Israël. Des fonctionnaires prétendent qu'Israël pourrait perdre environ 3 millions de $ par an comme conséquence du boycott. La Syrie a dit que le boycott est nécessaire pour
interrompre ce qu'il appelle, "l'infiltration israélienne dans la patrie arabe. "
- Les Américains doivent comprendre que la violence de l'intifada continuera jusqu'à ce que la paix ne soit obtenue, a dit Marwan Barghouti, un leader du Fatah en Cisjordanie. Barghouti a fait ses commentaires à la suite de laréunion à Ramallah cette après-midi entre le Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat et le Secrétaire d'Etat Colin Powell. Arafat a été salué chaudement par Barghouti quand le leader palestinien s'était rendu hier à son quartier général de Ramallah après une absence de cinq mois.
Il y a des rapports selon lesquels Barghouti et ses miliciens du Fatah agissent de plus en plus indépendamment d'Arafat. Barghouti a dit que Fatah est un parti autonome, bien qu'il soutientne généralement l'Autorité palestinienne. Les activistes de Fatah ont visé et ont tué des Israéliens et ont méprisé toutes les tentatives de mettre en oeuvre les accords de Sharm- e-Scheik
- L'Irak possède déjà des armes nucléaires et a secrètement expérimenté l'une d'entre elles en 1989 sous les yeux des services de renseignements occidentaux, selon le Sunday Times. Ce rapport contredit une analyse rendue publique par les services de renseignements allemands que l'Irak pourrait avoir une bombe atomique dans trois ans. L'Irak possède maintenant trois bombes de type Hiroshima trois armes à implosion et trois armes thermonucléaires, selon l'information révélé par l'ingénieur atomiste "Leone", au journal de Londres. Un ingénieur militaire qui étai membre de la commission de l'énergie atomique irakienne, Leone a révélé les détails du programme nucléaire de l'Irak, malgré la menace d'assassinat irakienne de lui et de sa famille. D'autre transfuges qui se sont enfuis du programme de développement nucléaire irakien ont corroboré son histoire.
"Nous avons avec succès achevé l'essai numéro un de la bombe atomique irakienne, "a écrit le beau-frère Hussein Kamel Al-Majid de Saddam Hussein . "Sa force était de 10 kilotonnes et avec un uranium fortement enrichi employé avec une pureté de 93 %... Avec cette expérience l'Irak est considéré comme le premier pays dans le monde à avoir effectuer cette sorte d'expérience sans la connaissance des autorités de contrôle internationales. " Kamel, qui était complètement chargé de l'essai, est passé la Jordanie en 1995 et avait été ensuite assassiné.
l'article original du Sunday Times en Anglais
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Dimanche 25 février 2001 - 2 Adar 5761
- (12:45) Un conducteur israélien a été blessé dans une attaque près de la Communauté d'Ateret à l'ouest de Ramallah. Le conducteur a des blessures à la tête et la main. Au moins 20 balles ont balayé la voiture, selon Kol Israël. Le conducteur, qui était seul dans le véhicule, est dans un état sérieux et ila été transferré à l'Hôpital de l'Université Hadassah de Jérusalem, Ein Kerem. Le Secrétaire d'Etat américain Colin Powell venait d'achever une conférence de presse avec le Président d'Autorité palestinien Yasser Arafat dans tout près Ramallah quand l'attaque a eu lieu.
- ( 12:15 ) Une dizaine de tireurs isolés palestiniens ont tiré sur un autobus blindé transportant des soldats près de l'implantation de Evni Hefetz en Cisjordanie près de Tul Karm, a annoncé Kol Israël. Quoique de nombreuses balles aient frappé l'autobus, il n'y a pas eu de blessé.
- Les informations selon lesquelles l'Irak pourrait disposer d'armes nucléaires d'ici trois ans soulignent la nécessité de contenir le président Saddam Hussein, estime le secrétaire d'Etat américain Colin Powell.
Ces informations, qui émanent des services de renseignements allemands, devraient conforter les pays arabes dans l'idée "que nous devons renforcer les résolutions de l'ONU acceptées par Saddam Hussein à la fin de la Guerre du Golfe (en 1991)", a dit Powell lors d'une conférence de presse à l'issue de discussions avec le Premier ministre israélien élu, Ariel Sharon.
"Nous devons faire en sorte qu'il n'ait pas la possibilité de poursuivre dans cette direction. Nous devons tout faire pour le contenir, pour le contraindre, pour faire revenir les inspecteurs conformément aux résolutions de l'ONU", a poursuivi le chef de la diplomatie américaine.
Powell, en tournée au Proche-Orient, a affirmé que les armes que Saddam Hussein tente de mettre au point sont dirigées contre les peuples de la région.
- Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a appelé dimanche Israéliens et Palestiniens à cesser la violence et annoncé que le président américain George W. Bush était prêt à jouer "un rôle important" dans le processus de paix.
"Je pense que nous devons tous travailler dur, de part et d'autre, pour ramener la violence sous contrôle, sortir de ce cycle terrible où la violence entraîne la contre-violence", a déclaré M. Powell lors d'une conférence de presse conjointe à Jérusalem avec le Premier ministre israélien élu Ariel Sharon.
Il s'est dit "troublé" par un rapport de l'armée israélienne indiquant que le niveau de la violence avait augmenté, qualifiant la situation de "très dangereuse", et estimant que "tous les dirigeants de la région doivent faire tout ce qui est possible pour contrôler les passions".
"Bien sûr, les Etats-Unis ne peuvent pas vouloir la paix plus que les parties impliquées et ne peuvent pas faire les choix difficiles (...) mais le président Bush a l'intention de jouer un rôle important", a-t-il encore déclaré.
Il a à cet égard annoncé qu'il évoquerait "des mesures que les Palestiniens peuvent prendre pour faire cesser la violence" lors de sa rencontre prévue dimanche à Ramallah, en Cisjordanie, avec le président palestinien Yasser Arafat.
Après l'arrivée au pouvoir de M. Sharon, élu triomphalement le 6 février contre le Premier ministre sortant Ehud Barak, M. Powell a tenu à rassurer son interlocuteur sur l'avenir des relations israélo-américaines qu'il a qualifiées d'"incassables".
"L'engagement américain envers Israël est solide comme un roc et le restera sous l'administration Bush", a-t-il affirmé.
M. Sharon s'est de son côté déclaré prêt à poursuivre le processus de paix, à condition que la violence cesse.
"En tant que Premier ministre, je conduirai des négociations avec l'Autorité palestinienne après une cessation des hostilités", a-t-il dit.
"J'ai fait part au secrétaire d'Etat de mon engagement et de mes plans pour établir la sécurité et la paix", a-t-il ajouté. "J'ai insisté sur le fait que l'Autorité palestinienne doit agir pour mettre fin aux actes de terreur et de violence", a poursuivi M. Sharon affirmant qu'une réduction du niveau de la violence permettrait à Israël d'avoir de "meilleures relations", avec les Palestiniens.
"Israël ne négociera pas sous la terreur et la violence", a-t-il martelé.
M. Sharon a toutefois révélé l'existence de "canaux de discussions" avec l'Autorité palestinienne.
"Il y a des canaux de discussions et c'est important pour faire passer à l'autre partie le message qu'afin de progresser, elle doit mettre fin à la violence", a-t-il dit en réponse à une question d'un journaliste.
Le quotidien israélien Yediot Aharonot a rapporté dimanche que des rencontres secrètes avaient eu lieu au cours de la semaine écoulée entre des émissaires d'Ariel Sharon et de hauts responsables de l'Autorité palestinienne.
M. Sharon s'est engagé à prendre des mesures pour améliorer les conditions économiques des Palestiniens "quand le président Yasser Arafat prendra les mesures que nous lui demandons de prendre pour que cessent la violence et le terorisme".
M. Powell devait ensuite se rendre à Ramallah après un court entretien avec le président israélien Moshé Katsav et une visite au Mémorial de Yad Vashem dédié aux victimes de l'Holocauste.
- Des avions de chasse israéliens ont survolé et franchi le mur du son au sud de Beyrouth.
Les avions ont survolé à basse altitude le territoire libanais situé en face des Fermes de Chebaa au pied du Plateau du Golan
Samedi soir, des hélicoptères de l'armée israélienne ont tiré à la mitrailleuse sur la ligne de front de 14 km séparant le sud du Liban des Fermes de Chebaa.
Les terroristes libanais du Hezbollah attaquent fréquemment les forces israéliennes occupant cette zone qu'Israël a pris à la Syrie lors de la guerre des Six Jours, en 1967.
- Environ 2.000 Palestiniens ont participé vendredi à une manifestation anti-américaine à Ramallah, en Cisjordanie, à la veille du début de la tournée dans la région du secrétaire d'Etat Colin Powell. Les manifestants ont brûlé des drapeaux israéliens et américains, ainsi qu'une pancarte en forme de missile aux effigies de Powell, du président américain George W.Bush et du Premier ministre israélien sortant Ehoud Barak.
A l'issue du défilé, des dizaines de protestataires ont lancé des pierres sur des militaires israéliens, qui ont riposté en tirant des balles en caoutchouc. Dix Palestiniens ont été blessés. Peu après, l'un des manifestants a aussi tiré en direction des troupes israéliennes, qui ont répliqué.
Ces échanges de coups de feu interviennent alors que le Fatah de Yasser Arafat a fait circuler vendredi un tract appelant les Palestiniens à ne pas tirer sur des postes de l'armée israélienne et sur des implantations, notant que Tsahal avait vivement riposté dans le passé.
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Vendredi 23 février 2001 - 30 Shevat 5761
- L'armée israélienne a renforcé le bouclage de la bande de Gaza après l'explosion de deux bombes qui a fait un blessé dans les rangs de Tsahal.
Les militaires ont dressé un nouveau point de contrôle à l'aide de deux blindés et deux jeeps près de l'mplantation de Netzarim et à 150 mètres de la zone sous contrôle palestinien.
Une longue file d'automobiles s'est immédiatement formée derrière ce barrage qui coupe de facto en deux le territoire.
Les deux bombes ont explosé en matinée au moment où l'armée rouvrait deux grands axes routiers.
Ces mesures de renforcement de la sécurité surviennent à la veille de la visite du secrétaire d'Etat américain Colin Powell, qui devaqit justement demander à Israël d'assouplir un blocus qui pèse lourdement sur l'économie palestinienne et la menace d'effondrement.
Powell doit s'entretenir avec le Premier ministre élu Ariel Sharon ainsi qu'avec son prédécesseur Ehud Barak
- Quelques 64.000 Israéliens ont perdu leur emploi en raison du ralentissement économique provoqué par l'Intifada, le soulèvement palestinien, qui a débuté le 28 septembre, a indiqué jeudi le ministère du Travail et des Affaires sociales.
Le nombre de ces licenciements intervenus au quatrième trimestre de l'année 2000 est en augmentation de 50% par rapport à la même période de l'année 1999.
Le tourisme a été le secteur le plus affecté par les réductions de personnel, les visiteurs étrangers ayant fuit la destination israélienne. Selon le bureau central des statistiques, les recettes touristiques ont reculé de 58% au dernier trimestre 2000 par rapport aux trois mois précédents.
Selon ce communiqué, l'Intifada s'est traduite par une augmentation de 0,4% du taux de chômage, qui touche actuellement 8,9% de la population active alors que le produit intérieur brut (PIB) israélien a enregistré une chute de 9,8% au quatrième trimestre (en rythme annuel) de 2000. Ce recul a cassé une croissance au pas de charge qui avait atteint un taux record de 9,3% au troisième trimestre, a indiqué le bureau central des statistiques en précisant que la croissance du PIB avait atteint malgré tout 6% pour l'ensemble de l'année 2000.
Le bouclage des territoires palestiniens, imposé après le déclenchement de l'Intifada, a condamné au chômage 125.000 Palestiniens qui venaient travailler chaque jour en Israël. Leur absence s'est soldée par de graves difficultés dans les entreprises du bâtiment, les services et l'agriculture qui emploient un nombre important de Palestiniens.
- Une Israélienne a été légèrement blessée par un jet de pierres jeudi soir en Cisjordanie où deux implantations ont essuyé des tirs qui n'ont pas fait de blessés, a-t-on appris de source militaire.
Une Israélienne a été légèrement atteinte par de pierres alors qu'elle circulait entre les implantations de Kochav Hashakhar et Rimonim, au nord-est de Jérusalem, en Cisjordanie.
L'implantation de Kadim, près de Tulkarem, a essuyé des rafales d'armes automatiques, de même que celle de Psagot, proche de Ramallah.
Des échanges de tirs ont opposé les soldats israéliens et des Palestiniens armés d'abord près de la localité palestinienne de Ujda, puis près du camp militaire de Nahal Elishaï, aux abords de Jéricho, en Cisjordanie.
Cinq obus de mortier ont par ailleurs été tirés sans faire de blessé contre une position israélienne du sud de la bande de Gaza, et des rafales d'armes automatiques ont été tirées également sans faire de victime contre une autre position israélienne près du bloc d'implantations du Goush Katif, dans la même région.
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Jeudi 22 février 2001 - 29 Shevat 5761
- Le président américain George W. Bush a mis en garde jeudi Bagdad en affirmant que Washington ne tolérerait pas que l'Irak développe des armes de destruction massive, quelques heures après de nouveaux raids américains sur l'Irak.
Les raids de jeudi, sur le nord de l'Irak, sont les premiers depuis les frappes aériennes menées le 16 février par des avions américains et britanniques contre des sites de défense anti-aérienne près de Bagdad.
L'objectif principal de la politique américaine vis-à-vis de l'Irak "c'est de dire à Saddam Hussein que nous ne tolérerons pas qu'il développe des armes de destruction massive" ou qu'il menace ses voisins, a déclaré le président Bush lors de sa première conférence de presse à la Maison Blanche. "Si nous estimons qu'il le fait, il y aura des conséquences", a-t-il ajouté.
"Nous continuerons à faire ce qui est nécessaire pour réfréner" Saddam Hussein, "nous devons agir pour l'empêcher d'acquérir les moyens de menacer une nouvelle fois le monde", a déclaré Tony Blair, évoquant l'invasion du Koweït en 1990.
Par ailleurs, la France a rappelé jeudi à l'Irak l'exigence d'une pleine coopération avec l'ONU, à l'occasion de la visite à Paris du vice-ministre irakien des Affaires étrangères Nizar Hamdoun.
- Yasser Arafat a fait savoir jeudi lors d'une visite en Autriche que les Palestiniens étaient prêts à reprendre les négociations de paix avec Israël. "Nous sommes prêts à poursuivre le processus de paix", a déclaré le président de l'Autorité palestinienne à la presse, à l'issue d'un entretien avec le chancelier autrichien Wolfgang Schuessel.
Il a précisé que les négociateurs palestiniens étaient prêts à rencontrer une délégation israélienne, une fois qu'Ariel Sharon aurait formé son gouvernement. "Nous respectons la volonté du peuple israélien" qui a porté le leader du Likoud au poste de Premier ministre, a-t-il ajouté.
- Yasser Arafat pourrait fuir à Bagdad avec ses proches si la violence dans les territoires continue à s'intensifier. Arafat n'a pas payé son personnel depuis deux mois et l'opposition palestinienne gagne en influence parmi la population générale.
Le leader palestinien a envoyé certains de ses conseillers à Bagdad le mois dernier, apparemment pour discuter d'un appui irakien général pour les palestiniens. Cette visite a été aussi employée pour prendre des mesures en vue d'une éventuelle évacuation. Un des emmisaires était Farouk Kaddoumi, qui est opposé à l'accord d'Oslo entre Israël et les Palestiniens depuis le début. Selon le rapport Jane, Arafat se prépare pour le jour où Israël lui interdirait de poser son avion à l'aéroport de Gaza le forçant à l'exile. Le président de l'Irak Saddam Hussein a toujours été un ferme partisan de la cause palestinienne et d'Arafat. Les Palestiniens, à leur tour, ont soutenu l'Irak pendant la Guerre de Golfe en 1991.
- (8:05) Une voiture piégée a explosé dans Hebron il y a peu de temps. L'explosion a eu lieu près de Tel Rumeida dans le secteur de la ville tenu par les Palestiniens. Des sources de sécurité israéliennes ont attribué la détonation à un "accident de travail", en disant que probablement le véhicule était préparé pour une attaque terroriste, quand le charge explosive installée dans le véhicule a explosé prématurément. Il n'y a aucun report de blessures dans la détonation. Il n'y a eu aucune confirmation de l'histoire par des sources palestiniennes.
- (07:45) Un Israélien a été visé tôt ce matin dans le voisinage de la "Colline des français" de Jérusalem. Roni Natanel, 33 ans, un résidant de Ma'ale Adumim, a été frappé à l'épaule quand des Palestiniens ont ouvert le feu sur son véhicule alors qu'il a attendait à un feu rouge d'arrêt à l'entrée nord de Jérusalem. Au moins cinq balles ont frappé la voiture. La police a dit que les assaillants avaient employé un fusil semi-automatique Kalashnikov dans l'attaque. La femme Tali de Natanel, qui était assise à côté de lui dans la voiture, est sortie indemne de l'attaque. Natanel a été transporté à l'Hôpital de l'Université Hadassah, Ein Kerem dans un état modéré. Les assaillants ont été aperçus en dernier s'enfuyant vers Ramallah, selon Kol Israël. La police et Tsahal ont érigé des barrages routiers dans le voisinage et plusieurs hélicoptères survolent le secteur.
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Mercredi 21 février 2001 - 28 Shevat 5761
- La police a violemment dispersé mercredi quelque 500 manifestants qui tentaient d'approcher de l'ambassade américaine à Beyrouth, afin de protester contre le bombardement américain à Bagdad vendredi dernier et le soutien de Washington à Israël. Six manifestants ont été légèrement blessés.
Les manifestants, des étudiants venant pour la plupart de l'Université Libanaise, ont tenté de se rassembler devant l'ambassade mais ont été repoussés à coups de baton par quelque 200 policiers en tenue anti-émeute, qui ont également utilisé un canon à eau.
"Mort à Israël!", "Mort à l'Amérique!", hurlaient les manifestants qui portaient des banderoles dénonçant le Premier ministre-élu israélien Ariel Sharon et le président américain George W. Bush
- Plusieurs centaines de manifestants palestiniens ont conspué le président George W. Bush lors d'une manifestation de protestation, dans la bande de Gaza, contre les frappes aériennes américano-britanniques de la semaine dernière près de Bagdad.
"Bush est un lâche. Le peuple irakien ne se laissera pas humilier", ont scandé les manifestants, rassemblés devant le bureau des Nations unies à Gaza, en brandissant des drapeaux irakiens et des portraits du président irakien Saddam Hussein.
Les manifestants ont également demandé au secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, d'intervenir pour que cessent les attaques contre l'Irak. Les Palestiniens considèrent dans leur ensemble Saddam Hussein comme un héros pour avoir défié les puissances occidentales lors de la Guerre du Golfe en 1991.
L'Irak a accordé un important soutien aux Palestiniens depuis le début du soulèvement en cours contre les forces israéliennes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en faisant don de 10.000 dollars aux familles de chaque Palestinien tué dans les violences.
Le président palestinien, Yasser Arafat, doit rencontrer le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, en début de semaine prochaine.
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Mardi 20 février 2001 - 27 Shevat 5761
- (22:30) L'ex-Premier ministre travailliste Ehud Barak renonce au portefeuille de la Défense que lui a proposé son successeur Ariel Sharon dans le cadre d'un gouvernement de coalition. Barak a également décidé de renoncer à son siège de député et à son poste de dirigeant du parti travailliste.
- Le son d'armes lourdes s'est répercuté à travers Jérusalem de nouveau hier dans la nuit, les palestiniens ont tiré depuis des positions dans Beit Jala sur les pentes de Gilo et l'armée a riposté par l'utilisation de mitrailleuses et d'obus de char. Un entrepôt sur le balcon d'un immeuble dans Gilo à Rehov Bareket a été légèrement endommagé par les tirs, mais il n'y a aucun rapport d'accidents.
La route des tunnels de Gush Etzion a été fermée par intermittence pendant plusieurs heures en raison des échanges de coups de feu.
En Cisjordanie hier dans la nuit près du village de Dir Sharf, les décharges ont été tirées sur un autobus du Conseil Régionale de Samarie. Personne n'a été blessé, mais au moins une balle a pénétré dans l'autobus.
Plus tôt, des décharges ont été tirées sur Psagot près de Ramallah, sur Kadim près de Jenin sur une patrouille de l'armée près d'Einav, sur le bureau de coordination de zone à Tulkarm et vers les soldats déployés dans une zone industrielle tout près. Des décharges ont été aussi tirées plusieurs fois sur des soldats dans Khader El et vers la base de l'armée près de Beit Sahur.
Hier matin des décharges ont été tirées sur une patrouille de Tsahal circulant au nord de Ramallah. Dans la bande de Gaza hier, au petit matin, des bombes ont explosé au passage d'une patrouille de l'armée près de Netzarim et plus tard vers des soldats opérant dans le secteur de Kissufim.
- Le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré lundi soir à Rome comprendre que les Palestiniens "soient capables de tout, d'aller au massacre et de tuer".
Le président égyptien s'était auparavant attaché à décrire les conditions dans lesquelles se trouvent les Palestiniens.
Il a cependant oublié de dire que c'est le déclenchement de la violence palestinienne qui a fait geler les "relations économiques" entre Israël et l'Autorité Palestinienne, un peu comme"si un assassin de ses parents demandait une aide sociale en tant qu'orphelin"
Les sommes provenant de pays donateurs - notamment de l'Europe, des Etats-Unis et du Japon après la constitution de l'Autorité Palestinienne, n'ont pas été allouées aux projets auxquels elles etaient destinées. Par des commissions, des monopoles et une multitude d'autres techniques, une partie considérable de cet argent a atterri dans les comptes privés des dirigeants palestiniens, dont Arafat lui même ainsi que son conseiller économique Muhammad Rachid.
- Hussam Khader est considéré comme le fils adoptif d'Arafat. À 39 ans, cet élu de Naplouse s'est lancé dans une campagne anticorruption qui s'arrête seulement à la personne du chef de l'Autorité palestinienne. Son bureau, planté au milieu du camp de réfugiés de Balata, un dédale de bicoques en parpaings où 22 000 personnes s'entassent sur 1 km2, est devenu un centre de dissidence. L'un de ces endroits où, loin de Gaza, on se révolte contre les dirigeants.
Un tract incendiaire reproduisant les déclarations d'Hussam circule dans les rues de Naplouse. Il appelle Arafat à « regarder autour de lui avec ses propres yeux, et non à travers les yeux des menteurs et des trompeurs, pour qu'il se rende compte de l'étendue de la corruption et des souffrances qu'elle engendre ». Et il s'interroge: « Combien de millions de dollars sont dans les coffres de ces corrompus ? »
- Une étude menée par l'Université palestinienne de Bir Zeit en Cisjordanie révèle que 73% des ménages palestiniens ont vu leur revenu baisser au cours des quatre derniers mois et que 27% d'entre eux ont carrément perdu toute ressource financière.Le sondage de l'Université met également en évidence les critiques d'une partie de la population palestinienne à l'égard de l'Autorité palestinienne et de son président Yasser Arafat.
En cas d'élection présidentielle dans le futur Etat palestinien, 52% des personnes interrogées se disent indécises ou affirment qu'elles ne voteront pas. En revanche, 28% d'entre elles sont prêtes à voter pour le président Arafat et 12% pour le Guide spirituel du mouvement de la Résistance islamique Hamas, Cheikh Ahmed Yassine.
48% des personnes interrogées estiment que l'Autorité palestinienne n'est pas efficace dans la lutte anti-corruption, contre 28% qui pensent le contraire.
Le sondage a été effectué sur un échantillon représentatif de 1.200 Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza après l'élection d'Ariel Sharon avec une marge d'erreur de 3%.
- Une voiture israélienne a été visée hier par des tirs palestiniens près de la ville arabe Jisr-e-Zarka, au nord de Cesarée sur la route côtière. Le pare-brise du véhicule a été brisé mais le conducteur est indemne.
- Les Palestiniens ont tiré hier soir sur les positions de Tsahal à Gilo, faubourg sud de Jérusalem. Il n'y a aucun rapport d'accidents ou de dégâts. Tsahal a riposté avec des mitrailleuses lourdes.
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Lundi 19 février 2001 - 26 Shevat 5761
- Le Haut commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU Mary Robinson a lancé lundi à Téhéran un appel à la protection des minorités dans le monde et à la lutte contre le racisme dont "aucune région, aucun pays" ne sont, selon elle, exempts.
"Aucune région, aucun pays, aucune communauté ne peuvent se dire clairement délivrés du racisme", a-t-elle dit également.
Cette réunion, destinée à préparer la Conférence mondiale contre le racisme de Durban (Afrique du sud), du 31 août au 7 septembre, et qui dure jusqu'à mercredi, se déroule en présence de délégations de 46 pays asiatiques et d'une centaine d'organisations non gouvernementales (ONG).
Amnesty international et la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) sont notamment représentés. Toutefois, selon des sources proches des ONG, deux associations américaines, l'une baha'ie (religion interdite en Iran), et l'autre juive, se sont vu refuser des visas. De même, selon ces mêmes sources. Le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'Homme en Iran, Maurice Copithorme, n'a pas non plus pu venir.
La situation des droits de l'Homme dans un pays particulier n'a pas été évoquée en séance.
Mais, simultanément, le président iranien Mohammad Khatami exprimait au président du Bundestag allemand (Chambre des députés allemande) Wolfgang Thierse, venu évoquer la situation en Iran, où une vingtaine d'intellectuels sont emprisonnés, son opposition à "l'utilisation politique" des droits de l'Homme.
De son côté, dans son intervention, le ministre iranien des Affaires étrangères Kamal Kharazi, a exalté le "Dialogue des civilisations" qu'il considère comme un
"instrument" pour combattre le racisme.
L'égalité des races, a-t-il souligné, est "consacrée dans les enseignements divins, les grandes écoles de pensée et la Déclaration universelle des droits de l'Homme".
Mais il a axé son discours sur le rejet du sionisme, estimant qu'il s'agissait d'un "exemple flagrant de racisme", et a appelé à "une action internationale concertée" à son encontre.
L'oncle du roi Abdallah II de Jordanie, le prince Hassan ben Talal, a appelé à une "éthique de compréhension entre les hommes", et "prôné un monde uni, interdépendant, avec des milliers de cultures".
Il a dénoncé "l'islamophobie, une réalité en Occident, l'antisémitisme, et la xénophobie".
- (09:15) Les résidents israéliens de la communauté Shomron du nord de Homesh sont incapable de quitter ou d'entrer dans leur implantation ce matin en raison de la découverte de deux charges explosives sur le côté de la route d'accès. Une des charges cachées a explosé près d'une patrouille de Tsahal pendant la nuit. Les soldats étaient indemnes après la détonation. Une autre bombe a été trouvée plus tard dans le même secteur. Encore deux dispositifs ont été trouvés il y a peu de temps et ont été détruites par des explosions contrôlées par les soldats du génie.
Tsahal a encerclé le secteur et ratisse le voisinage pour découvrir s'il y a d'autres dispositifs. Une autre route menant à Homesh a été fermée depuis le commencement de des hostilités avec les palestiniens. La route passaant par un village voisin n'est plus employée par les résidents de la communauté en raison des nombreux tirs visant leur véhicules.
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Dimanche 18 février 2001 - 25 Shevat 5761
- Des équipes américaines équpées de missiles "Patriote" vont bientôt mener des manuvres communes avec Tsahal en simulation d'une attaque de missiles irakiens, a annoncé Kol Israël. Les exercices communs entre troupes de Tsahal et les équipes de militaires américains équipées de batteries de missiles "Patriote" auront lieu dans le Désert du Negev. Plusieurs centaines de soldats américains sont déjà arrivées en Israël pour participer à cet exercice commun. Tsahal a déclaré que c'est un exercice de routine et qui n'est pas en rapport avec les menaces faites par Président irakien Saddam Hussein de bombarder Israël. Ces menaces ont été faites en réponse aux raids aériens US et Britanniques sur des cibles militaires autour de la capitale de l'Irak vendredi dernier.
En butte à une violente répression en Irak, de nombreux Kurdes fuient leur pays, malgré l'instauration en 1991 dans le nord de l'Irak d'une zone d'exclusion aérienne destinée à les protéger. Ceux de l'"East Sea" ont ainsi payé 3.200 à 4.200 dollars (23.000 à 30.000FF/3.500 à 4.600 euros) pour passer en Europe. "Plutôt mourir que rentrer", a déclaré à l'AP Ismaïl, 30 ans, venu avec sa femme et leurs trois enfants.
Le voyage a été organisé par "une filière mafieuse irakienne et turque", a expliqué Daniel Chaze, directeur de la Police de l'air et des frontières (PAF) du Var. La filière irakienne a ainsi recruté les candidats à l'immigration dans le nord de l'Irak, près des frontières turque et syrienne. Elle les a ensuite conduits dans des fermes isolées, où ils ont attendu un bateau pendant dix à quinze jours, selon M. Chaze. Ils ont enfin embarqué sur l"'East Sea", repéré en Turquie le 17 janvier, à Izmir. Les réfugiés "sont étonnés d'arriver en France. On leur avait dit l'Europe, mais ils pensaient a priori arriver en Italie", selon M. Chaze.
Soupçonné de faire du trafic de clandestins, le bâtiment battant pavillon cambodgien était surveillé depuis plusieurs mois mais des contrôles en Syrie (9 février) et au Liban n'avaient rien donné. Le calvaire des quelque 900 Kurdes d'Irak, échoués sur les côtes varoises samedi matin, a déclenché nombre de réactions. Le porte-parole du RPR Patrick Devedjian estime que la priorité doit être donnée à l'accueil humanitaire: ces immigrés "ont été rejetés par les pays où ils vivent et où on n'accepte pas les minorités et, bien entendu, nous n'avons pas d'autre choix pour le moment que de soutenir leur misère et les accueillir naturellement. Vous ne voulez pas les rejeter à la mer?", il ajouté sur France Infos " il faudrait expliquer pourquoi 4 millions de Palestiniens auraient droit à un état, alors que 25 millions de Kurdes n'ont droit à rien".
- A Bagdad, des milliers de personnes ont manifesté samedi pour dénoncer les frappes aériennes.
Quelque 5.000 manifestants, dont des responsables du Baas, ont déployé des banderoles proclamant: "Bush, Bush, écoute bien, nous aimons Saddam Hussein! et "les frappes américaines et sionistes n'arrêteront pas la marche des Irakiens vers la victoire!".
Un millier de Palestiniens ont de leur côté manifesté dans les rues de Bagdad en appelant Saddam Hussein à "bombarder Tel-Aviv".
Le président irakien, cité par INA, a en outre annoncé samedi la formation de 21 divisions de volontaires pour se joindre à "l'Armée de libération de Jérusalem", dont la mise sur pied a été annoncée le 7 février.
L'Irak affirme avoir mobilisé en 2000 plus de 6,5 millions de volontaires pour "la libération de la Palestine" et souhaite que les pays limitrophes d'Israël, dont la Syrie et la Jordanie, rouvrent leurs frontières aux combattants anti-israéliens.
Le Parlement irakien avait auparavant estimé dans un communiqué que les raids visaient à "soumettre la nation arabe, à maintenir l'hégémonie (de l'Occident) sur ses ressources et à perpétuer l'occupation sioniste de la Palestine".
Pour sa part, le quotidien Babel, dirigé par Oudaï Saddam Hussein, fils du président irakien, a publié samedi une édition spéciale dans laquelle il affirme que "l'agression américano-britannique ouvre la voie à une opération (israélienne) dans les jours qui viennent contre un pays arabe proche de la Palestine".
Selon le journal, l'attaque israélienne pourrait être dirigée "soit contre le Golan (Syrie), soit contre le Liban sud".
Un haut responsable du parti Baas, Saad Kassem Hammoudi, a appelé les "masses arabes à laisser éclater leur immense colère en s'attaquant aux intérêts américains et britanniques dans le monde arabe".
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Samedi 17 février 2001 - 24 Shevat 5761
- Le Hamas a appelé le sommet arabe, prévu fin mars à Amman, à adopter une position ferme face au chef de gouvernement israélien élu Ariel Sharon et à soutenir l'Intifada. "Ce terroriste ne mérite pas qu'on lui accorde du temps pour vérifier ses intentions car il n'y a aucun espoir de le voir changer", Le mouvement, opposé au processus d'Oslo sur l'autonomie palestinienne, a revendiqué la plupart des attentats anti-israéliens depuis 1994.
- Les incidents dans la zone des fermes de Chebaa adjacente au Liban sud, occupée par Israël, constituent une violation des résolutions de l'ONU, a affirmé, vendredi, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan appelant à une fin de la violence.
Dans un communiqué, il s'est dit "très inquiet" à propos des incidents au cours desquels le Hezbollah libanais a tué un soldat et blessé deux militaires, entraînant une riposte israélienne avec des tirs de mortier et d'artillerie. Son porte-parole Fred Eckhard a indiqué que "le secrétaire général note que ces hostilités contreviennent aux résolutions du Conseil de sécurité et appelle les parties à cesser la violence"
- Ajournée à plusieurs reprises, la première rencontre jamais réunie par des négationnistes de tous horizons dans un pays arabe, la « conférence internationale de Vérité et Justice », une association présidée par Juergen Graf négationniste suisse réfugié en Iran, a en effet été annoncée du 31 mars au 3 avril à Beyrouth. Le fuyard s'y serait consacré depuis qu'il a faussé compagnie à ses concitoyens pour un « voyage d'étude » à Téhéran, où ses amis disent qu'il se trouve encore.
(lire l'article complet)
- Deux Palestiniens ont été tués vendredi lors d'accrochages entre soldats israéliens et tireurs palestiniens à Hébron en Cisjordanie
Un échange de tirs particulièrement nourris a eu lieu à Ramallah en Cisjordanie.
Dans la bande de Gaza, des tirs ont été échangés entre soldats israéliens et tireurs palestiniens entre l'implantation de Gush Katif et le camp palestinien de Khan Younès sans qu'il y ait eu de blessés.
- Les Etats-Unis et le Royaume Uni ont bombardé vendredi soir des cibles irakiennes dans la banlieue de Bagdad en représailles, a précisé le Pentagone, à l'intensification des frappes aériennes irakiennes contre les avions occidentaux chargés de surveiller le respect par l'Irak de la zone d'exclusion aérienne au sud du 33e parallèle.
Israël, qui a aussitôt été mis en cause par Saddam Hussein, n'a pas réagi officiellement à ces raids, mais la deuxième chaîne de télévision a interrompu son émission de la veille du sabbat pour annoncer la nouvelle, ce qui témoigne des craintes qui assaillent les Israéliens chaque fois que des objectifs irakiens sont sous le feu d'attaques occidentales.
L'Irak avait déversé des dizaines de missiles SCUD sur Israël lors de la Guerre du Golfe au début de 1991 par les Occidentaux pour obliger l'Irak à quitter le Koweit. A l'époque, la population israélienne s'était cloîtrée dans la crainte de gaz empoisonnés qui finalement n'étaient pas venus.
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Vendredi 16 février 2001 - 23 Shevat 5761
- (13:07) Plusieurs soldats israéliens ont été blessés et un tué dans une explosion à la frontière israélo-libanaise, déflagration qui serait due à une bombe, a-t-on appris de source militaire dans la région.
Cette explosion a eu lieu dans le secteur des fermes de Chebaa, une zone qu'Israël n'a pas évacuée en quittant le Liban en mai dernier et qui, selon le Hezbollah, se trouve en territoire libanais. Mais pour l'Etat hébreu, qui s'appuie aussi sur les relevés topographiques de l'ONU, cette parcelle de territoire appartient à la Syrie et une évacuation ne sera envisageable qu'après la conclusion de la paix avec ce pays.
Le 7 octobre, le Hezbollah a enlevé trois militaires israéliens qui patrouillaient dans la région. Par ailleurs, plusieurs bombes ont déjà explosé dans ce même secteur contesté.
D'après l'AFP, agence de presse gouvernementale française, selon des sources de sécurité libanaises, ce serait, une jeep militaire israélienne de type Hummer qui a été détruite, lors d'une attaque dans la zone des fermes de Chebaa, adjacente à la frontière libano-israélienne. Le Hezbollah a revendiqué cette action. Le véhicule a été atteint de plein fouet et continuait à brûler une heure après l'explosion, selon des témoins oculaires du côté libanais de la frontière
- Le Sergent Julie Weiner, assassinée dans la terreur de l'attentat de mercredi à Azour, sera enterrée aujourd'hui dans le cimetière militaire de Jérusalem sur Mt. Herzl. Julie Weiner, 21 ans, a immigré seule de France en 1999 et a servi dans l'armée de l'air. Le matin de l'attaque elle était sur le point de commencer un cours d'officiers, son rêve perpétuel. Ses parents étaient restés en France et elle servait dans l'armée comme " Soldat solitaire" sans famille proche en Israël. Les parents de Julie Weiner sont arrivés en Israël pour suivre les obsèques de leur fille prévues ce matin à 11h00. Ayant eu sa première résidence à Jérusalem, Julie s'était ensuite déplacée dans une " Famille adoptive" ' dans le Kibboutz de Negev Zikkim, il y a quatre mois. "Je m'attendais à la voir devenir quelqu'un d'important un jour," a dit Nachche Lior, son père de kibboutz adoptif,. "Elle était parfaitement au courant de tout ce que vous lui parliez et particulièrement de littérature et d'art. " "Son idéalisme m'a rappelé de ce que nous avons eu l'habitude d'être," a ajouté Lior. "Maintenant son rêve a été brisé." La fille de Lior, Galit, a dit que les parents de Julie Weiner "ne voulaient pas qu'elle vienne ici parce qu'ils étaient inquiets de la situation de sécurité. " Ruthie Klein, la compagne de chambre de Julie Weiner à Jérusalem, a dit qu'elle était "une européenne consommée : polie, intelligente et informée. " Tout ce que Julie Weine voulait, c'était de se porter volontaire pour l'armée, Ruthie Klein a ajouté qu'elle se consolait de ne pouvoir visiter sa famille en France, par la pensée qu'un jour ils la verraient en uniforme.
- Une étude de la Banque mondiale a indiqué que le taux de pauvreté dans les territoires a augmenté de moitié depuis le début de l'Intifada, portant à 32% la proportion de la population palestinienne vivant sous le seuil de la pauvreté.
Selon l'ONU, 250.000 Palestiniens sont actuellement au chômage, soit 38% de la population active.
Pour M. Ramlawi, Israël a bloqué de nombreuses sources de revenus palestiniennes, qui alimentent le budget annuel de l'Autorité d'un milliard USD.
Les sommes provenant de pays donateurs - notamment de l'Europe, des Etats-Unis et du Japon après la constitution de l'Autorité Palestinienne, n'avaient pas été allouées aux projets auxquels elles etaient destinées. Par des commissions, des monopoles et une multitude d'autres techniques, une partie considérable de cet argent avait atterri dans les comptes privés des dirigeants palestiniens, dont Arafat lui même ainsi que son conseiller économique Muhammad Rachid.
Terje Roed-Larsen, coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Moyen Orient, s'est entretenu le 14 février à Bruxelles avec des représentants de l'Union européenne de la situation au Moyen Orient et, plus particulièrement, des difficultés financières de l'Autorité palestinienne du fait de la poursuite des violences dans les territoires palestiniens et des pertes importantes subies par l'économie palestinienne. La tournée européenne de M. Roed-Larsen, dont Bruxelles constitue la première étape, a pour but de mobiliser l'aide financière des membres de l'Union européenne en faveur de l'Autorité palestinienne.
- Le bureau européen du Centre Simon Wiesenthal et son président Shimon Samuels dénonce la tenue à Téhéran d'une conférence de l'ONU organisée par Mary Robinson sur le racisme, la xénophobie et l'exclusion dont sont exclues les organisations juives
l'antisémitisme n'est pas au programme pour l'ONU
en IRAN. Shimon Samuels écrit à Marie Robinson :"à la veille de votre départ pour Téhéran, nous vous pressons de noter l'ironie de tenir une conférence internationale de l'ONU sur le racisme et la discrimination qui exclut délibérément un homme Juif" (voir Dépêches Yahoo! Actualités sur l'Iran)
- L'Iran est devenu "la plus grande prison du monde pour les journalistes" avec l'arrestation du journaliste réformateur iranien, Abbas Dalvand, a indiqué mercredi l'association Reporters sans Frontière (RSF) dans un communiqué.
Ce nouvel emprisonnement "porte à treize le nombre de journalistes détenus en Iran. Ce pays devient ainsi la plus grande prison du monde pour les journalistes, avec la Birmanie", affirme RSF.
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Jeudi 15 février 2001 - 22 Shevat 5761
- Le médecin du travail en chef de Tsahal le Dr Eran Dolev a catégoriquement démenti l'emploi de cyanogène. Dolev a dit à une conférence de presse de Jérusalem organisée par Tsahal que les images, qui ont été montrées à l'émission de la télévision palestinienne prétendant montrer les victimes palestiniennes du cyanogène, ont été fabriquées et qu'elles étaient "a good show." Le Docteur Dolev a dit que les symptômes apparents montrés par les victimes présumées ne correspondaient pas à ceux présentés avec n'importe quel gaz d'utilisation militaire, ni ypérite, ni cyanogène.
- (17:00) Un obus a été tiré sur les serres chaudes de la communauté Juive de Netzarim dans la bande de Gaza.
- Les Palestiniens à Hebron ont ouvert le feu, il y a peu de temps, sur un groupe de fidèles juifs qui étaient partis au cimetière Juif antique de la ville pour un service commémoratif. Les fidèles ont été sauvés sans encombre.Les forces de Tsahal ont riposté au feu .
- Un véhicule de l'ambassade du Canada a essuyé des tirs jeudi en Cisjordanie. La camionnette a été atteinte par une balle, semble-t-il tirée par des Palestiniens, sur la route principale entre Ramallah et Jérusalem, selon la porte-parole de l'ambassade Natalie Amar.
Il n'y a pas eu de blessés. Une seule personne se trouvait dans le véhicule, un employé du bureau de liaison de l'ambassade à Ramallah en Cisjordanie, a précisé la porte-parole. La camionnette portait des plaques diplomatiques.
C'est la première fois qu'un véhicule diplomatique est pris pour cible dans cette zone
- Près de 52% des Palestiniens ne croient plus qu'il y aura un jour la paix avec Israel, révèle un sondage publié jeudi par le Centre palestinien de l'opinion publique. Réalisé la semaine dernière auprès d'un échantillon d'un millier d'Arabes de Gaza, de Cisjordanie et de Jérusalem-Est, l'étude indique qu'un nombre plus grand encore de personnes interrogées (58,9%) estime que l'élection d'Ariel Sharon n'annonce rien de bon
- (13:05) L'infiltré de Kfar Darom dans la bande de Gaza était agent de sécurité de l'autorté palestinienne
Le Palestinien armé tué par des troupes de Tsahal en sinfiltrant dans lee serres chaudes adjacentes à la communauté de la bande de Gaza de Kfar Darom, la nuit dernière, était un membre de l'appareil de sercurité palestinien. Le Palestinien, portant un uniforme de l'autorté palestinienne , il a ouvert le feu sur les soldats qui l'avaient découvert s'infiltrant dans la communauté de la bande de Gaza sud. Les troupes ont riposté, le tuant. Le Palestinien, 19 ans, du camp de réfugiés el-Balah Deir, a été trouvé porteur d'une Kalashnikov, des munitions et une copie du Coran. Un incident semblable est arrivé il y a trois mois quand un terroriste, aussi membre de la sécurité de l'autorté palestinienne et qui avait infiltré les serres chaudes de Kfar Darom et ouvert le feu sur les forces israéliennes.
- Ovadia Soffer, envoyé spécial du nouveau Premier ministre israélien, Ariel Sharon, a jugé, à l'issue d'une série d'entretiens à Paris, que la position de la France sur la crise du Proche-Orient était "équilibrée".
"Je crois que la position de la France est une position équilibrée. Nous continuons le dialogue, c'est un dialogue entre amis et ça va être poursuivi", a déclaré l'ancien ambassadeur d'Israël à Paris, à l'issue d'un entretien avec Lionel Jospin
- L'ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a accusé le président palestinien Yasser Arafat de se servir du processus de paix comme couverture pour camoufler son véritable but: détruire Israël.
"Ce qu'Arafat revendique n'est pas un Etat en Cisjordanie près d'Israël, c'est un Etat en Cisjordanie à la place d'Israël", estime Netanyahou, qui pense qu'Arafat veut se rapprocher de la mer "pour pouvoir jeter les juifs dans la Méditerranée".
L'ancien chef du gouvernement s'en est également pris à l'ex-administration Clinton, dont la politique interventionniste a, selon lui, conduit les Palestiniens à entretenir des espoirs irréalistes.
Il a en revanche salué l'approche "mesurée" de non-intervention du nouveau président républicain George W. Bush.
"Bibi" a recommandé qu'Israël établisse une "paix froide" sous haute sécurité avec les Palestiniens, se rapprochant de l'approche occidentale à l'égard de l'Union soviétique pendant la Guerre froide.
Rejetant tout retour aux frontières israéliennes d'avant 1967, Netanyahou pense que l'Etat hébreu devrait se contenter d'accord de paix limités et seulement lorsque les dirigeants palestiniens abandonneront leur discours hostiles et auront démontré leur capacité à étouffer la violence sur le long terme.
Il a également ajouté qu'Israël devrait immédiatement retrouver sa "dissuasion" par les moyens militaires, économiques et administratives, mais sans préciser les mesures à prendre pour atteindre cet objectif.
- Le terroriste qui a effectué l'attaque éclair d'hier à Azor a été interrogé par les forces de sécurité israéliennes. Cette attaque terroriste qui a abouti à la mort de sept soldats et d'un civil.
Halil Abu Olba,résidant palestinien de la bande de Gaza, a dit aux enquéteurs, la nuit dernière que l'attaque était preméditée et pas un acte impulsif. Abu Olba est hospitalisé à l'Hôpital Kaplan de Rehovot. Il est maintenant dans un état demi conscient et les enquéteurs attendent qu'il regagne sa pleine conscience pour continuer l'enquête.
Cet attentat a été revendiqué par les «Brigades Ezzedine el Kassem», le bras armé du Hamas.
- Deux charges ont explosé au bord de la route tout près du conseil régional contre un autobus circulant près du camp de réfugiés Fawar El-au sud de Hebron. L'autobus voyageait sur la route entre les communautés d'Otniel et de Beit Haggai. Les deux charges ont explosé quelques instants après le passage du véhicule. Il n'y a eu aucune blessure aux passagers ou de dégâts à l'autobus. Après l'explosion, le véhicule a continué sa route. Tsahal a fermé le secteur et recherche les terroristes.
- Après la découverte d'un palestinien armé dans les serres chaudes de l'implantation de Kfar Darom, une unité de Tsahal l'a poursuivi et tué après un un échange de tir.Selon la radio militaire israélienne, la victime portait un uniforme de la police palestinienne.
"Des soldats israéliens ont déjoué une tentative d'infiltration de la part d'un terroriste armé (...) nos militaires ont identifié le terroriste, ont ouvert le feu et l'ont tué durant l'échange de tirs qui a suivi", précise
le communiqué israélien.
- Les incidents violents ont continué pendant la nuit dernière en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, avec un résidant de Kiryat Arba blessé aux jambes dans le secteur de Hebron. Il y a eu aussi une série de coups de feu dans les territoires et des explosions sur le bord d'artères principales. Un certain nombre de dispositifs explosifs ont été mis à feu sur la route des tunnels connectant le Gush Etzion avec Jérusalem, aussi bien que le long de la route entre le carrefour de Karni dans la bande de Gaza et l'implantation isolé de Netzarim. Des décharges ont été tirées sur une unité de Tsahal près du camp de réfugiés d'Arub El-sur la route de Jérusalem-Hebron. Un avant-poste dela Police de l'air et des frontières aussi bien qu'une base de Tsahal près de la ville de Cisjordanie de Jenin est aussi été sous le feu. Des grenades ont été jetées sur un avant-poste de Tsahal près de Rafiah à la frontière Israélo-égyptienne. Personne n'a heureusement été blessé dans ces attaques.
En visite en Turquie, Yasser Arafat a qualifié mercredi d' «'accident de la circulation »l'attentat qui a coûté la vie à huit Israéliens à Azor, près de Tel Aviv.
- Ha'aretz Service
Le Général de corps d'armée Shaul Mofaz a dit que le Hamas avait revendiqué Mercredi matin l'attaque terroriste commise par le conducteur palestinien avec l'autobus Egged dans laquelle 8 Israéliens ont été tués et 18 blessés, a annoncé Kol Israël dans la soirée d'hier . Mofaz a aussi dit que l'attaque était le résultat direct de la politique de l'Autorité palestinienne encourageant la terreur et la violence. Mofaz a averti que si l'autorité palestinienne ne mettait pas fin à la violence, Israël ferait tout ce qui est en son pouvoir pour le faire lui-même. Mofaz a ajouté que les fonctionnaires des service de sécurité du Shin Bet interrogeaient actuellement le conducteur palestinien qui avait effectué l'attaque. Il a dit qu'après la conclusion de l'interrogatoire, il serait facile de savoir si en fait le Hamas était derrière l'attaque. Mofaz a dit que suite à l'attaque, les mesures de sécurité suivantes seraient prises : un compléte fermeture des territoires aussi bien que le blocus sur les villes palestiniennes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, fermeture du pont Allenby et du poste-frontières de Rafah.De plus, fermeture de l'aéroport et du port de Rafah et prévention sur la liberté de mouvement de fonctionnaires de l'Autorité palestinienne seniors.
- Le Centre Wiesenthal attaque la censure d'Israël par l'Union Européenne
PARIS (Haaretz)- Le leader d'un groupe antinazi a dit que la censure d'Israël par l'Union Européenne concernant le meurtre d'un agent de la sécurité palestinien encouragait la violence antisémite. "... l'Union Européenne condamnant Israël pour l'élimination de terroristes est équivalent à l'argument des alliés durant la Deuxième Guerre mondiale que de bombarder les lignes de chemin de fer conduisant à Auschwitz, risquait d'augmenter l'antisémitisme allemand, "a dit le bureau européen du Centre Simon Wiesenthal.
LUnion européenne avait "instamment appelé" Israël à mettre fin à la pratique d"élimination" de Palestiniens, jugée "inacceptable et contraire à lEtat de droit" et qui "pourrait provoquer de nouvelles violences."
Shimon Samuels, le chef du centre, a dit qu'il avait écrit aux autorités de l'Union Européenne pour protester contre la condamnation de ce que, le bloc des 15 nations a décrit comme une politique israélienne de meurtres extrajudiciaires.
La condamnation de l'Union Européenne a suivi l'attaque d'hélicoptère de combat israélien dans la bande de Gaza qui a tué Masoud Ayad, un membre de la Force 17 , force de sécurité du Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat . Israël a dit qu'il était le responsable d'une cellule Hezbollah dans les territoires palestiniens et était derrière des attaques récentes au mortier contre l'implantation israélienne de Netzarim dans la bande de Gaza. "Tandis qu'Israël pratique une retenue exemplaire face à la terreur palestinienne quotidienne contre les civils innocents, des attaques antisémites concernant le Moyen-Orient montent à travers l'Europe, " a dit Samuels.
L'Union européenne a cependant aussi condamné l'attaque mercredi dans lequel un conducteur palestiniena jetté un autobus contre une foule d'Israéliens servant dans l'armée et des banlieusards à un arrêt d'autobus, tuant au moins huit personnes dans l'attaque la plus sanglante en Israël depuis presque quatre ans.
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Mercredi 14 février 2001 - 21 Shevat 5761
- Une soldate israélienne d'origine française, le sergent Julie Weiner, fait partie des huit tués lors de l'attentat commis mercredi par un Palestinien qui a percuté avec un autobus un groupe d'Israéliens au sud de Tel-Aviv.>
Le sergent Weiner (21 ans) avait émigré il y a quatre ans de France et habitait dans le kibboutz de Zikkin, un village collectiviste dans le sud d'Israël. Elle suivait un cours pour devenir officier, a indiqué à l'AFP un membre du kibboutz.
Parmi les autres victimes figurent une civile Simha Shikrit (30 ans) originaire de Rishon Le Tzion près de Tel Aviv et six autres militaires dont voici la liste:
Le sergent Ofir Magadish, 20 ans, le sergent David Ilouz, 21 ans, la soldate Yasmine Krissi, âgée de 18 ans, le sergent Rachel Levy, 19 ans, le sergent Kohav Hapolansky, 19 ans, et le soldat Alexander Menavitch, 19 ans.
Par ailleurs, sur les 21 blessés, 11 étaient hospitalisés en début de soirée, dont deux jeunes filles dans un état grave, tandis qu'une troisième subissait une opération.
- Le style INSIDIEUX de TF1.fr concernant l'attentat meurtrier du bus à Azur près de Holon
- En visite en Turquie, Yasser Arafat a qualifié mercredi d' «'accident de la circulation »l'attentat qui a coûté la vie à huit Israéliens dans la matinée à Azour, près de Tel Aviv.
« Nous sommes bien sûr opposés à l'usage de la violence et aux tueries quelle qu'en soit l'ampleur », a-t-il déclaré devant la presse à Ankara, après s'être entretenu de la situation au Proche-Orient avec le chef de la diplomatie turque Ismail Cem.
Le président de l'Autorité palestinienne avait auparavant estimé aue cet attentat était une réponse à « l'escalade militaire d'Israël, qui a effet direct sur ce que ressentent tous les Palestiniens. »
- Un activiste du Fatah a été tué près de Naplouse ont annoncé tôt ce matin des sources palestiniennes. Iyaad Abu Harb, 24ans a été tué alors qu'il circulait entre Tulkarm et Naplouse.Les sources palestiniennes prétendent que Harb a été tué par des forces secrètes israéliennes
- (9:30) Le Premier ministre élu israélien, Ariel Sharon, a immédiatement condamné un "très grave attentat", et l'Autorité palestinienne a estimé que le cabinet sortant dirigé par Ehud Barak ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même, car, estime-t-elle, "la violence appelle la violence".
Le chauffeur, au volant d'un bus appartenant à la société israélienne Egged, venait de faire descendre des Palestiniens se rendant à leur travail dans le centre d'Israël, quand il a foncé sur la foule d'Israéliens attendant à un arrêt, près de la ville de Holon, à l'heure de pointe de la matinée.
"Nous parlons d'un grave attentat terroriste, avec beaucoup de morts et de blessés", a déclaré Yossi Sitbom, chef de la police de Tel Aviv. Il semble s'agir du plus grave attentat commis en territoire israélien depuis le début de la seconde intifada, à la fin de septembre dernier.
Le bus qui a servi à l'attentat transportait chaque jour des travailleurs palestiniens de la bande de Gaza dans le centre d'Israël, a précisé le chef de la police israélienne, Shlomo Aharonishky.
A la fin de son parcours, le bus est censé aller au parking de cars d'Egged, dans le sud de Tel Aviv. Au lieu de cela, son chauffeur, qui venait déjà de conduire pendant cinq heures, a commis l'attentat, près de la ville de Holon, et a tenté de prendre la fuite, "manifestement dans la direction de Gaza", indique le chef de la police. Des corps, recouverts de couvertures tachées de sang, gisaient en bord de route à un croisement très fréquenté.
Des policiers ont pris en chasse le bus, jusqu'à ce qu'il entre en collision avec un camion. Des coups de feu ont alors été tirés, alors que le car était immobilisé. Le chauffeur du bus a été grièvement blessé.
La société de transports Egged a confirmé que des Arabes ou Palestiniens conduisent bel et bien les bus de cette ligne.
Le chauffeur, Khalil Abou Olbeh, un père de cinq enfants âgé de 35 ans et originaire de Cheikh-Radwan dans la Bande de Gaza, a été grièvement blessé par la police après une course poursuite.
Dans un appel téléphonique à la radio israélienne, un homme a revendiqué cette action au nom du mouvement islamiste Hamas. Toutefois, la famille du chauffeur affirme qu'il n'a aucun lien avec le Hamas.
- (8:00) Il y aurait sept morts israéliens et 10 blessés, le chauffeur est palestinien, il aurait été blessé et ensuite arrêté, il conduisait un autobus transportant des travailleurs palestiniens depuis Gaza.
- (7:30)Des soldats israéliens ont été blessés gravement par un autobus israélien qui leur a foncé dessus alors qu'ils se tenaient à un arrêt pour autostop dans le sud de Tel Aviv près de Holon, ont rapporté la police et des témoins.
L'autobus, qui appartient à la principale compagnie israélienne Egged, ne s'est pas arrêté et est reparti à vive allure en direction de la ville d'Ashdod.
Toutefois, à une quinzaine de kilomètres là, la police a ouvert le feu et tué le chauffeur. L'autobus a fini sa course en allant s'encastrer dans l'arrière d'un camion, selon des témoins.
L'identité du chauffeur n'était pas encore déterminée et on ignore les raisons pour lesquelles il a délibérément dirigé son camion contre les soldats.
Des experts en explosifs vérifient le véhicule, soupçonnant le véhicule d'être piégé.
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Mardi 13 février 2001 - 20 Shevat 5761
- Des tirs palestiniens ont visé après la tombée de la nuit le quartier juif de Gilo à Jérusalem-Est. Les soldats israéliens ont riposté. Des échanges de tirs entre militaires israéliens et militants palestiniens se sont également produits en Cisjordanie près de Beit Sahour.
Auparavant pour la deuxième journée consécutive, une fusillade nourrie s'était produite à Khan Younis dans le sud de la bande de Gaza. Selon les Palestiniens, les chars israéliens ont tiré des obus beaucoup plus puissants.
L'armée israélienne a parlé de violents échanges de tirs toute la journée à Khan Yunis. Selon Tsahal, des Palestiniens ont utilisé des armes anti-char contre les positions israéliennes.
Des échanges nourris de tirs à l'arme automatique et à la mitrailleuse entre Israéliens et Palestiniens ont été signalés mardi soir aux abords de Beit Sahour et près de la tombe de Rachel, dans le même secteur.
- Un hélicoptère israélien a tiré à Gaza trois missiles contre le véhicule d'un responsable militaire et négociant d'armes palestinien présenté comme dangereux, blessant celui-ci mortellement.
Il s'agit de Massoud Ayad, 60 ans, fraîchement promu lieutenant-colonel au sein de la force 17, le corps d'élite du président palestinien Yasser Arafat.
Israël a présenté la victime comme un agent palestinien du groupe libanais pro-iranien Hezbollah projetant l'enlèvement de soldats israéliens et responsable, dans le passé, d'attentats à la bombe et attaques à l'arme lourde contre des implantations juives dans la bande de Gaza. L'homme est membre du Service de sécurité préventive et du Fatah du président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat. Le fils de Ayyad, Nasser, était membre des gardes du corps de Arafat, la Force 17, avait été interpellé par les forces israéliennes il y a deux semaines.
Le Premier ministre sortant Ehud Barak a présenté l'attaque contre Ayad comme un "message clair indiquant que ceux qui veulent nuire aux Israéliens ne peuvent échapper aux Forces israéliennes de Défense qui ont le bras assez long pour les retrouver et les frapper".
Le Premier ministre élu Ariel Sharon, qui a offert à son prédécesseur le poste de ministre de la Défense dans un gouvernement de coalition en cours de formation, a félicité Barak pour cette action résolue contre "un terroriste en vue".
- Plusieurs abris portatifs en béton précontraint ont été placés dans l'implantation de Netzarim dans la bande de Gaza . Les abris sont destinés à protéger les résidents des nouvelles attaques au mortier sur la communauté. Les Palestiniens ont lancé des obus de mortiers dans l'implantation à deux occasions séparées ces deux dernières semaines, ne causant aucune blessure mais des dégâts considérables aux maisons des résidents.Tsahal et les autres forces de sécurité s'attendent à une escalade ciblée de la violence palestinienne contre les résidents Israéliens de la Judée, Shomron et dans la Bande de Gaza. "Je crois que nous pouvons parler d'une escalade," a dit Danny Yatom, le conseiller de sécurité du Premier ministre Ehud Barak,il a continué en déclarant, "Nous devons nous rappeler que même si nous parlons - d'un pic - momentané, le pic ne va jamais cèder et les incidents ne reviendront jamais à leur ancien niveau ." Yatom a fait ces déclarations dans un interview avec la Radio de l'armée ce matin. Tsahal a annoncé environ 30 incidents violents entre Israéliens et Palestiniens dans les 24 dernières heures. Une source de Tsahal senior a dit à la Radio de l'armée que les Palestiniens veulent aller la prochaine réunion de Ligue arabe tandis que les territoires seront en feu. D'autres sources de la sécurité ont aussi indiqué une hausse probable dees attaques terroristes car les groupes palestiniens rivalisent pour le contrôle "de la rue".
- M. Powell a l'intention de recevoir aujourd'hui une délégation envoyée par M. Sharon pour expliquer ses projets de gouvernement, a-t-on appris auprès du département d'Etat.
Cette délégation sera composée de l'ancien ambassadeur d'Israël à Washington Zalman Shoval, de l'ex-ambassadeur auprès de l'ONU Dore Gold, ainsi que de l'ancien ministre de la Défense Moshe Arens. Elle rencontrera également le secrétaire d'Etat adjoint chargé du Proche-Orient, Edward Walker, et le directeur de la planification politique au département d'Etat, Richard Haass.
La délégation israélienne doit aussi avoir des entretiens avec des membres du Congrès et des conseillers du président George W. Bush.
- Les partis Likoud et Travailliste sont parvenus lundi soir à un accord sur les questions relatives aux négociations avec les Palestiniens, dans le cadre des tractations pour la formation d'un gouvernement d'union nationale, ont indiqué les deux radios israéliennes.
Cet accord lève le principal obstacle à la formation d'un tel gouvernement que souhaite le nouveau Premier ministre israélien Ariel Sharon depuis son élection, le 6 février.
Cet accord sur les grandes lignes de la politique à suivre concernant le processus de paix a reçu l'approbation de M. Sharon et du Premier ministre sortant Ehud Barak, a indiqué la radio publique.
Les deux partis sont convenus d'"oeuvrer à la paix" en parvenant à des accords intérimaires et non à un accord sur le statut final des territoires palestiniens, comme tentait de le faire le gouvernement sortant.
Les deux partis sont également parvenus à un accord sur le gel de la construction de nouvelles implantations en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, tout en estimant qu'il ne fallait pas freiner la "croissance naturelle" des implantations existantes, a indiqué la radio militaire.
D'autre part, les questions d'un Etat Palestinien et du démantèlement d'implantations en Cisjordanie, auxquelles tenaient les négociateurs travaillistes, ne sont pas évoquées dans cet accord.
L'accord ne mentionne pas non plus Jérusalem comme capitale éternelle de l'Etat d'Israël, une des lignes rouges du nouveau Premier ministre.
Cette formule de compromis a été finalisée en soirée lors d'une rencontre entre un des principaux négociateurs du parti travailliste Haïm Ramon et un des représentants du Likoud, Guidon Sar.
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Lundi 12 février 2001 - 19 Shevat 5761
- Selon Ha'aretz voici les futures propositions d'Ariel Sharon à Yasser Arafat: l'« Initiative Sharon » commencerait par un cessez-le-feu. Le processus d'Oslo serait enterré au profit d'un nouveau plan: reconnaissance d'un Etat palestinien, dont la capitale et les frontières seraient déterminées dans un accord ultérieur. Plusieurs accords intérimaires à relativement long terme seraient signés. Les zones sous contrôle palestinien se verraient garantir une « continuité territoriale ». Un programme économique serait lancé pour élever le niveau de vie des Palestiniens. Un plan de gestion et de développement en commun des ressources en eau serait mis en uvre, garantissant à chaque Palestinien la même quantité d'eau que celle allouée à chaque israéliens des implantations: environ 100 mètres cubes par an, au lieu des 53 accordés actuellement. Une coopération sécuritaire serait instituée entre le « triangle » politique formé par Israël, la Palestine et la Jordanie.
- Une branche du Fatah, le mouvement du dirigeant palestinien Yasser Arafat, a appelé, lundi, à l'intensification des attaques contre les implantations juives, et "à faire basculer" celle de Gilo "dans l'horreur".
"La chute de Sharon et de ses colonies est notre objectif, la cible de nos balles et de notre résistance", a affirmé la branche du Fatah dans la région de Bethléem,
dans un communiqué. Le texte a également "salué" la mort d'un colon juif, tué dimanche soir par des tirs palestiniens alors qu'il circulait près de Jérusalem-est, à proximité de la banlieue de Gilo.
"Le Fatah salue les combattants qui ont mené hier une grande action, héroïque et précise, qui a tué un colon sur les routes de tunnels", selon le texte. Le communiqué, continue "l'Intifada est rentrée dans une nouvelle phase, avec pour objectif de frapper directement les colons où qu'ils soient". La nuit a été émaillée d'une série d'incidents armés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Gilo a notamment essuyé des tirs, ce qui n'avait plus été le cas depuis environ un mois.
- Le chef de Tsahal en Cisjordanie, Benny Gantz, a déclaré à la radio militaire qu'"il y a actuellement une atmosphère qui favorise les attentats qui sont surtout des initiatives locales". "Mais il y a quelqu'un qui pourrait freiner cette violence et provoquer une amélioration sur le terrain", a-t-il poursuivi, en faisant référence au président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat.
- (12:05) Des forces de Tsahal ont découvert une deuxième bombe près de l'implantation de de Morag dans la bande de Gaza. Les soldats du génie ont mis hors de service le dispositif à temps.
- Un Palestinien de 35 ans, Atef al-Naboulsi, a été tué au cours d'échanges de tirs près de la ville autonome de Ramallah, en Cisjordanie. Selon des sources militaires, les soldats israéliens ont ouvert le feu en direction de la victime qui se trouvait dans une voiture qui a tenté de forcer un barrage routier.
Selon Associated Press , un échange de coups de feu s'était produit entre Palestiniens et Israéliens pendant plusieurs heures lundi matin. Les soldats israéliens ont ouvert le feu au passage d'une voiture venant du village et se dirigeant vers le barrage de l'armée israélienne tuant l'un des passagers.
- (07:05) Les Palestiniens ont ouvert le feu sur une unité de Tsahal au sud de Ramallah tôt ce matin. Les soldats sont indemnes dans l'attaque et ils ont répondu aux tirs. Les Palestiniens annoncent qu'un homme a été sérieusement blessé par la riposte
- (6:45) Un Palestinien a fait exploser sur un bord de route une charge il y a quelques minutes au passage d'une patrouille de Tsahal circulant près dde l'implantation de Morag dans la b deandeGaza. Aucun soldat n'a été blessé dans l'attaque L'armée et le Palestinien sont engagé un échange de tir.
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Dimanche 11 février 2001 - 18 Shevat 5761
- Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a déclaré que le président George W. Bush allait s'impliquer dans le processus de paix au Proche-Orient, lorsque le Premier ministre élu israélien Ariel Sharon aura formé un nouveau gouvernement.
"Nous serons aussi actifs", a promis Powell, ajoutant qu'il comptait étudier le processus de paix "dans un contexte régional élargi".
"L'essentiel est que nous devons laisser les deux parties décider quelles positions elles vont défendre dans la nouvelle négociation qui va suivre un nouveau cours quand le Premier ministre Sharon aura formé son gouvernement", a-t-il dit, appelant à nouveau à un arrêt des violences pendant les 45 jours dont dispose le dirigeant du Likoud pour choisir ses ministres.
"Ensuite nous pourrons reprendre les négociations avec les Palestiniens et vous verrez que le président Bush sera impliqué", a poursuivi Powell. "Je m'investirai et nous ferons tout ce qui est approprié pour que cela continue à aller de l'avant".
- (21;00) L'automobiliste, un homme de 35 ans bléssé par les tirs palestiniens, a succombé à ses blessures peu après avoir été atteint par ces tirs émanant de la ville palestinienne de Beit Jala. Les tireurs visaient les véhicules israéliens circulant sur une rouge reliant Jérusalem aux implantations juives du sud de la Cisjordanie.
- (19:30) Un Israélien a été gravement blessé par le tir depuis le village palestinien de Beit Jalla il y a peu de temps. L'homme voyageait sur la route des tunnels au sud de Jérusalem quand il a été frappé à la tête par le tir palestinien.
L'homme blessé a été évacué à l'Hôpital d'Hadassah-Université de Jérusalem Ein Kerem pour traitement. Pendant le traitement initial et l'évacuation de l'Israélien blessé, l'équipage d'ambulanciers MDA a été visé par les tirs palestiniens.
- (19:15) Après presque un mois de calme, des terroristes palestiniens armés, depuis Beit Jalla, ont ouvert le feu de nouveau sur Gilo le faubourg deJérusalem. Tsahal répond fortement à l'attaque, selon la TV d'Israël, Channel 2
Des terroristes palestiniens armés tirent aussi cette fois au Tombeau de Rachel dans Bethléem. Des forces de Tsahal placées dans le lieu saint répondent au feu dans la direction de Ai'dah le camp de réfugiés, d'où provient le tir palestinien. Il n'y a eu aucun blessé dans l'un ou l'autre incident.
- L'ambassadeur d'Israël à Paris, Elie Barnavi, a estimé qu'un gouvernement d'union nationale comprenant la droite et les travaillistes était nécessaire pour faire la paix avec les Palestiniens.
Interrogé sur la possibilité d'"avoir la paix sans gouvernement d'union nationale", M. Barnavi, un historien de renom proche de la gauche travailliste, a répondu: "Non, il faut une certaine marge de manoeuvre politique pour pouvoir faire la paix". "Ce que le Premier ministre sortant Ehud Barak a démontré tragiquement c'est qu'il n'avait pas d'assise parlementaire pour conclure la paix (...) Et il faut absolument à Ariel Sharon, le Premier ministre élu, une assise parlementaire qui lui permette de négocier", a-t-il ajouté.
Interrogé sur un éventuel "premier geste" de M. Sharon "pour montrer qu'il veut négocier", M. Barnavi a estimé que ce geste devrait être "la négociation elle-même, sans préalable". "Je crois que c'est très important. Il a une telle image, qui est en partie fausse", que "la première de ses tâches, c'est d'offrir au monde, aux Arabes, aux Palestiniens en particulier, le visage d'un gouvernement présentable", a-t-il précisé.
- Un officier de la sécurité palestinienne a été condamné à mort dimanche par un tribunal militaire palestinien à Hébron pour "collaboration" avec Israël.
Hassan Mohammed Mousallam, 53 ans, capitaine de la Sécurité nationale, a été condamné lors d'un procès tenu à huis clos pour avoir collaboré avec Israël depuis 1994. Il s'agit du premier membre des services de sécurité palestiniens condamné pour "collaboration" avec les Israéliens depuis le début de l'Intifada, le soulèvement palestinien, le 28 septembre dernier.
Dans ses attendus, dont lecture a été donnée devant la presse, le tribunal a indiqué que l'officier "avait été recruté par les renseignements israéliens en 1994 et les a rencontrés trois fois et a reçu d'eux une somme d'argent".
Le mois dernier, deux Palestiniens, condamnés à mort par la Cour de sûreté de l'Etat de l'Autorité palestinienne, ont été exécutés et deux autres ont été condamnés à la peine capitale. Plusieurs Palestiniens, soupçonnés de collaborer avec Israël, ont été tués ces derniers mois par des hommes masqués.
L'Autorité palestinienne avait été critiquée par des organisations de défense des droits de l'Homme pour l'exécution de Palestiniens condamnés pour collaboration avec Israël.A ce propos un responsable de la commission des droits de l'Homme de l'ONU s'est engagé samedi en arrivant à Gaza à mener à bien une enquête sur les violations de ces droits dans les territoires palestiniens."Notre tâche est d'enquêter et d'examiner aussi bien que nous le pouvons ce qui se passe et c'est sur cette base que nous ferons notre rapport et nos recommandations", a poursuivi le professeur.
Le président Arafat a pour sa part rendu hommage à la commission. "Cela ne sera pas facile pour eux et malgré tout ils sont venus."
- (08:05) Re-escalade de la violence dans la bande de Gaza
Les Palestiniens ont fait sauter une charge sur le bord de la route à côté au passage d'un transport de troupes de Tsahal circulant dans la bande de Gaza il y a peu de temps. L'explosion s'est produite sur la route reliant le Gush Katif et Kfar Darom au sud de la bande. Les soldats circulant dansun véhicule lourdement blindé, appelé "Safari" dans le langage de l'armée, sont tous sortis indemnes de l'attaque. Les troupes d'une position voisine ont vu plusieurs individus mettant la charge à feu etont ouvert le feu sur eux, selon un rapport du site Web quotidien en hébreu de Yediot Ahronot. Les Palestiniens ont tiré un obus de mortier sur l'implantation de Netzarim hier dans la nuit, le deuxième fois depuis un peu plus d'une semaine.
20 échanges de coups de feu ont eu lieu vendredi et 7 hier. Des grenades ont été jetées hier sur un poste de l'armée prèsla frontière égyptienne à Rafah, sur des positionsde Tsahal à Neveh Dekalim dans la zone industrielle,sur des soldats en patrouille, sur un véhiculemilitaire à Netzarim, sur le poste de Tsahal près des serres chaudes de Kfar Darom.
- S'exprimant depuis une synagogue du sud de la Floride, l'ancien président des Etats-Unis Bill Clinton a félicité le nouveau Premier ministre israélien Ariel Sharon pour avoir proposé à Ehoud Barak et Shimon Pérès de rejoindre son gouvernement.
"Je pense qu'il a fait un bon geste en tendant la main à Ehoud Barak et Shimon Pérès. Cela montre que nous essayons d'être ensemble et c'est une bonne chose", a déclaré Bill Clinton à Aventura, devant une assemblée de 900 personnes parmi lesquelles des membres de la synagogue ainsi que des dignitaires locaux et israéliens.
Selon l'ancien président Clinton qui a de nouveau appelé à un compromis entre les Israéliens et les Palestiniens, la paix au Proche-Orient ne pourra pas être obtenue "dans un climat de violence".
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Samedi 10 février 2001 - 17 Shevat 5761
- De nouveaux affrontements ont éclaté samedi à Hébron en Cisjordanie où moins de 500 israéliens vivent enclavés au milieu de plus de 130.000 Palestiniens en application des accords d'Oslo. Des manifestants ont ainsi jeté des pierres sur des soldats gardant les civils israéliens et l'armée a répliqué en tirant des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes. Deux Palestiniens ont été intoxiqués.
Des heurts violents ont opposé des manifestants palestiniens à l'armée israélienne près du Tombeau de Rachel, à Bethléem. Des coups de feu entre les deux parties ont aussi été échangés dans un faubourg de la ville, el-Khader. Aucun blessé n'a été signalé.
Une grenade a été lancée sur une position israélienne fortifiée à la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza, mais n'a pas fait de blessés. Un obus de mortier a aussi atterri dans l'implantation israélienne de Netzarim, au sud de Gaza. Elle n'a pas fait de blessés, mais a endommagé des serres.
- Tard dans la nuit de mardi dernier, le président américain, George W. Bush, avait appelé le Premier ministre élu, Ariel Sharon, et lavait félicité pour sa victoire. Le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, a déclaré : le Président a dit au Premier ministre elu Sharon quil attendait avec impatience de travailler avec lui, particulièrement à la promotion de la paix et de la stabilité dans la région. Fleischer a ajouté que la coopération entre Israel et les Etats Unis continuera. Il a qualifié les relations entre les deux pays de roc solide.
Lundi dernier, le porte parole de la Maison Blanche, Ari
Fleischer avait annoncé que le Président américain, G.W. Bush nommera Marc Grossman à la troisième fonction du Département dEtat, et Richard Haas à la direction de la planification politique au rang des ambassadeurs. Grossman, ancien ambassadeur en Turquie et diplomate de carrière comme sous-secrétaire détat aux affaires politiques, a assumé plusieurs fonctions dans le Bureau des Affaires du Proche Orient et dAsie du sud du Département dEtat. Haas, actuellement vice-président et directeur des études de politique étrangère à LInstitut Brookings, a été assistant de lancien président George Bush et directeur des Affaires du Proche Orient au Conseil National de Sécurité. Il a formulé la politique américaine vis-à-vis dIsrael à lépoque de ladministration de lancien Premier ministre Ytzhak Shamir et a préconisé une approche graduelle et progressive des pourparlers de paix entre Israel et les Palestiniens.
En plus dautres experts de la région, le vice-président américain Dick Cheney a récemment nommé John Hannah, conseillé à la question du Moyen Orient. Ce dernier a travaillé à lInstitut de Washington pour la politique du Proche Orient.
- Point de presse du porte-parole du ministère des affaires étrangères français
Le nouveau Premier ministre israélien a dévoilé les conditions d'une reprise de négociation. Ce qu'il propose par rapport aux territoires du futur Etat palestinien et à Jérusalem signifie, renoncer au plan Barak. Comment voyez-vous l'avenir de la paix ?
Comme l'a dit le ministre, M. Hubert Védrine, il faut apprécier en fonction de ce qui va se passer maintenant, donc nous allons apprécier en fonction des actes et des faits. Nous espérons que quelque chose restera de toutes les propositions, les percées et les innovations courageuses, bref tous les acquis des derniers mois.
Peut-on conclure la paix sans partage de Jérusalem ?
L'essentiel c'est que les négociations, sur ce sujet comme sur les autres, reprennent et que l'on parvienne à un accord juste durable et global. Sur Jérusalem, bien sûr, nous espérons que quelque chose restera de toutes les innovations courageuses et des percées qui ont été faites entre Palestiniens et Israéliens.
On parle au niveau européen de boycotter les produits israéliens ?
Non, il n'est pas exact d'affirmer que l'on parle au niveau européen d'un boycott de produits israéliens.
(in extenso les réactions officielles de la France
)
- Deux grandes voix du camp de la paix en Israël, les écrivains Amos Oz et Abraham Yehoshua, accusent les Palestiniens d'avoir contribué, en exigeant la reconnaissance du droit au retour des réfugiés, à l'élection du chef de la droite Ariel Sharon.
L'insistance des Palestiniens sur cette revendication lors des négociations marathon en janvier avec le gouvernement travailliste d'Ehud Barak a permis, selon eux, la victoire sans appel de M. Sharon lors du scrutin du 6 février pour le poste de Premier ministre.
La plupart des Israéliens considèrent que la reconnaissance du droit au retour des quelque 3,7 millions de réfugiés de 1948 aboutirait à un afflux massif qui remettrait en cause le caractère juif de leur Etat.
Trois jours avant le scrutin, M. Barak, dans une interview à la télévision satellitaire d'Abou Dhabi, avait accentué l'inquiétude de ses compatriotes en se déclarant prêt à un "compromis" sur cette question s'il était réélu.
Les Palestiniens, soutenus par le monde arabe, exigent qu'Israël reconnaisse le droit au retour, conformément à la résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations unies, mais s'affirment disposés à des assouplissements sur son application.
"Juifs et Arabes ont tous deux commis à diverses reprises au cours de leur histoire commune l'erreur de mettre l'autre camp dos au mur", a affirmé M. Oz dans une interview à l'AFP à Ramat Aviv, près de Tel-Aviv.
Il évoque ainsi la première guerre israélo-arabe de 1948, au cours de laquelle les Israéliens avaient provoqué l'exode massif des Palestiniens du territoire qui allait devenir l'Etat juif. Selon lui, pour Israël, le choix était alors "vaincre ou mourir".
"Les juifs", dit-il, "ont commis la même erreur par la suite en refusant de reconnaître l'existence du peuple palestinien, estimant normale durant des années la poursuite de la répression et de l'occupation" des territoires conquis après la guerre de juin 1967.
Toutefois, estiment les deux écrivains, en dépit de l'élection de M. Sharon, il est clair que, dans les deux camps, l'idée de la séparation des deux peuples et de la création d'un Etat palestinien à côté de l'Etat juif a maintenant fait son chemin.
M. Yehoshua, interviewé par l'AFP par téléphone, en veut pour preuve l'étonnant silence manifesté, selon lui, par le parti de M. Sharon, le Likoud, alors que M. Barak négociait un éventuel partage de souveraineté à Jérusalem, violant le tabou de l'indivisibilité de la Ville sainte, strictement observé par tous les gouvernements précédents.
Il appelle à un ralliement des travaillistes à M. Sharon au sein d'un gouvernement d'union nationale, qu'il présente comme une solution permettant de neutraliser les formations d'extrême droite et d'éviter une fuite en avant.
"La droite, consciente de ces dangers, est prête à supplier les travaillistes de la rejoindre au sein d'un tel gouvernement", dit-il.
Amos Oz, pour sa part, est plus réservé sur cette option, ne voyant pour l'heure aucun "dénominateur commun" entre les deux camps.
"Si le gouvernement Sharon choisit la voie de la confrontation, il me trouvera résolu à l'affronter de toutes mes forces. Dans le cas contraire, je pourrai le soutenir", a-t-il souligné.
"Ehud Barak aura sa place dans l'Histoire pour avoir eu le courage de déblayer le champ de mines hérité des précédents gouvernements et pour avoir ouvert la voie à un règlement, et cela, même Sharon le sait", poursuit M. Oz.
"Je ne sais pas combien de temps passera avant que nous y parvenions", conclut-il, se refusant à "jouer les prophètes dans un pays où la profession est fort courue".
Les principaux romans et essais de MM. Oz et Yehoshua, qui décrivent les interrogations et les déchirements de la société israélienne en quête d'identité et d'une place au Proche-Orient, ont été traduits dans le monde entier.
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Vendredi 9 février 2001 - 16 Shevat 5761
- Le Premier ministre Ehud Barak a fait savoir , le 9 Février, que les idées discutées au cours des récentes négociations avec le président de l'Autorité Palestinienne, y compris celles présentées au sommet de Camp David et par le président Clinton vers la fin de son mandat, n'engagent aucunement le nouveau gouvernement israélien.
Dans une lettre au président George Bush, Mr. Barak déclare que son gouvernement a fait le maximum pour mettre un terme au conflit israélo-palestinien, mais ces efforts n'ont porte aucun fruit, en premier lieu a cause du manque de volonté suffisante de compromis de la part des dirigeants palestiniens.
Mr. Barak écrit également que les négociations étaient fondées sur le principe selon lequel " rien n'est conclu jusqu'à ce que tout soit conclu".
Ce principe a été accepte par les deux parties. Mr. Barak remarque également dans sa lettre que lorsque le président Clinton avait présente ses idées, il avait précise qu'elles deviendraient nulles et non avenues a la fin de son mandat présidentiel.
Avant d'envoyer sa lettre, Mr. Barak avait parle a Mr. Clinton, et les deux etaient d'accord sur le fait que les idees débattues ces derniers mois n'engageaient pas le nouveau gouvernement israélien.
Par ailleurs, le porte parole du Département d'État, Richard Boucher, a déclaré le 9 février que les propositions de Clinton n'étaient pas, aux yeux de l'administration Bush, une base pour la poursuite des négociations." Ces propositions ne sont plus celle du président des États-Unis", a-t-il dit.
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Jeudi 8 février 2001 - 15 Shevat 5761 - Tou BChevat
- Le Premier ministre israélien élu Ariel Sharon s'est entretenu jeudi soir au téléphone avec le numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Mahmoud Abbas, dit Abou Mazen, a rapporté Kol Israël.
Selon la radio, Abou Mazen a appelé M. Sharon pour le féliciter pour sa victoire électorale et a exprimé la volonté des Palestiniens de retourner à la table des négociations.
M. Sharon lui répondu que "la condition préalable était un arrêt absolu de la violence", selon la radio qui a ajouté qu'il s'était dit "engagé envers la paix et désireux d'alléger les difficultés économiques des Palestiniens".
"Toutefois, Israël exige un calme total et une lutte de l'Autorité palestinienne contre le terrorisme", a-t-il encore dit à son interlocuteur avant de conclure: "Je ne suis un négociateur facile mais je n'ai qu'une parole et les lignes rouges sont claires".
- Un groupe palestinien inconnu a revendiqué l'attentat à la voiture piégée perpétré près d'une école talmudique dans la rue Rokachdans le quartier de Beit Yisrael adjacent de Mea Shearim, à Jérusalem, qui a fait un seul blessé. Le chef de la police de Jérusalem, Miki Levi, a jugé "miraculeux" que personne n'ait été tué dans l'attentat. Seule une femme a été blessée légèrement et neuf personnes sont sous surveillance psychologique.
"La quantité d'explosif utilisée était très importante. La voiture a sauté et des éclats ont volé dans un large rayon", a précisé Levi.
- Dans un communiqué adressé par fax au bureau de Reuters à Beyrouth, le Front de l'armée populaire revendique la responsabilité de l'attentat et jure de "poursuivre partout ses attaques contre l'ennemi".
Dans un autre communiqué adressé à Reuters par télécopie, les Forces de résistance populaires palestiniennes affirment que la bombe a été posée par leur "Groupe des Martyrs de Sabra et Chatila"
Les auteurs du communiqué ajoutent que celui-ci s'adresse aussi à l'Autorité palestinienne pour qu'elle "balaye les illusions et cesse toutes relations avec l'établissement sioniste, en particulier les négociations (de paix), et se rallie à l'option populaire de la résistance".
Le mouvement intégriste Hamas a estimé jeudi que l'élection de Sharon offrait une "occasion en or" d'en finir avec les négociations de paix et d'intensifier sa "lutte" contre Israël.
- L'attentat à la voiture piégée jeudi à Jérusalem est un "rappel supplémentaire" de la nécessité de parvenir à une paix "juste et durable" au Proche-Orient, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Ari Fleischer.
Cet attentat est un "rappel supplémentaire de la nécessité de créer une paix juste et durable au Proche-Orient, et de mettre fin au cycle de la violence", a déclaré M. Fleischer lors de son point de presse quotidien.
- LE DOUBLE LANGAGE CONTINUE

Des manifestants palestiniens brûlant une effigie d'Ariel Sharon sous l'il bienveillant d'un policier de l'autorité palestinienne ( en haut à droite), cette même autorité palestienne qui appelle "
Israël à reprendre les négociations de paix là où elles se sont arrêtées et réclamé qu'elles se déroulent sous supervision internationale
"
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Mercredi 7 février 2001 - 14 Shevat 5761
- Ehud Barak, lors de son discours devant ses partisans au kibboutz de Shefaim, au nord de Tel Aviv. Barak a reconnu sa défaite et annoncé qu'il quittera le parti travailliste et la Knesseth. Ariel Sharon remporte le scrutin avec 62,6% des voix contre 37,2% à.Ehud Barak
- Quelque 1.500 Palestiniens ont manifesté mardi dans les rues de Ramallah, en Cisjordanie, brûlant des portraits du Premier ministre sortant Ehoud Barak et d'Ariel Sharon, son successeur.
"Deux tueurs!" scandaient les manifestants qui défilaient à l'appel de Marwan Barghouti, leader du Fatah de Yasser Arafat. "Nous poursuivrons notre soulèvement, le seul chemin vers la libération", déclaraient des manifestants
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Mardi 6 février 2001 - 13 Shevat 5761
- Des Palestiniens ont ouvert le feu à travers la Cisjordanie et la Bande de Gaza. Des cibles israéliennes ont été soumises aux tirs à de nombreux endroits à travers la rive ouest et dans la Bande de Gaza pendant la nuit. Des terroristes armés palestiniens ont tiré sur des civils et des troupes de Tsahal près de Naplouse, Ramallah et Hebron en Cisjordanie. Les implantations dans la bande de Gaza de Netzarim, Kfar Darom et Neveh Dekalim ont été exposées au feu de tireurs isolés.Tsahal a répondu au feu dans tous les cas; il n'y a eu aucun blessé. La direction de l'intifada, dirigée par le Fatah et toutes les factions palestiniennes, ont appelé "à un jour de colère" aujourd'hui pour empécher les Israéliens d'aller aux élections.
- Moscou et Washington se sont d'ores et déjà déclarés prêts à coopérer avec le nouveau Premier ministre, quel qu'il soit.
"Israël est une démocratie, nous avons des relations privilégiées avec Israël et pouvons travailler avec n'importe lequel des dirigeants qui sera choisi", a déclaré Mary Ellen Countryman, porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison blanche.
Le ministre des Affaires étrangères russe Igor Ivanov s'est lui aussi montré ouvert à tout changement à la tête de l'Etat hébreu."Moscou peut travailler avec le pouvoir israélien, quel que soit celui qui est désigné comme Premier ministre", a déclaré Ivanov, cité par les agences de presse.
Pour la Syrie, en revanche, rien de bon ne semble pouvoir déboucher de l'élection de mardi.
"Comparer Barak et Sharon revient à comparer quelqu'un de mauvais et quelqu'un de pire", a annoncé la radio officielle, qui traduit habituellement l'opinion du gouvernement de Damas.
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Lundi 5 février 2001 - 12 Shevat 5761
- Deux accusés du lynchage de Ramallah devant un tribunal militaire israélien
BEIT EL (Cisjordanie), 5 fév (AFP) - "Je me demande ce qui leur passe par la tête en ce moment", lance une jeune soldate à ses camarades en regardant Raad El-Cheikh et Ali Hamdan, dont le procès pour participation au lynchage de deux militaires israéliens est sur le point de démarrer.
Les deux Palestiniens, 26 et 23 ans, impassibles, les pieds et les mains menottés, sont emmenés dans la petite salle en préfabriqué du tribunal militaire du camp de Beit El, en Cisjordanie.
Le camp n'est qu'à un km de la ville palestinienne de Ramallah, où le 12 octobre ils ont participé, selon l'accusation, au lynchage de Yossi Abrahami et Vadim Norzich.
Après s'être trompés de route, ces deux réservistes s'étaient retrouvés à Ramallah, où ils avaient été arrêtés et emmenés au poste de police de la ville. C'est là qu'ils avaient été mis à mort par une foule en furie.
Les images du corps d'un des deux soldats, jeté par la fenêtre du commissariat après avoir été tué, ou encore celle d'un Palestinien exhibant à une fenêtre du bâtiment ses mains pleines de sang, font partie des plus traumatisantes, pour la population israélienne, de cette Intifada (soulèvement palestinien).
Les deux accusés font partie d'un groupe plus large de suspects capturés lors d'opérations conjointes d'unités spéciales de l'armée et du Shin Beth, le service intérieur de sécurité. Les autres suspects sont toujours interrogés.
Initialement, le nombre de ces suspects avait été estimé à une dizaine, mais un porte-parole militaire israélien a parlé lundi de 24 personnes, sans plus de précision.
La petite salle est bondée de soldats en armes, certains avec des gilets pare-balles.
Raad El-Cheikh est assis sur un banc, le visage fermé. Sa famille, originaire de Gaza, n'a pu assister à l'audience en raison du bouclage de la bande de Gaza par l'armée israélienne.
"L'accusé s'est emparé d'une barre de fer de 40 cm, s'est approché de Vadim Norzich qui se tenait debout, l'a frappé quatre ou cinq fois à la tête et dans d'autres parties du corps jusqu'à ce que le soldat pousse des cris d'agonie et commence à saigner", déclare le président du tribunal, en lisant l'acte d'accusation.
Il est ensuite sorti pour "se laver les mains", ajoute le magistrat.
Raad El-Cheikh ne dit rien et ne réagit pas. Son avocat plaide non-coupable et affirme que ces aveux lui ont été extorqués par la force. "Ils l'ont torturés", accuse-t-il, sans fournir de détails.
Les aveux de Raad El-Cheikh sont accablants pour la police palestinienne.
Selon l'acte d'accusation, des policiers ont participé à la tuerie et après le lynchage, "le commandant du poste de police de Ramallah, Halil Hassan, a rassemblé ses hommes et leur a donné l'ordre, si jamais ils étaient arrêtés et interrogés, de dire que les deux soldats avaient été tués par des civils seulement".
Dans la salle d'audience, la mère de l'autre accusé, Ali Hamdan, la tête couverte d'un foulard blanc, est assise sur un banc.
"Redresse-toi, arrête de pleurer, tu es un homme et n'oublies pas que tu n'as rien fait", lance Misada Hamdan à son fils, un grand jeune homme aux cheveux noirs qui a du mal à retenir ses larmes.
Il est accusé d'être entré dans le commissariat avec la foule et d'avoir donné des coups de pieds à un des soldats qui se trouvait étendu sur le sol.
Sa mère explique qu'il n'était pas à Ramallah ce jour-là. "Il travaillait à l'American Colony (N.D.L.R.: l'un des hôtels les plus célèbres de Jérusalem-est), où il fait de la plonge", assure-t-elle.
Son avocat, Me Jawad Boulos, demande alors au président du tribunal, un homme qui porte la kippa des juifs pratiquants, de procéder à une nouvelle expertise psychiatrique, estimant que son client n'est pas "mentalement stable".
La séance a été levée environ une heure après avoir débuté, le président ne précisant pas la date de la reprise des débats.
- A Gaza, un soldat israélien a été tué par balle, a annoncé un porte-parole de l'armée.
Le soldat a été touché par une seule balle alors qu'il conduisait un véhicule blindé dans un convoi militaire près du camp de réfugiés palestiniens de Rafah, à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, a précisé le porte-parole. La victime se dirigeait vers un poste militaire où les soldats ont commencé à voter, dans le cadre d'un scrutin avancé réservé à l'armée.
Un char israélien a tiré vingt obus après la fusillade qui a coûté la vie au soldat israélien d'origine bédouine, Roudjia Salameh. L'incident a poussé l'Etat hébreu à fermer le point de passage et l'aéroport de Gaza.
De violents accrochages ont éclaté dans la bande de Gaza après l'enterrement d'un membre du Djihad islamique, Chadi el-Kahlout, abattu samedi alors qu'il tentait d'entrer en Israël. Quelque 1.500 Palestiniens ont assisté à ses funérailles. Beaucoup criaient vengeance et les porteurs du cercueil avaient des bâtons d'explosifs accrochés à la poitrine.
- Kol Israël.- Le Jihad Islamique a aujourd'hui menacé d'effectuer des attaques terroristes contre des cibles israéliennes dans les jours prochains. Le groupe a fait cette déclaration dans un fax envoyé à l'Agence France-Presse dans la Bande de Gaza, L'organisation qui a nommé la nouvelle action terroriste ("The coming wave of attacks") "la vague venante d'attaques," voudrait vengere la mort d'un activiste de Jihad tué hier dans la nuit près du point de croisement Kissufim entre Israël et la Bande de Gaza. L'homme, identifié dans la déclaration comme Shaadi Kahloud, 24 ans, a été tué par Tsahal alors qu'il essayait de franchir la barrière entre Israël et la Bande de Gaza. Les forces armées n'ont pas confirmé l'identité de l'homme. Le Palestinien portait environ 15 kilos d'explosifs dans un sac à dos. Les services de sécurité ont dit que l'homme projetait d'effectuer une attaque terroriste à grande échelle en Israël dans quelques jours. Nos opérations vont se poursuivre et monter en puissance", prévient le Djihad. "Nous allons porter des coups sévères à cette entité criminelle (NDLR:Israël) dans les jours à venir. Aucun grillage, fil de fer ou dispositif de sécurité ne nous empêchera de porter des coups douloureux à l'ennemi". "Nous brûlerons la terre sous les pieds de Barak et Sharon", a lancé Moussa Hassan, militant du Djihad islamique, devant les centaines de personnes assistant aux funérailles du Palestinien,
Les forces de sécurité ont réparti 15.000 hommes à travers le pays pour assurer des élections paisibles demain.
- Revenant sur la promesse électorale du candidat George Bush, le secrétaire d'Etat Colin Powel a indiqué dimanche qu'il n'était pas question de transférer dans l'immédiat l'ambassade des Etats-Unis de Tel Aviv à Jérusalem.
"En ces temps de tension, marqués par un niveau considérable de violence dans la région, et alors qu'une élection va avoir lieu, nous continuons d'examiner le meilleur moment pour enclencher ce processus", a dit Colin Powell sur ABC.
"Il n'y a aucune initiative à l'heure actuelle pour déplacer l'ambassade, même se cela demeure l'objectif des Etats- Unis", a-t-il ajouté.
L'an dernier, pendant la campagne électorale américaine, George Bush avait déclaré: "Dès ma prise de fonctions, je commencerai le processus".
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Dimanche 4 février 2001 - 11 Shevat 5761
- Un Palestinien armé qui tentait de s'infiltrer en territoire israélien à partir de la bande de Gaza a été tué dans la nuit de samedi à dimanche par une patrouille israélienne, a-t-on indiqué de sources militaires israéliennes. Le Palestinien a été tué près du point de passage de Kissoufim. Il s'agissait de la deuxième tentative d'infiltration d'un Palestinien armé de la bande de Gaza vers le territoire israélien, a-t-on ajouté de mêmes sources
- C'est par un tract que la coalition des "Forces nationales et islamiques" a appelé les Palestiniens à "manifester mardi pour affirmer la poursuite de l'Intifada comme choix stratégique pour la réalisation de leurs objectifs nationaux et pour célébrer la mémoire de leurs martyrs". Cette coalition formée notamment du mouvement Fatah du président palestinien Yasser Arafat et des mouvements islamistes du Hamas et du Jihad islamique, a aussi appelé à un "deuxième jour de colère" le vendredi 9 février pour "intensifier l'Intifada".
- La police israélienne étudie des rapports suggérant que les Arabes israéliens ont l'intention de perturber le vote dans les villages arabes israéliens du nord le jour de l'élection ce mardi. On s'attend à ce que le public arabe israélien interprètent les appels à boycotter les élections comme une directive pour en perturber le fonctionnement et l'organisation. La police recommandera aux fonctionnaires de l'élection de fermer les bureaux de vote où des perturbations éclateront. La zone Nord recevra la présence de police la plus massive du pays le jour de l'élection, avec environ 10.000 policiers.
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Samedi 3 février 2001 - 10 Shevat 5761
- Le Fatah, faction de l'OLP dirigée par le président palestinien Yasser Arafat, a fait savoir qu'elle comptait intensifier le soulèvement dans les territoires après l'élection israélienne du 6 février, quel qu'en soit le vainqueur.
"Le Fatah poursuivra sa lutte nationale contre l'occupation. Après les élections, nous intensifierons notre résistance, quel que soit le nouveau Premier ministre d'Israël", a déclaré à Reuters Marouan al Barghoussi, important responsable du Fatah en Cisjordanie.
- Tsahal a indiqué avoir tiré dans la nuit de vendredi à samedi sur des Palestiniens qui tentaient de poser un engin explosif près de l'implantation de Nevé Dekalim (sud de la bande de Gaza). L'armée a également indiqué avoir blessé trois Palestiniens dans deux incidents séparés près du point de passage de Soufa, deux lors d'une tentative d'infiltration en territoire israélien et un lors d'une tentative de pose d'un engin explosif.
- "Je ne peux promettre qu'une seul chose: quand je serai élu, un gouvernement sera formé, et ce sera un gouvernement d'union, car l'union est la chose la plus importante", a déclaré Ariel Sharon lors d'un meeting de campagne à Herzliya, dans le centre d'Israël.
Ehud Barak a, quant à lui, réitéré son opposition à une telle coalition en déclarant au journal Yedioth Ahronoth qu'une victoire de Sharon mènerait au "gouvernement le plus extrémiste de l'histoire du pays".
- "En raison de l'escalade de la situation au niveau de la sécurité dans les territoires, l'armée israélienne commencera, à compter de ce jour, à prendre position autour de toutes les localités palestiniennes de Cisjordanie, à l'exception de Kalkilya et Jéricho", a annoncé un communiqué officiel.
De son côté, Ehud Barak a demandé aux responsables chargés de la sécurité et du maintien de l'ordre de "prendre toutes les mesures nécessaires" pour garantir la sécurité des Israéliens, y compris en limitant les déplacements sur les routes de Cisjordanie et de la bande de Gaza.
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Vendredi 2 février 2001 - 9 Shevat 5761
- La journée de vendredi a connu des heurts entre manifestants palestiniens et soldats israéliens.
Onze Palestiniens ont été blessés dans des heurts avec des soldats israéliens à Ramallah, en Cisjordanie, après la prière hebdomadaire du vendredi. Les soldats, postés à la sortie de la ville, ont tiré des balles caoutchoutées en direction de quelque 500 Palestiniens qui leur lançaient des pierres, blessant onze d'entre eux, dont trois à la tête, selon des sources médicales palestiniennes.
Un autre Palestinien a été blessé à la jambe par des tirs de soldats aux abords de l'implantation de Massouah, dans la vallée du Jourdain, selon un porte-parole militaire, qui a précisé que l'armée avait été alertée du comportement suspect de cette personne.
Les heurts près de Ramallah se sont produits après une marche de quelque 1500 Palestiniens appelant à la poursuite de l'Intifada.
A Hébron, dans le centre de la Cisjordanie, des soldats ont tiré des balles caoutchoutées sur une vingtaine de jeunes Palestiniens qui leur lançaient des pierres, ont rapporté des témoins, sans faire état de blessés.
A Kfar Etzion, l'une des implantations du bloc d'implantations de Goush Etzion, au nord de Hébron, Shmouel Gillis, un médecin de 42 ans, tué la veille par des tirs palestiniens, a été enterré en présence d'un millier de personnes.
Plus d'un millier d'autres personnes ont également participé à Afula, dans le nord d'Israël, aux funérailles de Lior Attias, 23 ans, tué par balle jeudi par des Palestiniens près de Jénine.
- Des manifestants palestiniens armés de pierres ont attaqué vendredi des soldats israéliens à Ramallah , tandis qu'à Naplouse, 300 Palestiniens ont défilé en qualifiant Ariel Sharon et Ehoud Barak de "tueurs".
Lors de la manifestation de Naplouse, les manifestants ont brûlé des paquets de cigarettes israéliens et américains dans le cadre d'une nouvelle campagne de boycott de produits israéliens. "Nous appelons tous les commerçants de Palestine à ne pas importer de produits israéliens", a déclaré Mahmoud Saïfi, l'un des organisateurs de la campagne.
- Déjà avant le 6 février
le lynchage médiatique d'Israël commence,
(AFP) vendredi 2 février 2001, 9h29
Tout au long de la campagne électorale, il (Sharon) est apparu à la télévision en gentleman farmer, filmé sur fond de champs verdoyants, son petit-fils juché sur ses épaules, mais Ariel Sharon est loin d'être seulement le grand-père bonhomme dont il donne l'image
Né en 1928 en Palestine de parents originaires de Biélorussie, M. Sharon a montré lors de sa carrière dans l'armée, où il s'est engagé à 17 ans et où il a été deux fois blessé, un goût prononcé pour les méthodes expéditives et une inclination à n'en faire qu'à sa tête.
A la tête de l'unité 101 de commandos, puis des unités parachutistes, il lance des opérations punitives dont la plus sanglante se soldera par la mort d'une soixantaine de civils dans le village palestinien de Kibya, en 1953.
En 1969, le général Sharon brise momentanément la résistance palestiennne dans la bande de Gaza par des liquidations d'activistes.
Durant la guerre d'octobre 1973, il retourne la situation en faveur d'Israël sur le front égyptien en franchissant le canal de Suez et en encerlant l'armée égyptiene.
Ministre de la Défense, il prépare et conduit en 1982 la désastreuse équipée du Liban, plaçant le gouvernement devant un fait accompli, selon chercheurs et historiens.
Une commission d'enquête officielle conclura à sa "responsabilité indirecte" dans les massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, en septembre 1982, par une milice chrétienne. Une tache qu'il n'a jamais réussi à effacer.
(AFP) vendredi 2 février 2001, 9h15
M. Sharon est considéré dans tout le monde arabe comme un "criminel de guerre" depuis le massacre de centaines de réfugiés palestiniens dans les camps de Sabra et Chatila, à Beyrouth, par une milice chrétienne alliée à Israël durant l'invasion du Liban en 1982
.(AFP) vendredi 2 février 2001, 8h39
Tenus largement à l'écart des négociations israélo-palestiniennes, les pays européens s'attendent avec fatalisme à l'arrivée au pouvoir en Israël du chef de la droite Ariel Sharon, et tournent leurs regards vers les Etats-Unis.
Plusieurs pays de l'Union européenne -notamment la France- avaient chaleureusement salué il y a deux ans le retour aux affaires du parti travailliste israélien avec à sa tête Ehud Barak présenté comme l'"homme de la paix".
Aujourd'hui, leur silence à la veille de cette échéance est à la mesure de leur désarroi. Candidat du Likoud, Ariel Sharon a clairement annoncé qu'il ne ferait pas de cadeaux aux Palestiniens, bien au contraire, ni aux Syriens.
En France, pays le plus impliqué dans le processus de paix au Proche-Orient, les responsables ne cachent pas leur désenchantement en privé et attendent de voir ce que fera la nouvelle admistration américaine.
Le ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine a estimé il y a quelques jours que l'on ne pouvait "tirer des conclusions définitives quant à l'avenir du processus de paix" dans l'hypothèse d'une alternance gouvernementale.
Il y a quatre mois à peine, Ariel Sharon, tenu pour responsable de l'éclatement de l'Intifada, était "persona non grata" à Paris.
Plus généralement, M. Védrine -dont le pays a présidé l'UE pendant la majeure partie des négociations israélo-palestiniennes de l'an dernier- a rappelé que l'Union en tant que telle n'avait eu jusqu'à présent qu'un "rôle économique" et pas de "rôle politique par rapport au Proche-Orient".
L'UE a signé ces dernières années des accords d'association avec Israël et certains pays arabes, dont les seuls aspects appliqués concernent les relations économiques et commerciales alors que les volets politique et du respect des droits de l'homme -qui peuvent jouer comme leviers- sont largement ignorés.
La Suède, présidente de l'UE, s'est gardé de tout commentaire.
Au Danemark, le ministre des Affaires étrangères, Mogens Lykketoft a souligné jeudi "que l'échec d'un accord de paix entre Israël et les Palestiniens attisera le feu de la violence dans cette région".
Sous le titre: "Et si Sharon devenait chef de gouvernement ?", le plus grand quotidien danois, Jyllands-Posten (conservateur) a écrit: "S'il y a une logique quelconque dans cette décision de sanctions contre l'Autriche prise l'an dernier par les dirigeants de l'UE, avec l'entrée au gouvernement du parti nationaliste de Joerg Haider, on devrait déjà envisager quelles sanctions on va prendre à l'encontre d'Israël, si Sharon devenait le nouveau Premier ministre".
En Espagne, le chef de la diplomatie Josep Piqué a affirmé que "quel que soit le vainqueur des élections (...), l'opinion publique israélienne, le futur gouvernement et le futur Premier ministre doivent savoir que la communauté internationale a fait le pari du processus de paix tel qu'il est configuré aujourd'hui".
Dans un éditorial, le quotidien El Mundo estime que "seules la pression des Etats-Unis et de l'UE pourrait peut-être l'obliger (Sharon) de renoncer à son intransigeance".
A Londres, le quotidien The Guardian (gauche) qualifie M. Sharon de "personnalité clairement d'extrême-droite: un homme dont la carrière politique a été tellement à l'écart du courant dominant qu'il est difficile de trouver une comparaison sensée. Imaginez Pat Buchanan allant à la Maison Blanche, ou le révérend Ian Paisley (dirigeant protestant unioniste radical en Irlande du Nord) sur le perron du 10 Downing Street".
The Times (centre droit) estime que lorsque "les Israéliens iront aux urnes, ils auront avant tout en tête probablement des questions de sécurité extérieure. Celui qui deviendra leur dirigeant, probablement M. Sharon, serait avisé de se concentrer rapidement sur les questions de stabilité intérieure".
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Jeudi 1 février 2001 - 8 Shevat 5761
- Le projet Barak de "séparation unilatérale"
Ces derniers mois, le Premier ministre israélien Ehoud Barak n'excluait pas de mettre en oeuvre la "séparation unilatérale" d'avec les Palestiniens, faute de progrès dans le processus de paix.
Il a détaillé ce plan plus qu'il ne l'avait jamais fait auparavant.
"Nous devons être séparés des Palestiniens (...). Ce n'est que là que réside notre avenir", a-t-il déclaré devant des habitants israéliens de Cisjordanie, ajoutant que son projet pouvait être mis en oeuvre dans un délai de 30 à 36 mois.
Selon ce projet, 80% des israéliens de Cisjordanie pourraient y rester, en plusieurs blocs d'implantations sous souveraineté israélienne. Seules les implantations les plus isolées seraient démantelées, réinstallées au sein des blocs ou dans l'Etat hébreu lui-même.
Il y aurait le bloc Karmel-Mezadot Yehouda (au sud de Hébron), la zone Hinanit-Shaked (près de Djénine), les blocs d'Ariel et Kedoumim autour de Naplouse. Jérusalem serait encerclée d'implantations, et les plus importantes, Maale Adoumim et Givat Zeev, incluses dans les frontières municipales.
Dans la stratégique Vallée du Jourdain, une vaste "zone de sécurité" irait de Mekhola au nord jusqu'à la Mer morte, où Israël garderait des sites d'alerte et de communications.
"A terme, les frontières permanentes autour des blocs deviendront les frontières permanentes d'Israël et apporteront la sécurité personnelle aux citoyens", a-t-il ajouté.
Ehoud Barak n'a pas mentionné les implantations de la Bande de Gaza, ce qui laisse penser qu'elles devraient être démantelées.
Ce plan a été critiqué par les habitants d'Alfei Menashe, en lisière de Qalqilya, qui jugent qu'il donnerait naissance à des frontières complexes et indéfendables.
- Le Premier ministre israélien Ehud Barak a décidé de ne pas rencontrer Yasser Arafat avant l'élection de mardi en Israël et de reporter tout contact diplomatique avec les Palestiniens au lendemain du scrutin.
De source bien informée, on indique que le chef du gouvernement travailliste sortant, a pris sa décision au vu de la poursuite des violences dans les territoires palestiniens.
- Le Fatah de Yasser Arafat a appelé à la poursuite des confrontations avec l'Etat hébreu, ce qui devrait compromettre encore un peu plus les chances d'Ehoud Barak de gagner les élections du 6 février.
- Des incidents armés ont été signalés mais n'ont pas fait de blessés. Des Palestiniens ont notamment tiré en direction de soldats près de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, ainsi que dans la bande de Gaza, près de l'implantation de Neve Dekalim et de la frontière avec l'Egypte.
Par ailleurs, un Israélien, Lior Attias, 23 ans, a été mortellement blessé de plusieurs balles près de la ville autonome palestinienne de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Il était apparemment entré dans la ville sous autorité palestinienne pour faire réparer sa voiture et a été atteint à la poitrine. Il a été hospitalisé et doit subir une opération.
Dans la soirée, un habitant, Shmouel Gillis, du bloc d'implantations de Goush Etzion, près de Bethléem, a été tué après que sa voiture eut été la cible de tirs palestiniens au nord de Hébron en Cisjordanie.
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